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3,99

sur 327 notes
Bande-dessinée (ou roman graphique ? je ne sais jamais...) plutôt sympa.
J'ai adoré le traitement de la couleur, ce que ça apporte dans l'histoire. Très chouette.
J'ai trouvé que la partie sur la phobie scolaire était vraiment très bien amenée par le dessin et assez touchante.
Une lecture agréable.
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A travers cette bande dessinée autobiographique, l'autrice évoque la phobie scolaire qui l'a touchée à son entrée en 6ème en décortiquant ce qui a pu le préparer, ses conséquences et son évolution à travers la présence essentielle pour elle de la musique et de l'univers tout entier des Beatles.
La phobie scolaire est expliquée par l'histoire personnelle de l'autrice et la mise en évidence de la difficulté à avoir la maturité nécessaire à l'intégration en 6ème qui peu à peu a créé un décalage tel qu'il a conduit à l'isolement.
J'ai beaucoup aimé l'apparition de la couleur lorsque les Beatles, révélation pour la petite fille, ont fait leur apparition dans sa vie.
On assiste aussi à l'évolution du " traitement" de la phobie de Magali, y compris ses stratégies d'évitement, jusqu'à ce qu'elle ait la maturité et la sécurité suffisante pour retourner vers les autres. Toutefois ce retour vers les autres se fera dans une structure atypique privée.
A lire !
La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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Nowhere Girl est un récit de phobie scolaire, un récit autobiographique. Magalie le Huche raconte comment elle à trouvé dans l'écoute des Beatles, une échappatoire à ses troubles personnels. On est dans les années 90 lorsqu'elle est au collège, et les Beatles, c'est plutôt la musique pour darons.
L'histoire en elle-même n'est pas particulièrement excitante, pourtant, l'autrice parvient à nous toucher grâce à son graphisme très original, en particulier par son utilisation de la couleur. le trait est simple et brut, mais l'utilisation de la couleur est très complexe, elle utilise d'autres encres que les encre de quadrichromie CMJN classique (cyan, magenta, jaune, noir) en remplaçant ou ajoutant des encres fluorescentes, (comme du Rouge Pantone 806 U, et du Jaune Pantone 809 U par exemple) qui nous font entrer dans son délire personnel. On passe de planches en presque bichromie, en dessin noir agrémenté de nuances du rouge fluo en trame, ce qui lui donne un aspect rose très sucré, on suit de vignettes en vignettes au fil de narration les cheveux orange de Magalie, mais régulièrement tout explose, on écoute les Beatles, on s'échappe avec elle, hors du temps, la musique des Beatles surgit de cet univers bigarré (en particulier l'album “Sergent Pepper Lonely Heart's Club Band”) dans des doubles pages d'illustrations sans structure, complètement psychédéliques.
Il y a évidemment une réflexion sur l'éducation, à la place qu'il faut y laisser à la liberté, à l'émotion, et ne pas laisser la punition, l'humiliation, mais ce n'est pas central dans l'intrigue. Elle ne s'attarde pas non plus sur le mal être, au contraire, elle nous invite à écouter de la musique pour se faire du bien, à soigner la dépression en faisant un tour (Magical Mistery) dans un sousmarin jaune. Une histoire de mal-être qui fait du bien, intime et universelle à la fois, touchante et émouvante, musicale, visuelle et sonore. C'est une belle surprise.
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🎼Un mot / une expression : les Beatles

👱🏻‍♀️Mon avis : Un petit roman graphique autobiographique que j'ai beaucoup aimé! L'auteure et illustratrice nous livre une partie de sa vie. Victime de phobie scolaire, elle va découvrir les Beatles et cheminer avec eux jusqu'à sa vie d'adulte. J'ai apprécié le style graphique simple et efficace qui revisite certaines pochettes d'albums du célèbre groupe. le style du récit m'a totalement embarqué! Évidemment j'ai adoré les références générationnelles (Mac Gyver power 🤪)! C'était un plaisir de lire ce livre positif! 👍🏻

