Dans la brume écarlate

Il y est allé fort, Nicolas Lebel, avec sa version gothique de "pour que tu m'aimes encore" (il présente d'ailleurs ses excuses dans les remerciements) ! Et que dire des résidents du Père Lachaise ... toujours vivants à ce jour (Delon et Sardou) !

Cimetière, gothique, vous aurez cerné l'atmosphère générale de cette intrigue, un récit où le (vam)pire aurait été possible sans l'intervention de Mehrlicht et de sa team de chic ! Une histoire où en tout cas les prises de sang dépassent allègrement les limites autorisées...

Cinquième opus des enquêtes du capitaine fan de questions pour un champion, jamais avare d'expressions pleine de gouaille. Une réussite bien entendu, dans ce récit où Nicolas Lebel a choisi de brasser beaucoup (trop ?) de sujets de société (le sort des migrants, les violences faites aux femmes, le danger de l'extrême droite,...). Et maintenant, va falloir attendre un peu pour la suite... quoiqu'il semblerait que le sixième Mehrlicht soit évoqué. A suivre !

Premier élément météorologique : y a beaucoup de brumes.
On est à Paris.
Le flic ressemble un peu à Jean-Paul Sartre et aime les jeux de mots foireux...
Il est question de jeunes femmes qui disparaissent...
Elles sont vidées de leur sang.
Plutôt réussi....

Un bon Lebel, mais pas un "très bon", ou du moins pas le meilleur (et j'ai lu tous les autres de l'auteur avec qui j'ai longuement échangé au salon du livre de Villeneuve-les-Avignon l'année dernière).
On y retrouve nos habituels flics du XII ème parisien, le capitaine Mehrlicht, chef de groupe, avec ses dents jaunis par le tabac et ses quintes de toux, sans oublier son franc-parler, ses répliques caustiques et son respect limite de la hiérarchie (et ça je kiffe), mais aussi Dossantos, le body-buildé, toujours amoureux de sa collègue Latour, laquelle n'est amoureuse que de Djibril, son rescapé syrien qu'elle héberge illégalement à son domicile parisien et qu'elle veut épouser. Alors, Dossantos, de temps en temps, rend justice à la place de la justice et s'en va "secouer" quelque mari violent et compagnie.
Alors pourquoi, à mes yeux, ce polar est-il en dessous des autres du même auteur?

§§ parce que trop tôt, au cours des 100 premières pages, et il y en a plus de 500 dans la version poche, un ou 2 indices nous donnent déjà le déroulé de la trame, ou plutôt comment les événements risquent de s'imbriquer, et le sujet qui se veut et se voudrait sous-jacent- dévoilé!!!!
Ou du moins, il est trop facilement permis au lecteur de le deviner.
Et c'est bien dommage!

Il m'a fallu passer ce cap de la déception" -près de 200 autres pages-, pour retrouver le plaisir de cette lecture, parce que Lebel, c'est quand même Lebel, il sait nous tenir en haleine, apporter juste ce qu'il faut de doute, d'imprévus et de rebondissements pour nous livrer à chaque fois un bon
polar, avec tous les ingrédients §§.

Bon ben, I am waiting for the next one!!!

Un roman de circonstance que j'ai débuté dans le train me menant à Paris et que je viens de terminer sur le chemin du retour. Une enquête du capitaine Mehrlicht et de son équipe (que je découvre mais qui apparaissent déjà dans des romans précédents du même auteur) qui font face à un tueur de femmes sanguinaire laissant des cadavres exsangues dans la Seine… Une course contre la montre haletante dont les personnages s'entrecroisent au fil du récit pour enfin se rencontrer dans la centaine de pages précédant l'épilogue. Un très bon polar que celui-ci et une belle découverte de cet auteur français dont le style, l'humour et l'humanisme (il traite des sujets de société et d'actualité avec justesse et cohérence) m'ont conquise.

TRUCULENT !!!

