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3,35

sur 523 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Bon, comment exprimer ma déception, moi petit lecteur anonyme ? Comment dire que le grand Jean-Marie Gustave le Clézio, prix Nobel de Littérature, qui s'ajoute à une longue et virtuose liste de lauréats, comment donc ce « Ritournelle de la faim » n'a jamais susciter la moindre émotion, la moindre empathie ?
C'est surement bien écrit, c'est surement émouvant, touchant, nostalgique, que sais-je encore ?
Mais pour moi c'est l'ennui qui m'a constamment tenu compagnie.
Surement pas le meilleur moyen de donner l'envie de découvrir son oeuvre. Mais bon, je fais mon ronchon, y a des jours comme ça.


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J'ai honte.
Honte de n'avoir pas été sensible à cette ritournelle, honte de m'y être parfois ennuyé, honte de ne pas savoir qu'en dire, honte d'avouer ce rendez-vous manqué avec un grand monsieur de la littérature (niçois comme moi, qui plus est !)
Pourtant j'ai essayé, j'ai lu et j'ai relu certains passages pour tenter d'en extraire - de force ! - la substantifique moelle, cette magie des mots, cette harmonie, cette sensibilité mondialement reconnues. J'ai fait chou blanc.

Bien sûr, l'écriture est plaisante, tout en finesse et en retenue, mais j'ai eu le plus grand mal à m'intéresser à cette histoire si "pleine de vide", faite d'éllipses et de raccourcis, d'interminables conversations de salon chez les parents d'Ethel (la maman de l'auteur, paraît-il).
La guerre, qui pourtant gronde furieusement au dehors, est à peine évoquée, les personnages défilent comme des spectres aussitôt oubliés. Jamais le moindre relief, le moindre changement de rythme, aucun point d'ancrage pour le lecteur qui flotte à la dérive et qui, quelques jours à peine après sa lecture, n'en garde déjà (du moins en ce qui me concerne) qu'un souvenir très flou.
Ah si, peut-être ce bref exode vers ma Côte d’Azur natale a-t-il, bien tardivement, aiguisé mon intérêt. Nice et ses alentours, la vallée de la Vésubie et le village de Roquebilliere, même sommairement esquissés, m'ont sauvé du naufrage. Maigre consolation.

J'ai honte pour finir de n'avoir pas compris le lien entre la quatrième de couverture qui nous parlait du Boléro, d'émotion, de cris et de tumulte, et le contenu du roman qui à mon sens manque cruellement d'énergie.
Un courant d'air, certes très délicat, quelques vaines tentatives pour susciter notre empathie (à la mort de M. Soliman par exemple), tout au plus un souffle léger plein de raffinement et de nostalgie, mais nulle trace ici de ritournelle entraînante...

Sans doute n'ai-je pas su l'entendre ?
À M.le Clézio, et à ses nombreux aficionados, je présente mes plus plates excuses.
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Le Clézio nous offre un livre très inspiré par l'histoire de sa mère. Ethel Brun appartient à une famille de grands bourgeois qui sera ruinée pendant la guerre. C'est consternant cette propension qu'ont les riches d'accorder leur confiance à des petits escrocs qui savent les flatter. On assiste à une scène hallucinante lorsque Antoine, le père d'Ethel, vient presque s'excuser et renouveler sa sympathie auprès de celui qui l'a ruiné, à la sortie de son procès. Finalement, Antoine, dans le déni, ne verra pas le monde s'écrouler autour de lui et entraînera sa famille dans sa chute.
Au delà de quelques scènes fortes, le roman dispense des tranches de la vie d'Ethel : amitié enfantine, conversations de salon, exode dans le sud de la France, vacances au bord de la mer, libération, inquiétude sur le sort des juifs pendant la guerre... mais le tout reste décousu et sans trop d'explications contextuelles, ce qui fait qu'on a du mal à s'intéresser réellement à cette histoire d'une "héroïne de vingt ans".
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Bon.. je n'ai pas tellement savouré la lecture (je me suis forcée à un chapitre par soir, comme pour les prescriptions scolaires). Je n'ai eu absolument aucune empathie avec Ethel, trop "pure", trop "héroïque" pour être vraie (pourtant je suis une grande sensible :'o), et même le contexte plutôt vendeur ne m'a pas paru tellement étayé. le seul passage qui m'a touchée c'est le dernier chapitre: Le Clézio y met un peu de lui en décrivant cette France d'aujourd'hui dont l'histoire en partie gommée jailli au coin de quelques places.
Lien : http://ranatoad.blogspot.com
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Bonsoir mes amis, mes fans,

