Pachinko

Une lecture addictive, fluide et imprégnée de valeurs fortes. Une plume qui mélange la réalité sans fard avec une forme de pudeur.
Vous ne trouverez pas de « sensationnalisme » ou mélodrame excessif dans ces pages, malgré des évènements difficiles.

Cette sobriété permet de révéler toute la puissance du récit. À travers le destin et les choix d'une famille, j'ai découvert une partie de l'Histoire.
Le livre a beau paraître épais, j'ai plongé sans souci dans la trame et les pages ont défilé à toute vitesse. 
Une lecture qui m'a apporté émotions et réflexions.



Un sentier à prendre sans hésitation !
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Parfois, sur notre parcours littéraire, le destin place entre nos mains un trésor insoupçonné. Grâce à ce livre, j'ai eu l'opportunité de m'immérger culturellement, géographiquement et émotionnellement au sein d'une communauté que je ne ne me suis jamais donné l'opportunité d'explorer. Pachinko, d'une richesse historique indéniable, explore les méandres de l'âme humaine qui pousse certains individus à considerer ses semblables avec supériorité et mépris. Bien que les époques soient différentes, les problématiques soulevées restent d'une actualité déconcertante et cela me questionne sur la capacité de l'être humain à évoluer au fil du temps tout en répétant inlassablement les erreur du passé. Um roman fort en émotion grâce à ses nombreux personnages dont les destins entremêlés nous font affronter avec eux la dureté des épreuves de la vie. La femme y occupe également un rôle crucial. Indissociable de la douleur, elle y endure la souffrance comme une malédiction à laquelle elle ne peut échapper. le seul petit bémol, selon moi, reste la rapidité de la fin. Je m'attendais à ce qu'elle corresponde au reste du roman, bien plus exhaustif tout au long de la narration.
Je garde un merveilleux souvenir de cette lecture qui n a eu cesse de me transporter et m'émouvoir !

C'est un roman à la fois doux et entrainant, la plume permet de se laisser porter sur quatre génération d'une vie de famille, avec des moments joyeux et d'autres plus triste.
J'ai apprécié cette oeuvre à la fois pour le côté historique que l'aspect roman. Cela m'a permis de découvrir un univers sur lequel je ne m'étais jamais intéressée auparavant.
Il ne faut pas s'effrayer par le côté "brique" de l'ouvrage, car les pages glisserons entre vos doigts.

J'ai mis un certain temps à terminer Pachinko ! C'est un gros livre avec beaucoup de détails, de personnages et l'histoire se déroule sur plusieurs décennies et générations. Pour vous donner une idée de mon ressenti voici ma première pensée lorsque j'ai refermé ce roman : “C'est fou ce qu'un exil peut engendrer comme souffrances et sur tant de générations.”

Le roman explore beaucoup de thème à travers la famille de Sunja : l'identité, la famille, l'immigration, la discrimination, la résilience… L'aspect historique est très intéressant, j'étais assez ignorante de la colonisation japonaise en Corée et de ses conséquences mais j'ai beaucoup appris.

La structure du roman est particulière. Plusieurs années s'écoulent entre chaque chapitre, ce qui peut perturber le lecteur, surtout lorsqu'il se termine sur un drame et que le chapitre suivant se déroule 5 ans plus tard. La plume de Min Jin Lee est dure, directe. Elle annonce les faits tels qu'ils sont, sans enjoliver ni exagérer. Elle aborde une naissance de la même façon qu'un décès et ne s'attarde pas sur les détails. Les événements sont suffisamment tragiques.

En bref, Pachinko est une histoire familiale émouvante et un récit historique sur l'expérience des Coréens vivants au Japon. Il ne pourra pas plaire à tout le monde mais c'est une histoire qui mérite d'être lue.
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Sur fond de fresque nippo-coréenne du début des années 1900, cette émouvante saga familiale coréenne est une vraie réflexion sur l'immigration coréenne au Japon, et plus généralement sur l'immigration et l'intégration des minorités. L'autrice nous livre un récit en toute sobriété où se côtoient de belles valeurs : partage, pardon, courage, solidarité et abnégation.

Fort de son succès, le roman a été adapté en série coréenne sur la plateforme Apple TV (8 épisodes à ce jour, la saison est actuellement en cours de tournage). L'occasion parfaite de replonger dans cette histoire, car la série est très réussie ! Contrairement au roman qui reste chronologique, la série met en perspective la vie des différents membres de la famille de façon entremêlée et approfondit le portrait de certains personnages.

Un vrai coup de coeur ! J'ai très envie de se lancer dans le nouveau roman de l'autrice, la famille Han, mais quel pavé !

