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Patrice Belval estropié de guerre a été soigné par une jeune et belle infirmière. le blessé ne peut que tomber amoureux de sa soignante. Mais ce héros de guerre entend parler d'un complot contre sa bien aimée : un complot bien plus grand et plus compliqué qu'il n'y parait au premier abord.
Patrice Belval seul ne saura faire face et il fera appel au célèbre Arsène Lupin.

Une intrigue bien menée et qui reste mystérieuse sur certains points jusqu'aux toutes dernières pages.
Hormis le suspens, j'ai beaucoup apprécié la mise en avant des estropiés de guerre qui se sont entièrement dévoués pour leur pays et qui continuent malgré leur handicap. Un patriotisme exacerbé mais qui montre de grandes valeurs humaines.

Un très bon moment de lecture en compagnie du célèbre gentleman cambrioleur.
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Blessé à la guerre, le capitaine Patrice Belval vient au secours de son infirmière.
Fortement épris de la jeune femme, il découvre lors du meurtre de son mari un complot destiné à voler les réserves d'or du pays.
Il décide alors de faire appel à Arsène Lupin pour dénouer cette intrigue mais ce dernier est mort, précipité du haut des falaises de Capri...
Maurice Leblanc fait apparaître furtivement son héros dans ce magnifique roman situé au début de la première guerre mondiale.
Avec panache il surgit pour sauver la veuve, éclaircir le mystère de cette énigme et disparaît à nouveau en signant là un excellent nouveau chapitre de ses aventures.
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Paris, 1915. Des mutilés de guerre volent au secours de leur infirmière, qui court de graves dangers. de l'or volé, un amour contrarié, des soupçons d'espionnage et des mystères de famille vont attirer l'attention d'Arsène Lupin. (...)

Maurice Leblanc nous propose ici de très bonnes choses, notamment une réflexion très intéressante sur les mutilés de guerre et la place que leur accorde la société. A un siècle d'écart, ces soldats français de la 1e Guerre Mondiale ne sont pas si différents des troufions américains qui, depuis quelques années, reviennent au pays en petits morceaux après un séjour en Irak ou en Afghanistan…

A côté de ça, on se retrouve plongés jusqu'au cou dans une histoire de famille plus que tirée par les cheveux, inutilement tarabiscotée, qui donne lieu à d'interminables longueurs. Et quand on découvre le fin mot de l'histoire… mouais… Peut mieux faire!

De toute la 1e partie, assez longue, Arsène Lupin est absent. C'est le capitaine Belval, héros de cette histoire, qui reçoit une grande partie de sa personnalité et de sa gouaille. Puis le gentleman cambrioleur entre (enfin!) en scène, reprend à Belval tout son charisme, laissant celui-ci un peu exsangue et dépourvu d'intérêt. Lupin devient alors le personnage central de l'histoire, le seul à même d'affronter l'adversaire machiavélique contre lequel la lutte a commencé dès les 1es lignes.

