A Bordeaux, plus d'une dizaine d'années après la fin de la guerre, le climat délétère est toujours présent, surtout chez Darlac, un flic qui a trempé dans tous les sales coups durant la guerre, collaborant avec la Gestapo.....Quand une de ses fréquentations, du même acabit, est assassinée, Darlac pense d'abord à un crime du milieu et il se lance avec ses acolytes, deux brutes à sa solde, dans une vendetta........
Quelques temps plus tard, un mystérieux homme à moto, se renseigne et furète dans les parages de Darlac, déterminé apparemment à se venger...
La lecture d'Après la guerre , pourtant primé, à été épuisante voire éreintante... je l'ai terminée péniblement, j'avoue avoir lu en diagonale à partir de la page 340. de nombreux passages fastidieux dus à de longues digressions ralentissent le rythme, une prose saturée d'argot (je ne suis pas contre, au contraire, cela rend les dialogues souvent très vivants) mais à haute dose et dans les parties descriptives, c'est lassant et cela asphyxie le récit, un changement de style m'aurait permis de respirer un peu plus......L'histoire de Daniel, jeune appelé qui part pour la guerre d'Algérie, n'a pas d'utilité dans le récit, en fait cela ajoute au moins 200 pages au roman et pas grand chose à l'intrigue policière.
Trop d'accumulation de frustrations et pas un personnage pour rattraper l'autre.
Hervé le Corre semble éprouver énormément de ressentiment et j'avais le sentiment qu'il déversait continuellement son fiel sur la société avec beaucoup de hargne...Cela dessert son propos à mon avis.
Long, outrancier et lourd.
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