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Avec Magali le Huche c'est toujours plein de couleurs et c'est plaisant. Ici, j'ai été émue par certaines pleines pages plus sombres qui reflètent très bien les émotions de cette ado déboussolée. Mais j'ai aussi souri et gloussé et puis tous ces souvenirs des années 90... Une très chouette BD qui aborde le thème de la phobie scolaire de manière très émouvante sans doute parce que l'auteure nous parle d'elle-même !
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Quelle bombe cette BD !
On y parle des Beatles évidemment mais aussi de la phobie scolaire et de tout le parcours de son auteur qui traverse l'adolescence. le pouvoir de la musique pour se reconstruire mais qui peut aussi être source d'isolement ! Vrai cadeau que ce témoignage que nous offre @magalilehuche sans pudeur et avec humour toujours ! Merci merci!
John, Paul, Georges, Ringo, moi non plus je ne vous abandonnerai jamais !
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Nowhere Girl est un roman graphique très réussi. Si le sujet de l'adolescence et du mal être que cela peut entraîner est souvent traité, ce livre, à travers notamment la phobie scolaire n'en reste pas moins très attrayant et nourrissant.
À travers le portrait touchant d'une jeune fille en mal de confiance et de vivre, le lecture déambule dans un univers où se côtoient couleurs vives et noir et blanc. Ce mélange permet d'isoler le personnage principal de son environnement, tout en permettant un voyage dans les méandres de ses pensées, de ses tourments et de sa passion pour les Beatles.
Le récit est court et bien rythmé, les dessins sont réussis et personnels. le texte est sincère sans être mièvre. Les références aux années 90 sont bien trouvées et évoquent le propre passé des lecteurs.
Une belle découverte. Ou plutôt redécouverte, car c'est à la toute fin que j'ai fait le rapprochement entre l'autrice et la saga des Jean-Michel Caribou, dont les enfants adorent les aventures. Signe que malgré les difficultés, et à notre plus grand bonheur, l'autrice a tracé sa route et ses dessins pour mieux nous éveiller, nous faire rire ou voyager.
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« Nowhere Girl » ne m'attirait pas trop au premier coup d'oeil et ce, à cause du dessin, des couleurs. Pourtant, j'ai déjà lu des ouvrages de Magali le Huche, je n'aurais pas dû m'arrêter là. Et puis l'autre jour, j'ai finalement décidé de me plonger dedans. Aucun regret ! « Nowhere Girl » est une bande dessinée autobiographique. Magali le Huche, l'auteure et illustratrice, a vraiment souffert de phobie scolaire dans sa jeunesse et bien que le mal existe, il reste peu traité en bande dessinée. le sujet est grave et pourtant, la dessinatrice use de couleurs fluos, dès sa découverte du groupe anglais phare que sont les Beatles. Grâce à eux, elle parvient à garder à la tête hors de l'eau. Les émotions sont retranscrites à la perfection et l'on ne peut qu'avoir de la peine pour cette petite fille mal dans sa peau. Heureusement, l'histoire se termine bien pour elle.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Très belle lecture que cette bd autobiographique signée de Magali le Huche. La dessinatrice (que je connaissais surtout en littérature jeunesse) raconte son enfance, sa phobie scolaire et surtout comment son amour pour les Beatles va lui permettre de survivre à son adolescence.
Forcément introspective, la lecture est bourrée d'humour, de trouvailles graphiques et d'une luminosité qui montre que l'on peut à tout âge se surpasser.
Lien : http://boumabib.fr
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Une BD foisonnante, attachante, drôle, dans les confins des débuts de l'adolescence de l'illustratrice et autrice Magali le Huche, bien connue en littérature jeunesse. Bien que cette Bd aie remporté la Pépite BD du salon du livre jeunesse de Montreuil, je trouve qu'elle s'inscrit plutôt pour un public adulte, nostalgique des années 90' avec son lot de K7, walkman et autres magnétoscopes. On y découvre une petite fille qui a dû mal à grandir au seins d'institutions rigides et castratrices, jusqu'au point de s'en rendre malade, et qui va se réfugier dans une passion sans bornes pour un groupe qui a déjà eu son âge d'or et qu'elle découvre : les Beatles. Son obsession naïve et son militantisme pour les Beatles donne lieu à bien des traits d'humour irrésistibles, comme quand elle fabrique des tampons "Beatles" sous la semelle de ses chaussures pour les immortaliser partout où elle marche. Autour d'elle et , son cadre familial est bienveillant, et c'est ce qu'il l'aidera à passer le cap de ses débuts difficiles au collège, à bord de son Yellow Submarine insubmersible.
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