Le qualificatif qui convient le mieux à ce roman (comme d'ailleurs à toute la collection Arsène Lupin), c'est "divertissant".
Arsène Lupin, c'est de la bande dessinée en roman. C'est le Musso du début du siècle dernier en bien meilleur. En effet, on y trouve un nombre incroyable de péripéties, invraisemblances, coïncidences, etc. La différence avec Musso, c'est que
M. Leblanc ne prend pas ses lecteurs pour des idiots. Il y a un effort sur le style (très moyen néanmoins) et tout est finalement expliqué grâce à des pirouettes plus ou moins crédibles mais acceptables dans le cadre du divertissement. Ce n'est pas comme Musso (décidemment, je le déteste !) qui explique ses pitreries en prenant pour argument que toutes les aventures inouïes qui arrivent à son héro (ou son héroïne) étaient une mise en scène organisée par ses "amis" dans son intérêt. Je ne m'étale pas là-dessus parce que je serai accusé de "divulgâcher" la matière de bien des "romans" de ce marchand de salades.
Dans Arsène Lupin, il y a beaucoup d'habileté dans le scénario et on sait qu'il finira toujours par gagner même après l'avalanche de mésaventures qui lui tombent dessus, en particulier dans ce "
813".
Donc, laissez tomber la littérature débilitante de Messieurs Musso,
Lévy, Dicker et consorts et laissez vous balader par Arsène. Vous n' y trouverez que du plaisir.
Un dernier mot : évitez comme la peste la série "Lupin" de Netflix qui bat tous les records de nullité et n'a strictement rien à voir avec le sujet.