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4,27

sur 1520 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très beau livre qui se lit facilement et dans lequel on apprend beaucoup sur le destin d'une famille coréenne immigrée au Japon. Je ne savais pas que les Coréens sont autant discriminés par les nippons, exactement de la même manière que les immigrés sont discriminés en Europe.
On s'attache à tous les personnages, on les suit avec tendresse. le récit est puissamment évocateur d'une époque, d'un milieu. Je me suis seulement un peu lassée à la fin mais j'ai terminé sans difficulté. Si vous aimez apprendre tout en vous attachant à des personnages, si vous voulez découvrir davantage à la fois la culture coréenne et la culture japonaise, je vous recommande cette lecture.
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Une très belle lecture qui raconte l'histoire d'une famille coréenne de 1920 à 1989. Une fresque familiale qui n'est pas tendre avec ses personnages dont la vie est bien difficile. On en apprend un peu plus sur la Corée,(ancienne colonie) le Japon, et ces coréens qui ne sont ni Japonais, ni Coréens….
Une vie dure est décrite pour les femmes, les hommes ne sont pas épargnés non plus mais quand même un peu moins.
Le style est simple, se lit vite et le temps semble s'effacer à suivre ces aventures. On se surprend à espérer, rarement à sourire, et surtout à s'attacher aux personnages. Néanmoins même s'ils subissent tant leur vie, leurs traditions je n'ai pas eu de larmes car leur résilience est très grande.
Voilà donc une belle lecture , quia attendu longtemps dans ma PAL, mais que je ne regrette pas .
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Le « Pachinko » est un endroit où l'on joue à des appareils à billes entre flippers et machines à sous.

Dans cette saga familiale, qui se découpe en trois époques (Livre I : 1910-1933, Livre II : 1939-1962, et Livre III : 1962-1989), nous découvrons la vie de trois générations de coréens qui s'installent au Japon où ils ne sont pas les bienvenus. du destin de la petite Sunja à celui de son petit-fils Solomon, l'auteure nous fait voyager et découvrir un douloureux exil qui s'étendra sur huit décennies et quatre générations.

Les + : l'écriture riche et détaillée. le récit très documenté. L'autrice nous emporte dès les premiers mots, aux côtés de Yangjin, Hoonie, Sunja et les autres, des personnages attachants. le thème très actuel de la difficulté d'intégration des immigrés en pays étranger : comment trouver son identité quand on est rejeté par son pays d'origine et mal intégré dans le pays d'accueil ?

Les - : parfois un peu trop de détails, on peut se perdre dans les multiples personnages.
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4- Une magnifique histoire de famille qui continue sur plusieurs générations et qui est vraiment centrée sur ses personnages.
Oui le récit relate aussi la situation du Japon et de la Corée à ces époques mais aucun personnage principal n'est directement lié aux évènements "connus" de l'histoire de ces pays mais sert seulement de contexte à l'histoire et j'ai trouvé que cela avait été réalisé à merveille.

La plume est douce au possible, même lorsqu'elle relate des horreurs et amène une sorte de poésie mélancolique à l'histoire terrible de la famille que nous suivons dans ses joies mais surtout ses peines au cours des années.

Cette histoire c'est surtout une leçon de résilience sur des personnes qui n'avaient pas le choix que de continuer à se battre et à vivre.
Presque un coup de coeur mais certains passages étaient superflus et ralentissaient le rythme du récit.
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Le roman suit la vie quotidienne d'une famille coréenne sur 4 générations. Tout démarre avec Yangjin qui tient une pension avec son mari à Yeongdo. Ils ont une fille Sunja. le mari décède et Yangjin se retrouve seule à travailler dure et à subvenir aux besoins de son foyer.

Début des années 30, Sunja est devenue une jeune femme courtisée par un riche étranger et tombe enceinte. Il est marié et elle refuse de devenir sa maîtresse. Elle épouse alors un pasteur coréen se rendant au Japon.

