Le jeune journaliste, protagoniste de ce très bon
roman de
Linda Lê -
Oeuvres vives - à tout pour (me) plaire : il écoute Joy Division dans sa voiture, se rend à des pièces de
Beckett avant de s'enticher d'un écrivain torturé du nom de Sorel dont il trouve un livre, par hasard, pour apprendre sa mort par défenestration le lendemain ! C'est donc une enquête littéraire que va mener ce journaliste, pour prouver que la mort n'a
pas le dernier mot sur la littérature. Dans la figure de Sorel on retrouve tous les auteurs aimés de
Linda Lê :
Robert Walser (qui se retira du jeu littéraire),
Stig Dagerman (qui se suicida), mon cher
Osamu Dazaï (décadent et malade mental),
Ladislav Klima (héritier de Zarathoustra),
Cioran (le pessimiste généreux),
Ghérasim Luca (l'insoumis), et quelques autres grands nihilistes. Un beau
roman, hommage à la littérature, celle qui change notre vision du monde :
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