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Ce volume clôture la trilogie armoricaine qui met en vedette Yoran Rosko. Si vous aimez être dépaysé, vous ne serez pas déçu par ce roman qui tente de suivre le rythme soutenu de Yoran du Japon à la République Tchèque en passant par l'Italie.

Notre photographe globe-trotter qui voit la vie en noir et blanc et dont les yeux supportent difficilement la lumière est sur la piste de meurtriers qui mettent en scène leurs funestes forfaits avant de les mettre en ligne sur un site dédié à la photographie. Ce site organise en effet un concours d'envergure internationale sur lequel les meilleurs clichés sont exposés par thématique ; ceux obtenant le plus de votes peuvent gagner de très beaux prix . Yoran le visite tous les jours afin d'y poster sa sélection du jour parmi les centaines de photos prises. C'est sur ce site qu'il va découvrir cette image de mort qui ressemble à une véritable oeuvre d'art, tableau morbide qui frappe les esprits et va pousser Yoran à déceler l'envers du décor en menant sa propre enquête afin de pister les responsables de ces meurtres comme à tenter de comprendre leurs motivations.

Près de 500 pages pour ce troisième tome et il faut bien ça pour démêler ces affaires de meurtres «artistiques» qui vont nous faire découvrir par la même occasion, à travers les pérégrinations de Yoran, les différents quartiers de Tokyo «by night» . Une mégalopole grouillante 24 heures sur 24 qui nécessite sans doute un moment d'adaptation aux énormes contrastes entre les coutumes ancestrales auxquelles sont attachées la société japonaise et cette population hyper urbanisée, en mouvement permanent, avide des dernières technologies et des dernières tendances qu'impose la mode, aussi extrême puisse-t-elle être. Yoran a su s'y adapter grâce à l'aide précieuse d'une ancienne geisha devenue restauratrice qui a su développer ses réseaux. Cette activité incessante est parfaitement rendue par l'auteur à travers cette atmosphère étouffante de tension permanente d'où l'individu a du mal à s'extirper. Dans ces espaces restreints l'homme doit apprendre à se réinventer afin d'exister par lui-même au risque de s'abandonner définitivement aux vices qu'ils soient sexuels ou ludiques.

Un thriller qui sort des sentiers battus et qui nous fait voyager en musique car celle-ci est le compagnon indispensable de Yoran dans ces aventures à hauts risques.
Je recommande.


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Toujours ravie de retrouver Yoran Rosko à Tokyo pour une nouvelle histoire riche en culture, en histoire et en arts.

J'ai été transportée et j'ai découvert des lieux magnifiques décrits par l'auteur d'une manière très réaliste et précise.

C'est en navigant sur le web qu'il va découvrir une photographie morbide.

C'est le déclencheur pour une nouvelle affaire bien croustillante pour notre photographe professionnel qui vit dans son monde en noir et blanc.

Les couleurs autour de lui sont bien réelles et peintes de rouge et de noir dans une ambiance bleue électrique.

La mort est donnée d'une manière précise, professionnelle et avec une dose de talent d'artiste dans un hôtel qui sent le sexe et la transpiration, le Love Hôtel à Tokyo.

Yoran va devoir s'envoler vers l'Italie et ensuite direction Prague car d'autres meurtres avec le même "modus operandi" ont été commis, son enquête devient très complexe.

Yoran qui voulait changer de vie et s'éloigner à tout prix de son passé va devoir retourner vers des personnes de Brest afin de récupérer des indices.

Heureusement un ancien policier Gilbert le Bris va le retrouver au pays du soleil levant pour lui apporter son aide afin de résoudre cette affaire et retrouver la tête pensante de ce réseau d'assassins.

Dans ce nouveau thriller l'auteur nous transmet toutes ses connaissances et ses passions pour les pays visités par Yoran et ça donne envie de voyager.

C'est un roman très enrichissant et prenant du début à la fin et il y a aussi une très belle conclusion qui m'a réchauffé le coeur.