À cette époque la Corée est sous domination coloniale japonaise. Les coréen immigrants au Japon sont nombreux et sont très mal considérés et subissent du racisme.

Le roman a le mérite de retranscrire fidèlement les us et coutumes de l'époque et de mettre en lumière la situation des "Zainichi", les Coréens du Japon ayant émigrés durant la période coloniale et leurs descendants. Les femmes occupent un rôle primordial et font preuve de courage et de résilience. Elles portent la famille à bout de bras. C'est une belle saga familiale intéressante.

Cependant je me suis plus sentie spectatrice que lectrice. Je n'ai pas été complètement immergée par les situations difficiles que rencontrent les protagonistes. de longues années passent, ils grandissent ou vieillissent mais je ne me suis pas attachée à eux et à leur destin. Je trouve que la famille a vécu un peu trop de drames.

La fin du roman est une déception pour moi. Alors que le livre est dense et détaillé, l'histoire se finit abruptement.

C'est donc une lecture en demi-teinte, peut-être que j'en attendais trop compte tenu du succès du livre.
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J'ai passé un bon moment et je garderai surtout en mémoire le personnage de Sunja, de son mari ainsi que celui de sa belle-soeur.
Je reste un peu "sur ma fin" pour une raison : comme c'est à Sunja que je me suis le plus accrochée, le fait qu'on parle beaucoup moins d'elle dans la dernière partie (puisque ce sont ses fils qui sont mis en avant) m'a fait décrocher.
La palette de personnages proposés est très intéressante et, le côté psychologie des personnages est bien travaillé. Un gros plus quand beaucoup de non-dits subsistent et qu'il faut se fier à ce que les personnes renvoient.

Au-delà de l'histoire de la jeune fille naïve qui tombe enceinte, le livre parcourt des thématiques qui m'ont tout de suite accrochée : la guerre, la violence des Japonais envers les Coréens, la pauvreté…
Les sujets sont bien amenés et même si, j'aurais préféré un peu que ce soit un peu plus approfondi, je dois reconnaître que l'autrice a su amener l'essentiel de ces sujets dans le cadre de son roman.

Sans être un coup de coeur, c'est un roman que j'ai pris plaisir à lire et que je conseillerai à celles et ceux qui aiment les thématiques historiques très romancées.
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Une saga familale sous trois générations (1910-1980) sous fond de conflit Corée/Japon.
Ce livre est assez consistent mais se lit bien. Il traite de la position difficile des émigrés Coréens au Japon (même après plusieurs générations intégrées) et parle assez longuement des jeux de hasard au Japon : les pachinko.

Je suis mitigé quant à ce livre, même s'il a des longueurs, et que l'histoire narrée tient difficilement debout, il n'en reste pas moins que les personnages sont attachants, que l'écriture est fluide, et qu'on a envie de continuer à défiler les pages.

Ne pas manquer le tout dernier chapitre, où l'auteur écrit comment elle a eu des difficultés à se faire éditer, et comment elle s'est renseignée auprès de Coréens exilés au Japon sur leur situation, leur parcours, etc.
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Avec Pachinko, venez découvrir soixante-dix d'histoires. Histoires avec un grand H. C'est une totale découverte pour moi qui ne connais très peu les pays asiatiques, et plus particulièrement La Corée du Sud et du Nord et le Japon.

Un récit riche en couleurs, en personnages fort en déterminisme. Une plume addictive qui permet de mettre en avant la sagesse, l'humanité mais aussi la souffrance et la cruauté humaines.

La vie de ces personnages est chaotique néanmoins l'autrice traite cela avec sagesse, délicatesse et empathie.

Des notes de bas de page auraient pu enrichir le texte afin de pouvoir s'immerger et de mieux comprendre les moeurs et coutumes. Ça m'a beaucoup manqué.

Envie de voyager au Japon avec moi ?

Bon mercredi
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Voilà un bon moment que je ne m'étais pas replongé dans une fresque familiale et j'ai plutôt apprécié ce voyage coréano-japonais !

