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Citations sur Terremer, Tome 4 : Le vent d'ailleurs (18)

Eh bien, dit lentement Épervier, il est parfois des passions qui, au plus fort de leur printemps, rencontrent un destin funeste, la mort. Et parce qu'elles finissent en beauté, les harpistes en font des chansons et les poètes des contes : l'amour qui échappe au poids des ans. Tel était l'amour entre le jeune roi et Elfarranne. Tel était ton amour, Hara. Il n'était pas plus grand que celui de Morred, mais le sien était-il plus grand que le tien ?
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Comme les hommes avaient peur des femmes! Non pas en tant qu'individus, mais les femmes quand elles parlaient ensemble, travaillaient ensemble, parlaient en leur nom à toutes- alors les hommes croyaient voir des complots, des cabales, des contraintes, des pièges.
Ils avaient raison, bien sûr. Les femmes, parce que c'étaient des femmes, avaient tendance à prendre le parti de la génération suivante, pas de la génération présente; elles tissaient des fils que les hommes voyaient comme des chaînes, des liens que les hommes voyaient comme des entraves.
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- Les arbres sont très sombres, dit Aulne à Épervier, mais il ne fait pas sombre à leur pied. Il y a une lumière - une lueur en eux.
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- Je crois, dit Tehanu de sa douce voix étrange, que quand je mourrai, je pourrais rendre le souffle qui m'a permis de vivre. Je pourrai rendre au monde tout ce que je n'ai pas fait. Tout ce que j'aurais pu être et que je n'ai pas été capable d'être. Tous les choix que je n'ai pas faits. Toutes les choses que j'ai perdues et gâchées. Je pourrai les rendre au monde. Pour les vies qui n'ont pas encore été vécues. Ce sera mon cadeau au monde, en échange du cadeau qu'il m'a fait de la vie que j'ai vécue, de l'amour que j'ai éprouvé, de l'air que j'ai respiré.
Elle leva les yeux vers les étoiles et soupira.
- Pas avant longtemps, murmura-t-elle.
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- Le monde est vaste et étrange, Hara, mais pas plus vaste ni étrange que nos esprits.
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Bien que rarement célibataires, les sorcières ne restaient jamais plus d'une nuit ou deux avec le même homme, et il était exceptionnel qu'une sorcière épouse un homme. Il était beaucoup plus fréquent que deux sorcières vivent ensemble, c'est ce qu'on appelait un mariage de sorcières ou encore un pacte de femmes. L'enfant d'une sorcière pouvait donc avoir une ou deux mères, mais pas de père.
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L'histoire racontait comment le Peuple Sombre de l'Archipel s'est parjuré. Nous avions tous juré de renoncer à la sorcellerie, et au langage de la sorcellerie, et de ne parler que la langue commune. Nous ne nommerions pas de noms, et nous ne jetterions pas de sorts. Nous placerions notre confiance en Segoy, et dans les pouvoirs de la Terre notre mère, la mère des Dieux Guerriers. Mais le Peuple Sombre viola le pacte. Ils incorporèrent le Langage de la Création dans leur art, en l'écrivant sous forme de runes. Ils conservèrent le langage, ils l'enseignèrent, l'utilisèrent. Ils s'en servirent pour créer des sorts, de leurs mains habiles, de leurs langues mensongères qui prononçaient des mots vrais. (...) Les hommes craignent la mort, contrairement aux dragons. Les hommes veulent posséder la vie, comme si c'était un joyau dans un écrin. Ces anciens mages désiraient ardemment la vie éternelle. Ils ont appris à utiliser les vrais noms pour empêcher les hommes de mourir. Mais ceux qui ne peuvent mourir ne peuvent jamais renaître.
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» Kalessin a dit : « Il y a bien longtemps, nous avons choisi. Nous avons choisi la liberté. Les hommes ont choisi le joug. Nous avons choisi le feu et le vent. Ils ont choisi l'eau et la terre. Nous avons choisi l'Ouest, et eux l'Est. »
» Et Kalessin a dit : « Mais il y en a toujours parmi nous qui leur envient leurs richesses, et toujours parmi eux qui nous envient notre liberté. C'est pourquoi le mal est entré en nous, et entrera encore, jusqu'à ce que nous choisissions à nouveau, et pour toujours, d'être libres. » (...)
» Kalessin a alors dit : « Nous formions autrefois un seul peuple. Et c'est en signe de cela qu'à chaque génération d'humains, un ou deux naissent qui sont également dragons. Et dans chaque génération de notre peuple, qui vit plus longtemps que les brèves existences des hommes, l'un d'entre nous naît également humain. »
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« Sire, c'est une chose bien étrange, une époque bien étrange, quand un dragon est une femme, et quand une fille sans instruction parle le Langage de la Création ! »
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Il ressentait une tristesse jusqu'au cœur des choses, un grand chagrin qui transparaissait même dans la lumière de l'aube.
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