Je tiens à remercier l'auteur ainsi que les Editions Les Nouveaux Auteurs 2, j'ai passé un passionnant moment de lecture et je vous le conseille vivement.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Je découvre ici la plume de cet auteur qui m'a conquise dès les premières lignes. Grâce à des descriptions suffisamment précises pour nous permettre une immersion totale dans les différents décors, j'ai vécu la lecture de ce thriller comme un film, déroulant sous mes yeux des scènes particulièrement abouties, d'une grande intelligence. Un scénario impeccable, une très belle écriture, en bref, c'est un excellent thriller que je recommande vivement !
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✔️Mon ressenti : Je viens de vivre de belles retrouvailles avec Yoran Rosko, un photographe atteint d'une maladie le faisant voir le monde en noir et blanc. Je l'avais déjà découvert dans les deux précédents opus de l'auteur : Armorican Psycho et Exil pour l'enfer. Pour ceux qui veulent commencer la découverte avec celui ci, cela ne vous posera aucun soucis : en effet même si quelques rappels sont faits au fil des pages, l'intrigue est indépendante des deux précédents thrillers.
Si vous aimez les personnages curieux et aventureux et un rythme soutenu, ce roman devrait vous séduire. le dépaysement est garanti avec la découverte de Tokyo mais pas seulement… L'action est permanente et ne laisse aucun répit au lecteur. Je n'avais à aucun moment deviné la fin et l'auteur sait apporter, en plus de l'intrigue, un réel univers personnel au personnage.
Vous l'aurez compris, j'ai dévoré ce thriller !

🎯Mots Clefs : Photographe / Meurtres / Japon / Enquête / Maladie

🏆Ma note : 18/20
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Toujours un plaisir que de retrouver un personnage récurrent que l'on a beaucoup aimé. Voici la troisième aventure de Yoran Rosko, notre photographe du monde de la nuit. Atteint d'une incapacité à percevoir les couleurs, l'achromatopsie le contraint à fuir la lumière au profit du monde de la nuit. Il a quitté sa Bretagne pour le Japon dans l'espoir de retrouver la femme dont-il est amoureux la belle Reiko. C'est en participant à un « photo game » qu'il trouvera sur le site, une photo macabre mettant en scène le corps d'un homme en reprenant les codes de la culture nippone. Sa curiosité est piquée, il va ainsi mener l'enquête et nous allons l'accompagner dans toutes ses recherches. Un thriller qui donne une vision de Tokyo by night. L'auteur a réussi à créer une atmosphère sombre et immersive, plongeant les lecteurs dans un univers où règnent le mystère et le danger. Les descriptions des lieux, des ambiances et des paysages renforcent l'immersion et contribuent à une expérience de lecture intense. On sent l'énorme travail de recherche et de documentation en amont qui donnent une vraisemblance bienvenue. J'ai autant aimé le côté Japon ancestral représenté par le personnage de Yoriko l'ancienne geisha, que celui du Japon moderne avec ses « love hotel». Une intrigue complexe et captivante maintient les lecteurs en haleine jusqu'à la dernière page. Chaque rebondissement et chaque indice ajoutent de la tension et du suspense à l'histoire. J'ai aussi aimé voyager du Japon à l'Italie puis en République Tchèque. Plusieurs fois je suis allée chercher les références proposées sur google pour visualiser une oeuvre d'art ou écouter un morceau de la playlist proposée à la fin du livre. Un troisième tome qui confirme le talent d'écrivain de l'auteur pour trouver des sujets aussi sombres que glaçants comme on les aime. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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N°1757– Juillet 2023