Et là est le plus gros point négatif de cette histoire: Arsène Lupin n'est pas un personnage à part entière, mais avant tout un Deus ex Machina, qui dénoue tous les fils de cette intrigue trop compliquée pratiquement du seul fait de sa présence. Sans doute n'était-il pas possible de faire autrement pour Maurice Leblanc, condamné par son public à ressortir systématiquement son personnage-phare à chaque nouveau roman. On peut alors se retrouver avec la plus inextricable des intrigues, l'apparition de Lupin est magique. Rien ne lui résiste. Inutile, donc, la plupart du temps, d'expliquer comment il comprend le pourquoi du comment, puisque le lecteur a toute confiance en son génie. (...)
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Un grand Lupin qui m'a piégé au début. Partice Belval est blessé de guerre, il est en convalescence à Paris, soigné par une charmante infirmière, maman Coralie. Quand il surprend un complot visant à l'enlever, il intervient avec ses amis pour la sauver. Son intrépidité, sa rapidité d'esprit et d'analyse m'ont fait croire un instant que Lupin se cachait derrière Belval. Mais même si Lupin peut prendre de multiples identités, il ne peut pas cependant apparaitre avec une jambe en moins.
Son ami Ya-Bon (eh oui!! Maurice Leblanc est victime de son époque, cela se traduit par les discours patriotiques et l'influence de Banania sur son temps) fait appel à Lupin, et là, tout bascule.
En effet, à côté de lui, Patrice Belval semble devenir un légume intellectuel, et il ne peut plus aligner deux idées logiques comme dans la première partie du roman. Il tombe dans tous les pièges tandis par son adversaire. Tandis qu'évidemment Lupin a tout compris en deux minutes. le lecteur aussi (la permutation Essares / Siméon semble vite une évidence). Cette supériorité lupinesque (oui, je sais, c'est un néologisme, mais je trouve que cet adjectif lui va bien) m'énerve, mais je ne peux pas m'empêcher d'y revenir, rien que pour essayer de comprendre le fonctionnement de sa réflexion.
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Un des deux grands LUPIN, avec "Les dents du tigre".
Le roman est scindé en deux parties très distinctes, et Lupin n'est présent que dans la seconde.
La construction du roman est donc curieuse pour un Lupin: la première partie nous conte l'histoire d'un crime abominable, le désarroi des protagonistes, la joie cupide et malsaine de l'affreux de service.
Lorsque Lupin intervient, magie, tout s'éclaire ! Il y a du Méliès ou du Houdin dans ce Lupin là.
Le capitaine Belval est parfait dans son rôle de jeune beau un peu idiot mais sympathique (une nature droite, mais pas très futé!) la belle fragile à souhait, l'affreux presque le plus effarant que Leblanc ait mis en scène et Lupin... Lupin trompé, Lupin frappé, mais Lupin qui sauve la belle et son amant, dénoue les fils de la conspiration pour finir par donner l'or à la France, le vrai Lupin, le seul Lupin, le Lupin éternel !
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J'ai bien apprécié cette aventure mais pour des raisons inhabituelles car Arsène ne figure qu'en deuxième partie et même s'il a la verve et le talent habituel, le personnage laisse moins son empreinte que de coutume. Par contre Leblanc a concocté ici une intrigue magistrale dans laquelle je me suis perdu avec plaisir.. L'action ne manque pas, les rebondissements fusent, les personnages sont imposants, le rythme trépidant. Bref, tous les ingrédients pour en faire un divertissant moment de lecture sont réunis et les insolences de notre héros m'ont, encore une fois, accroché un sourire béat.
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Même si je l'ai lu d'une traite, j'ai été déçue notamment de ne voir apparaitre Lupin que dans la seconde partie. La première partie est longue et légèrement mièvre. Amour amour, je t'aime tant.... Patrice, capitaine soigné à l'hôpital est amoureux fou de maman Coralie, infirmière. Mais voilà qu'un complot la menace. Bref, Patrice jouera le rôle de héros qui va la sauver.