Sachez avant tout que l'auteur, Monsieur J. de M. de G. de le Clézio est un peu ma petite madeleine de Parmentes. En effet, comme l'a dit Louis de Condorcet alias Monsieur L. de C. : "La vie est une bête intrépide qui vient s'abreuver dans le lac des tentations impétueuses".

Ceci pour dire que sans lecture nous ne serions que des bêtes solitaires qui ne tiennent pas leurs promesses.

"Ritournelle de la faim" est un livre qui m'a beaucoup déçu, sachez le mes amis, mes fans. A vrai dire, j'ai du redoubler de courage pour le terminer, et je ne le considère pas comme un bon livre (cf : "C'est quoi un bon livre ?" d'Emmanuel de Parmentes).

Bien à vous,

Monsieur R. de S.
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L'héroïne est une jeune fille issue du milieu mauricien privilégié, hors de toute réalité. Elle observe ses parents qui ne s'aiment plus, la montée du nazisme et la déchéance.

J'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire peu crédible et écrite avec un style très froid.

Lien : http://objectif-livre.over-b..
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Particulièrement bien écrit mais inintéressant au possible. Je ne disserterai pas plus sur le grand ennui que m'a procuré la lecture de ce livre. Je vous le déconseille, tout simplement.
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J'ai horreur de ne pas finir un livre, mais j'ai encore plus horreur de lire un livre qui ne me plait pas !
Bref, je vais le finir car je ne me le pardonnerais pas mais qu'est ce que c'est long, ennuyeux...
Quand je l'ai sorti de ma PAL, je me suis dit : "200 pages ? Allez, ce soir c'est fini" Eh non !! Plus d'une semaine que je suis dessus et je n'y arrive pas.
On me l'a vendu comme un chef d'oeuvre relatant les faits de l'entre-deux guerre, mais en fait, on suit seulement la vie de cette jeune fille un peu rebelle et qui se cherche un peu. Peut-être que je passe complètement à côté de cette lecture, que je ne comprends pas ce livre... Une déception totale ! Vivement la fin, que je passe à une lecture qui me corresponde plus.
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Il n'y a pas beaucoup de ritournelle (celle du boléro de Ravel lit-on ici ou là. Vraiment?), ni beaucoup de faim dans ce livre. Le titre ne dit rien, et le livre, pas grand chose. J.M.Le Clezio a obtenu le prix Nobel de littérature peu après la sortie de ce livre: ce dernier n'y est pour rien. C'est un petit roman (histoire inspirée par celle de la mère de l'auteur, parait-il. Et alors?), que l'on oubliera bien vite, et dont on cherche le sens. Si l'on veut vraiment comprendre ce qu'est la faim, il y a un vrai grand livre: celui de Knut Hamsum. Absolument époustouflant. Mais sur cette ritournelle de le Clezio, nous ne pouvons que passer très vite.
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Première lecture de Mr LECLEZIO pour moi
J'ai suivi une interview dans laquelle il parlait de son livre. J'ai été très séduite, et je me suis empressée d'aller l'acheter... et finalement je préfère l'entendre parler de sa mère et de son histoire que le lire. le titre était pourtant très prometteur, l'écriture est fluide, raffinée, l'épilogue est magnifique, mais je ne suis pas, à regret, entrée dans l'histoire de cette merveilleuse femme qu'est la mère de Mr LeClézio
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