J'avais déjà lu et vu plusieurs documentaires sur ce pan de l'histoire coréenne et japonaise alors j'étais encore plus curieuse d'en apprendre un peu plus grâce à ce roman.
Malheureusement, de ce coté-là, Min Jin Lee ne s'est pas appesanti préférant narrer en filigrane L Histoire à travers la vie et la descendance de Sunja.

La première partie du roman m'a beaucoup plu car on a découvert Sunja, enfant, vivant les dernières années de sa vie sur le sol coréen avec autant de naiveté et de bonheur que peut être l'enfance. Puis c'est à travers ses yeux que l'on voit arriver la domination japonaise puis l'exil quasiment forcé car se retrouvant enceinte après avoir succombé aux sirènes de l'amour d'Hansu, elle n'aura d'autre choix que de fuir au Japon avec un homme providence qui lui assura une sécurité aussi petite que possible !

Et c'est ainsi que l'on découvre les bidonvilles coréens aux portes des grandes villes japonaises et qui de part leur misère ont fini par avoir, malgré eux, une réputation infondée et injuste.
Mais pas seulement car si les coréens riches peuvent s'assurer une place plus charitable; grâce à leurs connections avec les hautes sphères japonaises, il y aussi ces japonais laissés pour compte qui vivent tout de même à leur coté.

Et en cela, le roman est très riche d'informations sur les conditions de vie de ces exilés qui tout le long de leur vie n'auront jamais eu la possibilité ni de rentrer en Corée (car entre mort prématurée, misère et mépris de la classe aisée restée là-bas ne tolérant pas leur double nationalité le retour est impossible) ni d'être accepté comme partie intégrante des citoyens japonais car jugés comme des exilés sans possibilité d'ascension pour peu que les connections familiales ou relationnelles ne le leur permettent pas...

Et en cela, le roman devient universel car pour peu que l'on soit immigré dans un pays ou que l'on soit enfant ayant double ou triple appartenance, "l'identité" est une chose totalement abstraite et arbitraire pour peu que l'on soit assigné à être ceci ou cela juste parce que l'on vient de telle ou telle famille, que l'on a telles ou telles origines....
Universel et toujours d'actualité malheureusement !

Dans les autres chapitres, Sunja n'est plus au 1er plan et laisse la place à celles de ces fils dont on suit l'enfance, l'adolescence puis l'âge adulte pour clore avec celle des petits-enfants.
Ce parti pris de changer les protagonistes en se focalisant sur la descendance est en soi plutôt intéressante car cela permet aussi de changer de mentalité, de vision sur le monde. Car si Sunja est une coréenne déracinée; ses enfants grandissent au Japon et vont donc soit s'intégrer soit au contraire se rebeller contre ce pays inhospitalier.
Et c'est encore plus édifiant avec la vision du petit-fils qui lui n'a pas connu la guerre et part même étudié aux Etats-Unis mais qui malgré tout, porte en lui des bagages qui ont leur importance quant à ses choix de vie.

Mais là où l'épopée de Sunja était captivante et prenante, celle de ses descendants semblent plus superflues, moins emballées. Les réflexions sur leur double appartenance, sur leur choix intellectuel ou leur volonté d'exister restent intéressantes mais j'ai eu moins d'intérêt à les suivre.
Et je pense que d'avoir mis de coté Sunja et Hansu, ne leur donnant que des rôles mineurs durant ces chapitres a crée une sorte de décalage dans le rythme du roman.

Mais Pachinko reste assurément un livre riche, très fort et il a le mérite de mettre en lumière ce rapport très complexe qui existe encore aujourd'hui entre le pays des matins calmes et celui du soleil levant !



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[Lecture dans le cadre d'une masse critique] Mon avis après avoir lu un quart du livre (Sunja arrive au Japon).
J'aime beaucoup l'histoire de Sunja. Je ressens le déchirement de quitter le Japon. le roman avance doucement, il n'y a pas d'action, juste la vie de cette jeune femme.
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