AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Printemps et autres saisons (17)

Ensuite, mes oncles et mes tantes Zayane sont venus de la montagne, pour ramener ma mère, parce qu’ils voulaient lui trouver un autre mari, et me garder avec eux. Ma mère a dit oui, et une nuit elle s’est échappé, elle s’est cachée dans un fondouc jusqu’à ce que ses frères et ses sœurs se lassent de la cacher. Alors, elle a décidé de partir, elle aussi. Elle m’a mise dans une boite en carton, et elle a voyagé en camion et en autocar. Dans les marchés, elle s’asseyait par terre, la boite à côté d’elle, et elle attendait qu’on lui donne à manger.
Commenter  J’apprécie          232
C'est comme cela que je veux la voir encore, quand elle a descendu la coupée du Britannia, apportant avec elle la lumière et la douceur de son île, le bleu magique de la mer des Indes, l'éclat de l'écume sur les récifs, les forêts, les lames brillantes des cannes, le chant des oiseaux.
Commenter  J’apprécie          140
Ce que j'ai eu plus c'était voir le soleil se coucher à l'ouest sur les collines qui deviennent comme des nuages bleus dans la maison la mer il y avait deux petites fenêtres basse fermée par des grillages à cause car je me souviens de ce que j'ai ressenti quand on va voir une pauvresse mais pour y vivre pour rester des mois des années un désespoir comme jamais je n'avais imaginer un trou noir je tombe en arrière sans espoir de pouvoir remonter
Commenter  J’apprécie          20
Le soir, il y a les cris angoissés des merles dans les jardins. Ils volent de plante en plante, à la recherche d'un endroit où passer la nuit. Mais peut-être que ce n'est pas cela qui les inquiète. C'est la nuit qui vient, l'ombre qui grandit, le soleil qui s'éteint derrière la terre. Ils sentent le froid de l'espace, ils voient la lumière bleue de la lune, ou bien quelque chose se déchire en eux, leur fait mal.
Le ciel devient jaune. Les fenêtres de la maison aux acanthes s'allument dans le soleil couchant. Le faîte des palmiers est encore dans la lumière, et en bas, la nuit unit les feuilles des acanthes comme sur l'eau d'un lac. Il y a des sortes de moustiques tigrés qui se posent sur moi, piquent mes bras, mes chevilles. (p.102)
Commenter  J’apprécie          20
Les arbres ont des feuillages serrés, d'un vert sombre. Les marronniers, les mûriers, les pittosporums. Il y a une odeur de pollen, les abeilles sont ivres, les moucherons dansent dans l'air du matin. (p.68-69)
Commenter  J’apprécie          20
Il y avait deux portes-fenêtres très hautes, et à travers les lattes des volets, je voyais la lumière de la nuit. Jamais je n'ai revu une lumière pareille, blanche, brillante, qui accrochait des étincelles sur les murs et sur le plafond. Je croyais que c'étaient ces étincelles que je respirais, qui entraient en moi, me faisaient tressaillir. (p.61)
Commenter  J’apprécie          20
Au bord de la plage, j'ai marché vers le soleil. Le vent soufflait par rafales froides, un vent chargé de sel. La mer roulait des vagues, j'écoutais le bruit du déferlement. Cela commençait derrière moi, puis remontait vite le long du rivage, me dépassait, fermait son arc. Puis la mer se retirait en raclant les galets. Les mouettes dansaient dans la frange d'écume, elles s'envolaient un peu chaque fois que la mer allongeait sa vague. Ou bien elles montaient dans le vent, au-dessus de moi penchant leur tête, et je voyait briller leur œil aiguisé. (p.31)
Commenter  J’apprécie          21
A Nightingale, la lumière et le ciel ne devaient pas cesser d'exister, jamais. Il y avait les champs de blé jusqu'aux rives du fleuve, et de l'autre côté, la forêt de chênes-lièges, jusqu'aux premières collines. Quelquefois, quand il faisait clair, on voyait les hautes montagnes qui brillaient au loin. Du côté de la mer, les dunes de sable jaune, semées de plantes épineuses. (p.27)
Commenter  J’apprécie          30
Il y avait le ciel, immense, très pur et très clair, irréel, contre la mer encore noire. L'air était froid de la nuit. Les oiseaux de mer commençaient leur traversée d'est en ouest, vers l'embouchure de la rivière. (p.19)
Commenter  J’apprécie          20
Ce que j'aimais le plus, c'était voir le soleil se coucher à l'ouest, sur les collines qui deviennent comme des nuages bleus. (p.14)
Commenter  J’apprécie          50






    Lecteurs (326) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Voyage au pays des arbres

    Quel est le personnage principal ?

    Jules
    Pierre
    Mathis

    3 questions
    8 lecteurs ont répondu
    Thème : Voyage au pays des arbres de J.M.G. Le ClézioCréer un quiz sur ce livre

    {* *}