Au début des années 1930, Sunja, dix-sept ans, tombe amoureuse d'un riche étranger Hansu. le jour où elle lui annonce sa grossesse, il lui révèle qu'il est déjà marié et père de trois filles au Japon. Il ne peux donc pas l'épouser mais lui propose de devenir sa deuxième femme, celle de Corée.
Sunja refuse d'entacher la réputation de sa famille et accepte d'épouser Isak, un pasteur chrétien coréen qu'elle connaît à peine mais ce dernier s'engage à reconnaître et à élever son enfant. Chacun trouve un intérêt dans cette union qui sera le début d'une jolie saga familiale qui s'étend sur huit décennies et quatre générations.
Une magnifique familiale dans l'Histoire que je recommande : on découvre la chronologie entremêlée de la Corée et du Japon au travers de l'exil des Coréens où ils ne seront jamais intégrés malgré tous les efforts de la communauté. Pour s'en sortir, le pachinko (mélange de flipper et de machine à sous) représente le commerce idéal pour échapper à la pauvreté.

« le destin d'une femme est de souffrir »

Pachinko. Histoire qui s'étend sur 4 générations de 1910 à 1989 : Yangjin, Sunja, Noa et Mozazu, Solomon. Min Jin Lee raconte avec justesse l'annexion du Japon par la Corée jusqu'à la capitulation du Japon en 1945. Ici, elle y raconte la guerre où la pauvreté sévit, les coréens doivent être irréprochable aux yeux des dirigeants japonais pour ne pas être persécutés. Il est aussi questions de préjugés et de discriminations. Suivant le destin de chaque personnages, nous y rencontrons de l'amour, de l'espoir, de la solidarité.

Ce roman est composé de trois parties. Des 3, j'ai préféré la 1ère partie car en commençant cette lecture, j'ai été tout de suite séduite par le chant des mots. Au début, l'autrice décrivait avec finesse et « lenteur » les décors et les émotions. Je ne dis pas que le début est lent, au contraire, l'intrigue est finement bien construite et dense, mais en comparant les 2 dernières parties, le rythme d'écriture est différent. Toutefois, l'écriture est à la fois intime et poignant. Honnêtement, je pensais que ce roman allait être un coup de coeur. Néanmoins, j'ai passé une excellente lecture en compagnie de Sunja et de kyunghee, des femmes fortes et déterminées à survivre en travaillant d'arrache-pied pour subvenir aux besoins de la famille. Ainsi que Noa et Mozazu, deux caractères bien distincts qui ont su surpassé l'harcèlement qu'ils subissaient à l'école pour cause de leur origine.

Une magnifique fresque familiale que je conseille vivement de découvrir.

Lorsque Sunja découvre à l'âge de 17 ans qu'elle est enceinte d'Hansu, un riche étranger de 20 ans son aîné, elle décide de tout quitter afin d'éviter le déshonneur pour sa famille. Elle va alors épouser Isak, un jeune pasteur chrétien qui s'engage à reconnaître son enfant et ils quittent tous deux la Corée pour le Japon marquant ainsi le début d'un exil qui s'étendra sur quatre générations.

Dans Pachinko, Min Jin Lee explore à travers le destin de cette famille coréenne des thèmes forts : guerre de Corée, occupation japonaise, racisme et persécution.
J'ai découvert cette partie de l'histoire que je ne connaissais pas du tout, et malgré le côté sombre des sujets abordés dans son roman, Min Jin Lee les traite avec une certaine douceur.
Cette famille se bat pour survivre dans un pays étranger, confrontée à des difficultés financières et morales. Entre humiliation, stigmatisation, honte, acceptation et compassion, les personnages soigneusement choisis luttent pour trouver leur place dans une société qui les rejette.

J'ai beaucoup apprécié cette lecture qui nous plonge dans une certaine ambiance dès le début. Ce roman est essentiel pour apprendre et comprendre les véritables difficultés qu'ont vécues les Coréens pendant l'occupation japonaise.

L'oeuvre a été adaptée en série avec une première saison sortie en mars 2022, j'ai hâte de la découvrir.

Je me suis lancée dans cette lecture suive aux avis mega positifs que j'avais pu voir sur insta. de plus je suis passionné par la Corée depuis plus de 10 ans donc raison de plus pour m'y atteler.

J'ai adoré découvrir ce côté de l'immigration coréenne au pays du soleil levant, je n'avais aucune connaissance sur le sujet donc j'ai trouvais super intéressant.

On vas suivre au début du récit Sunja une jeune fille assez naïve, qui vas être amener à partir au Japon et on y suivra des péripéties ainsi que celle de toute sa famille.

C'était très chouette de découvrir cet saga familial on vas y aborder beaucoup de sujets à forte résonance tel que l'immigration, la guerre, la condition des femmes…

J'ai passé un agréable moment aux côté de cette famille pleine d'amour. Bien que les individus qui la composent peuvent être maladroits avec leurs sentiments et vouloir trop donner.

Une saga familiale et historique très intéressante. Ayant vécu en Corée et m'étant beaucoup renseignée sur les relations sino-coréennes lors de la seconde guerre mondiale, j'ai apprécié de découvrir l'histoire des années pré-deuxième guerre mondiale.
Le livre se dévore puis le rythme se calme progressivement. Il n'en reste pas moins que j'ai beaucoup apprécié cette lecture même si j'ai peiné à la fin, les drames personnels des protagonistes me paraissant soudain quelque peu indigestes et "too much".