Pour le cinquième opus de la saga Mehrlicht, l'auteur a mis les bouchées doubles et c'est délicieux.

Un livre sombre, abouti.

Une brume épaisse a posé ses valises sur la capitale, et c'est dans l'ombre que surgit un tueur mystérieux….

L'auteur à travers ce tome va jouer avec un mythe bien connu mais c'est bien plus que cela.
Un roman enrichissant car très bien documenté.

Des personnages bien construits et en parlant de personnages j'ai vraiment apprécié de retrouver la team Kermit.
Pas franchement au top de leur forme d'ailleurs…
Mais j'ai aimé cet aspect du livre , le mal qui rôde et envenime les pensées.

Fort heureusement la jolie plume de l'auteur et son humour apportent de la lumière.
L'auteur joue une fois de plus avec les mots, j'ai adoré les passages en écriture gothique... j'ai beaucoup ri !
A chaque fois je me dis : mais où est-ce qu'il va chercher tout ça ?!

Il y a de l'émotion, et j'ai apprécié de voir l'évolution des protagonistes principaux.

C'est un tome qui prend un peu plus son temps que les autres, j'ai eu la sensation d'être bercée tout au long de ma lecture par une certaine mélancolie.
Et pourtant j'en suis ressortie vraiment ravie, je n'ai absolument pas vu venir le déroulement du livre, l'auteur a réussi à me surprendre.

J'ai passé un bon moment de lecture dans cette atmosphère étrange mais j'ai tout de même refermé le livre avec une pointe de nostalgie.
Reverra-t'on l'équipe de Mehrlicht ?
Je l'espère !!!

Dernier roman de la série du capitaine Mehrlicht. Après le tome précédent, qui m'avait laissé sur ma faim, j'ai été comblée. C'est toujours une lecture particulière quand on sait que c'est la fin. Je l'ai dévoré : intrigue très réussie, narration rythmée, personnages au top. Tout y est. Je suis déjà nostalgique...

Mon premier roman de Nicolas Lebel, en très grande synthèse un très bon polar mais avec beaucoup trop de longueurs
Il me manque les premières enquêtes de Merhlicht mais qui ne gêne en rien la compréhension de l'histoire
J'avoue avoir trouvé le temps long sur certains passages mais la plume de Nicolas Lebel laisse la lecture agréable
Pour les fans de polar !

et voilà... la saga de l'équipe du Capitaine Mehrlicht se termine... j'ai vraiment adoré suivre cette équipe, les rebondissements, le suspens, leurs états d'âme, leurs sentiments, leurs limites... ce dernier opus n'est pas le meilleur mais il ne m'a pas déçu ! Et la fin laisse une ouverture... peut être sur un 6ème livre ??

Nouvelle enquête du Capitaine Mehrlicht.
Paris 12 ème arrondissement. Merhrlicht reçoit la visite d'une mère venant signalée la disparition de sa fille. Cette signalisation est très étrange, cette maman déclare que sa fille a disparu et morte car sa grand mère devineresse l'a vu dans ses cartes. Mehrlicht est septique mais il va quand même enquêter. Et ce qu'il va découvrir va dépasser l'entendement...

J'avais eu des doutes concernant le premier volet, je n'avais pas spécifiquement aimé mais là j'ai adoré le personnage et l'enquête, comme quoi il faut toujours persévérer !

Dernier polar lu en 2022, ce roman me laisse un goût d'inachevé. La faute à une intrigue tirée par les cheveux et le mot est faible. Cela dit, si les personnages sont totalement irréalistes, le texte a d'autres qualités. La narration de Nicolas Lebel révèle un humour dévastateur et, de surcroît, le style est extrêmement raffiné. le vocabulaire est riche et la grammaire française parfaitement respectée, jusqu'à l'emploi de l'imparfait du subjonctif, peu fréquent dans les récits littéraires contemporains. En conclusion, un agréable divertissement et une lecture agréable.