J'ai trouvé que Patrice était un peu idiot car en effet, J'ai deviné très rapidement qui était Simon, (l'homme qui a provoqué la rencontre Coralie-Patrice) au moment où il s'apprête à les tuer. Alors pas étonnant que Lupin l'ait deviné aussi. Comme le nez au milieu de la figure. En outre, Lupin trouve trop facilement les indices. J'ai quand même été heureuse de le retrouver après si longtemps.
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Une nouvelle intrigue mettant en scène Arsène Lupin qui cette fois va intervenir dans une énigme mystérieuse afin d'aider l'ami d'un ami. Les rebondissements et révélations sont comme de coutumes prenantes et surprenantes, et bien que Arsène Lupin d'intervienne qu'après environ la première moitié du livre, son rôle est de grande importance. Cependant j'ai l'impression que le gentleman cambrioleur, au fil de ses aventures, se se fait de plus en plus le double d'un Sherlock Holmes ou d'un Hercule Poirot et s'éloigne ainsi de plus en plus du célèbre et facétieux cambrioleur qu'il était à l'origine. Il n'est plus qu'un redresseur de torts, certes toujours aussi ingénieux et dominant, mais on s'éloigne de ce qui a fait le charme de ses débuts. La lecture est tout de même agréable et je continuerai ma série des Arsène Lupin avec le prochain sur la liste : ''L'Île aux trente cercueils'' d'ici quelques mois ou l'année prochaine au plus tard.
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Cette histoire publiée initialement en 1918 est évidemment datée par certains côtés – qui, désormais, oserait appeler un ancien combattant sénégalais, défiguré, Ya-Bon ? Et qui oserait, surtout, en faire le souffre-douleur consentant d'un capitaine de l'armée française ? -. Pas De téléphone portable, pas de bases de données ni de dark-web, pas de course-poursuite – enfin, si… en péniche et en barque ! -.

Et pourtant, à aucun moment on ne se dit « aille, ça a quand même sacrément mal vieilli… ». Certes, on assiste à une représentation en costumes, les hommes – même lorsqu'ils ne sont pas décrits – semblent porter le haut-de-forme et être sanglés dans un costume trois-pièces. Mais l'intrigue est ciselée juste comme il faut.

En même temps, Maurice Leblanc savait jouer sur des intemporels. Il nous narre ici une histoire d'amour, de haine, de trahison, de vengeance, avec, à la clé, un trésor de 300 millions en or… Qui y résisterait ?

Et, survolant toute cette histoire, un génie. Génie qui, après avoir longtemps recherché son propre profit, sans se départir de sa légendaire élégance, met ici ses talents au service de la France. On peut supposer que c'est en partie l'époque qui voulait cela… on imaginerait mal, alors que la Première Guerre mondiale faisait rage, voir le gentleman se préoccuper de son seul intérêt. Et, probablement, ce choix fait par Maurice Leblanc a contribué à ce que son héros devienne un véritable mythe, comme une incarnation d'un certain esprit français… Héroïque et tragique, étincelant et sombre, humain et cynique, c'est comme un condensé de nos contradictions qui s'étale sous nos yeux.

Est-ce que j'aime Arsène Lupin ? Oui ! Est-ce que je vous invite à le redécouvrir sous ses traits originaux – même ceux qui ont adopté la série – ? Dix fois oui ! Est-ce que le triangle d'or mérite de rejoindre votre PAL ? À mon avis, cent fois oui ! Alors n'attendez pas !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Le Capitaine Patrice Belval, blessé de guerre -nous sommes en 1915- s'est épris de maman Coralie son infirmière. Lorsque celle-ci est menacée d'enlèvement, le valeureux officier, assisté de ses copains mutilés, clopine à la rescousse de la ravissante garde-malade. Les péripéties s'enchaînent et d'étranges silhouettes semblent graviter autour de la mystérieuse Coralie : un étrangleur sans pitié, un mari cruel, un ténébreux majordome... S'y ajoute une déconcertante pierre tombale, une fortune en or et un triangle sibyllin. Heureusement Arsène Lupin veille.

Invraisemblable d'un bout à l'autre, gavé de coups de théâtre et autres retournements de situation, cette aventure lupinienne est dans l'ensemble très décevante. Pléthorique, le roman perd en subtilité ce qu'il semble vouloir gagner en rebondissements.

On le lira par curiosité, pour y humer le fumet d'une époque avec ses gueules cassées (vibrant plaidoyer pour une juste réhabilitation de ces hommes détruits), ses voiles bleus dévoués, l'outrance des personnages (dans le mal comme dans l'angélisme) et ses topoï littéraires d'alors (Levantins sournois et nègres bon enfant). La figure de Ya-Bon, le tirailleur sénégalais hilare, est traité avec une condescendance inimaginable aujourd'hui.

Tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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