Sous le sceau de l'hiver

La couverture m'indiquait une histoire glaciale, un peu fantasy/fantastique, mais je ne m'attendais pas à une histoire aussi dure. C'est à cause de ma mauvaise habitude de ne pas lire les résumés, parce que j'aurais pu me rendre compte que ce texte allait me percuter.

Cette histoire c'est celle de Camille, Camille est non-binaire et intersexe et c'est tellement rare d'avoir ce genre de personnage dans une histoire que ça mérite d'être soulignée. Merci à l'autrice d'avoir crée Camille et pas seulement pour ça. Mais parce que Camille est tout simplement adorable, j'ai passé mon temps à avoir envie de prendre Camille dans mes bras. Un personnage aussi gentil et doux a fait du bien à mon petit coeur, même si Camille vit des choses difficiles. Ael doit survivre dans une société qui déteste la différence, et c'est dur.
Cette histoire c'est aussi celle de Virgile. Virgile drogué jusqu'aux yeux, qui n'a que pour unique famille un oncle qui le bat et se sert de lui. Virgile qui n'a qu'un souhait : en finir une bonne fois pour toute. Ne plus souffrir, ne plus ouvrir les yeux. Virgile est touchant lui aussi, d'une autre façon. Il est plus dur, sa carapace l'entoure, mais au fond c'est un chamallow et il m'a fait beaucoup de peine.

Virgile va rater son suicide et la reine de la cours de l'hiver va lui ordonner de trouver le coupable de la disparition des Faës de l'été, en échange de quoi il pourra mourir. Virgile n'a aucune volonté à mener l'enquête mais sa route croise celle de Camille et ael est bien décidé.e à l'aider. Pour l'enquête et pour tout le reste, parce que Camille a le coeur sur la main (oui vous aurez compris mon amour inconditionnel pour ael).

L'histoire est brutale mais il y a des moments doux aussi, la façon dont Camille communique avec les Faës, et aussi sa relation avec Virgile qui évolue et qui est très belle. Les deux vont vivre les montagnes russes et ne sont aidés que d'eux-mêmes pour trouver la vérité avant que la guerre n'éclate. Comme d'habitude, les humains sont ceux qui foutent le bordel. J'avoue avoir deviné quelques trucs sur l'intrigue, soupçonné ce qu'il se passait, mais il y a une révélation qui m'a prise de cours et j'étais contente. À la fois d'avoir deviné certaines choses, mais aussi de m'être fait avoir pour une autre.

J'ai adoré cette lecture, mais tellement. Mon coeur s'est serré de nombreuses fois. Pour Camille. Pour Virgile. Pour ces deux-là qui se battent même si des fois le combat paraît perdu d'avance. Ensemble ils vont devenir plus fort, et leur relation est une véritable pépite. Je les ai aimé d'amour tous les deux, ils m'ont tellement touché, ému jusqu'aux larmes. Ils m'ont fait vibrer. J'ai aussi eu peur pour eux, peur avec eux. Une histoire magnifique, qui mériterait vraiment d'être plus connue, car elle sonne juste même si elle peut faire mal.

Je l'ai terminé en pleurant (mais pas trop parce que j'étais au travail) tellement j'étais émue et touchée. Je recommande ce livre à mille pourcents. Bon par contre faut avoir le coeur bien accroché car les sujets peuvent être sensibles et heurter. Ca parle quand même de suicide et de toxicomanie, ainsi que d'intolérance.

En bref, beau et percutant !
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Bon, le titre et la couverture ont attiré mon attention, puis ça a été le résumé…
J'ai pris une claque dans la figure. J'ai retenu mon souffle jusqu'au bout de ma lecture, je me suis beaucoup attachée à Camille et à Virgile. Par certains traits de la personnalité de Camille, je me suis reconnue en ael. Certes, leurs attitudes et personnalités respectives peuvent paraître extrêmes, mais pour avoir connu des personnes comme aels – moi-même étant un peu de cette trempe –, ce n'est pas, selon moi, si étrange.
J'ai vu passer une remarque comme quoi un personnage ne peut pas « cumuler » plusieurs thématiques. Sauf que je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas. Des personnes trans et/ou non-binaires, atteintes d'une maladie chronique, racisées et/ou intersexes et/ou aroace/homosexuelles et/ou autres, il y en a « beaucoup » (je me comprends)… Simplement, il s'agirait d'ouvrir un peu les yeux dessus. Désolée, c'était mon petit coup de gueule ^^. Ce n'est pas si déconnant.
Pour ce qui est des thématiques sensibles abordées par l'autrice, n'étant pas concernée, je n'affirmerai pas que c'est parfait. Mon regard est sans doute biaisé, mais j'ai trouvé qu'il y avait une certaine justesse, l'autrice a fait preuve de beaucoup de délicatesse. Les personnes concernées en parleront bien mieux que moi (et peut-être qu'elles ne seront pas d'accord, et c'est bien aussi ^^).
Il est vrai que l'on s'attarde beaucoup sur la psychologie des personnages et un peu moins sur l'enquête à propos des Chevaliers disparus en elle-même, après, ce n'est pas quelque chose qui me dérange outre-mesure, j'aime cet angle de lecture. Je sais que cela peut en déranger certain.e.s, après, il ne s'agit pas d'un défaut, mais d'un choix de l'autrice.
Bref. Une très belle lecture pour moi, en somme.