Nous sommes la nuitGwenael le Guellec - Éditions Prisma.
Yoran Rosko, la quarantaine, photographe breton, s'est exilé au Japon pour se rapprocher de la belle Reiko dont il est follement amoureux. Il doit peut-être à une achromatopsie qui lui fait voir le monde en noir et blanc son attirance vers la nuit, les ruelles et les quartiers sombres. Sa participation à un « photo game », sa curiosité autant que le hasard le mettent en présence d'une photo de crime d'autant plus terrible que sa mise en scène est mystérieuse, fait appel à la culture spécifique nippone, aux rituels d'un autre âge et ne correspond pas vraiment à ce à quoi on pouvait s'attendre dans la chambre d'un « love hotel ». L'aspect énigmatique du cliché publié sur internet, sa possible signification ésotérique, l'incitent à en décrypter le sens artistique, les médias ayant surnommé les auteurs inconnus de ce meurtre les « Tueurs au tableau » puis les « Tueurs aux estampes », Japon oblige- parce que la scène évoquait une oeuvre d'art. Ce meurtre sera suivi d'autres tout aussi mystérieux, toujours sur le même mode opératoire. Yoran n'est ni policier ni détective privé mais cette série d'exécutions et sa volonté d'en comprendre le sens, l'amènent, au cours de la poursuite de ces tueurs de l'ombre, à fréquenter le monde marginal de la nuit, d'y faire d'improbables rencontres, d'explorer autant la mythologie que l'art de vivre des Japonais, jusqu'à mettre sa vie en danger dans la touffeur de Tokyo. Sa quête peuplée de fantômes le mène dans d'autres contrées du Japon, en Italie et jusqu'en République Tchèque.
Le hasard m'a fait lire ce roman au moment où les réseaux sociaux sont les vecteurs des violences qui gangrènent notre société au point de la déstabiliser d'une manière inattendue et surtout incompréhensible. Ils sont également présents dans ce livre où l'espèce humaine, dans tout ce qu'elle a de plus horrible, est mise en scène.
Après « Armorican Spycho » (Prix du suspens 2019 et Prix du Goéland masqué 2020) puis « Exil pour l'enfer « , ce roman clôt sa trilogie armoricaine. Gwenael le Guellec  poursuit les pérégrinations au Japon de son personnage favori que nous retrouverons sans doute plus tard avec le même plaisir . Ce n'est pas vraiment un roman policier au sens traditionnel du terme mais plutôt un « thriller-voyageur » à mi-chemin entre le roman noir et le thriller. Il y a donc des meurtres (spectaculaires) de l'argent, avec forcément des magouilles bancaires, du sexe, du sang, de la vengeance, des poursuites mouvementées. C'est le terreau traditionnel de ce genre littéraire qui exploite la face sombre de l'espèce humaine. L'auteur, au long de ces 500 pages, mêle modernité et tradition, avec de la musique en fond sonore, distille à la fois le suspense et l'intérêt de son lecteur par le mystère et le dépaysement qu'il lui procure. Il explore en effet, à l'occasion de ce qui ressemble à une véritable enquête, la géographie, l'histoire, le folklore et les légendes des lieux traversés qui évidemment recèlent en eux-mêmes des explications. La connaissance de la culture, du mode de vie et de l'esprit nippon, si différents de ceux de l'occident, la qualité de la documentation sont remarquables, notamment celle relative aux arts martiaux. Je retiens également, le livre refermé, une réflexion bienvenue sur la vanité des choses humaines suscitée par la phrase mise en exergue. Il procède par petites touches pour créer le climat délétère propre aux thrillers et y invite à la fin un chat qui vient ajouter son côté mystérieux. En outre, le style fluide et agréable à lire – tout particulièrement dans les descriptions- m'a procuré un bon moment de lecture. Ce fut une belle découverte.
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Yoran Rosko souffre d'achromatopsie. Il ne voit pas les couleurs. Sa vision se limite au noir et blanc… Pour un photographe professionnel, on aurait pu rêver mieux. Mais le jeune homme a su s'adapter : il vit maintenant à Tokyo, où il exerce son art durant la nuit à travers les quartiers éclectiques de la capitale japonaise.
En prenant part à un concours de photographies, il découvre, parmi les images en compétition, des créations particulièrement morbides, dont les sujets ne sont autres que des… cadavres, dans des mises en scène atroces. Les Tueurs aux Estampes se servent des réseaux sociaux pour diffuser leurs oeuvres macabres.
Si Nous sommes la nuit clôt la trilogie initiée avec le très bon Armorican Psycho, suivi d'Exil pour l'enfer (éd. Les Nouveaux Auteurs, 2019 et 2021), il peut aussi se lire indépendamment des deux premiers, puisqu'il constitue un univers à lui tout seul.
Avec Nous sommes la nuit, Gwenael le Guellec signe un thriller riche et élégant, bourré de suspense et de noirceur.
J'ai adoré. Tout simplement.
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Bonsoir tout le monde, je viens de terminer Nous sommes la nuit de Gwenael le Guellec .

C'est donc avec plaisir que j'ai découvert le personnage de Yoran Rosko, il n'est pas détective, il n'est pas policier mais bien photographe, et pas n'importe quel photographe puisqu'il est atteint d'achromatopsie (il ne voit qu'en noir et blanc).
Après avoir quitter sa Bretagne natale pour les Pays Bas et l'hôpital de Rotterdam nous retrouvons Yoran installé depuis quelques temps au Japon.
L'auteur profite de l'occasion pour nous transmettre énormément d'informations sur la culture japonaise.

Dans le cadre d'un concours photo auquel Yoran participe sur une plateforme en ligne notre photographe va tomber par hasard sur une photo où un corps humain est mis en scène.
Yoran va mener son enquête et sera rapidement confronté à d'autres photos macabres...

J'ai beaucoup apprécié cette lecture même si j'ai trouvé les 200 premières pages un peu longues néanmoins l'auteur nous y offre de magnifiques descriptions et apporte de nombreuses informations sur le Japon et sa culture.
Le rythme s'accélère ensuite pour offrir une intrigue palpitante qui nous sort de nos thrillers habituels.
Il faut également noter une super playlist disponible en fin de roman pour lire cette enquête à l'international.

Je tiens à remercier l'auteur et la maison d'édition Nouveaux Auteurs pour l'envoi de ce service presse.

Ma note 4/5.
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Le 3 ème tome d'une trilogie mais n'ayant pas lu les 2 premiers je n'ai eu aucun mal à me plonger dans celui-ci . Après un prologue plutôt énigmatique dans un love hôtel dans lequel un homme est interrompu par 3 hommes cagoulés, nous découvrons Yoran Rosko un photographe qui souffre d'achromatopsie. Il ne voit que le noir et le blanc et supporte difficilement la lumière du jour . Partit au Japon , il participe à un photo game en ligne qui va l'emmener sur une enquête dangereuse . En parcourant les galeries du site il tombe sur la photo d'un homme mort . Un corps mis en scène retrouvé dans un love hôtel , l'homme du prologue …une mise en scène qui ressemble à un tableau . Et ce n'est que le début d'une longue série de meurtres tous inspirés d'oeuvres d'art nippon . Une enquête qui va le conduire de Tokyo en République tchèque. Un début de lecture un peu long car beaucoup de descriptions mais malgré tout impossible à lâcher voulant savoir où ces meurtres allaient mener Yoran. Des meurtres atroces que l'auteur nous retranscrit avec une plume imagée . Âmes sensibles attention à vous . de l'action , des révélations finales qui font froid dans le dos et totalement imprévisibles. Une belle découverte qui me donne envie de lire les tomes précédents .
Lien : https://m.facebook.com/story..
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Troisième et dernière partie de la Trilogie Armoricaine de Gwenaël le Guellec...

Nous retrouvons Yoran Rosko, notre photographe qui souffre d'achromatopsie (il voit en noir et blanc et ne supporte que très difficilement la lumière du jour). Après sa terrible enquête d'Armorican Psycho, et sa douloureuse odyssée d'Exil pour l'Enfer, le voici émigré au Japon pour se rapprocher de celle qu'il pressent comme la femme de sa vie, la troublante Reiko. Mais avant de la rejoindre, l'insatiable curiosité de Yoran va le jeter dans une très dangereuse enquête.

Prologue : Tokyo. Un homme (pervers? tueur en série ?) est à l' oeuvre dans un Love Hotel, il est brusquement interrompu par 3 individus masqués.

Notre Yoran prête son talent à ceux qui veulent immortaliser Tokyo la nuit. Participant à un photo game en ligne, il tombe par hasard sur une terrible photo : un homme, notre homme du prologue, mort éventré dans une pose "artistique" atroce. D'autres meurtres suivront tous inspirés d' oeuvres d'art nippon du 19e siècle et cela va l'entraîner non seulement à travers Tokyo et le Japon mais aussi en République Tchèque où de semblables meurtres se produisent.

Gwenaël le Guellec ne sait pas faire court, mais on aime ça. On a le temps de voyager avec lui, Tokyo, l'Italie et Sienne, Prague, la vie au Japon, ses codes, sa culture. Il connaît visiblement bien ce dont il parle. Alors, même si Yoran prend de douloureux risques, même s'il manque à plusieurs reprises d'y laisser la vie, on attend impatiemment que cela s'accélère. Ce sera le cas une centaine de pages avant la fin où dans une succession de scènes cinématographiques et très visuelles une poursuite hallucinante, un autre meurtre et deux morts atroces vont à la fois éclaircir le mystère et faire exploser la situation.

Quelles sont les motivations des assassins ? Ces "tueurs à l'estampe". J'ai pensé à des esthètes détraqués, des vengeances, des tueurs à la solde d'un magnat des cryptomonnaies... La réponse est plus complexe et assez monstrueuse. Des meurtres atroces (je ne rentrerai pas ici dans le détail mais Gwenaël le Guellec sait vous retourner l'estomac dans une gare et dans une forêt la nuit... vous verrez !), du Wagner à fond la caisse, du rock et encore du rock, un équivalent tchèque du Père Lachaise, un défilé digne de Stephen King ou de Brian de Palma, les sensations ne manquent pas. Même si G. le Guellec a pris son temps pour y arriver...

Et puis après un final cauchemardesque bourré de références cinématographiques, il prend le temps de refermer toutes les portes dans une série d'épilogues apaisés. On a bien compris qu'il n'y reviendra pas, l'aventure Yoran se termine ici par un feu d'artifice en Mini Cooper et au sommet d'un building, avec le retour d'Horus et d'un certain Viking que seuls les fans identifieront...

Un cycle à ne pas rater pour les amateurs de thrillers, de héros atypiques et de voyages...

Et si on allait à Tokyo ?
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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