J'ai découvert ce roman un peu par hasard, et notamment parce qu'il se prête bien à la saison.

Ce que j'ai beaucoup aimé avec cette histoire, ce sont les personnages principaux qui rythme le récit. Leurs personnalité complexe apporte beaucoup. On le sait dès le début du roman, ils sont brisés chacun à leur manière, et les voir tenter de guérir contre toute attente, c'est vraiment touchant. de plus, grâce à eux l'autrice peut se permettre d'évoquer des sujets complexes.

En effet, bien qu'ils ne soient pas au coeur du roman, ces failles marquent à blanc leur relation. Ainsi, c'est le prétexte parfait pour faire passer un message d'amour en rapport même avec la nature profonde de l'un des personnages. Néanmoins, il existe une histoire qui apporte un vrai attrait pour le récit. le rythme qu'elle propose est intéressant : son irrégularité est un véritable punch pour le récit.

C'est donc un roman intriguant et porteur de nouvelles idées

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Coup de coeur pour les personnages de ce roman qui apportent une touche de fraîcheur dans le paysage habituel des personnages de roman.

Nous sommes dans un monde régi par deux cours : celle de l'hiver et celle de l'été. Pour régler un conflit entre ces deux cours, deux personnages pas vraiment destinés à se rencontrer vont devoir s'allier : Virgile et Camille.

Leur relation évolue avec plaisir au fur et à mesure de l'intrigue.

Dans un monde où humains et faës cohabitent tant bien que mal, Virgile, un changelin drogué et désespéré, tente de se suicider. Medb, la reine des faës de l'Hiver, le sauve contre son gré. S'il veut mourir, il n'a d'autre choix que d'enquêter pour elle. Des chevaliers de la Cour d'Eté ont disparu sans laisser de trace et tout accuse Mebd. Camille, rencontré.e par hasard, et Virgile devront tout mettre en oeuvre pour préserver la paix entre le monde humain et celui des faës.

⚠️tentative de suicide / addiction à la drogue ⚠️

Si j'ai adoré cette histoire, il y a malgré tout de nombreux sujets sensibles qui y sont traités. Avec bienveillance, toujours, mais quand même. La mention de suicide est assez présente tout comme l'addiction à la drogue. En effet, étant donné les conditions de vie Virgile (je vous laisse le plaisir de découvrir son ado-ra-ble cercle familial) il se sent mal dans sa peau et la drogue devient un échappatoire. Quant à Camille, et bien, ael est intersexe et non-binaire et cela suffit à rentre sa condition pas normal aux yeux de la société.

Perso je l'ai adoré. C'est un personnage fort, joyeux malgré ses blessures et ses insécurités.
L'autrice signe un roman engagé qui met en avant les minorités en donnant la parole à une personne non-binaire et intersexe. C'est au départ un peu déstabilisant car je ne suis ni l'un ni l'autre de ces cas et on dit toujours qu'il faut pouvoir se reconnaître dans un héros pour aimer l'histoire. Et bien non ! On met en avant des héros divers et variés et perso l'écriture inclusive ne m'a pas plus perturbé que cela : notre cerveau est assez intelligent pour comprendre et finalement cela se lit normalement.

Pour ceux qui s'attendent à trouver de la fantasy, oui mais non. L'univers fantasy sert de toile de fond à l'histoire : c'est exploité extrêmement bien pour servir l'enquête et nous plonger dans l'histoire MAIS ne vous attendez pas à plonger au coeur du monde des faes. Ce n'est pas un remake du Prince cruel.

Une très bonne lecture qui innove, une enquête qui nous tient en haleine et des personnages touchants.

C'est seulement le troisième roman YA Fantasy que je lis, je découvre petit à petit. Celui-ci m'a attiré par sa jolie couverture, le fait que ça soit un roman de fantasy français se passant à Paris et avec un personnage principal intersexe et non-binaire. le fait que ça soit une enquête me semblait assez accessible pour quelqu'un comme moi qui essaie de découvrir des romans fantasy YA.

Dans un Paris actuel, le monde n'est plus comme avant depuis que la magie et les faës ont été découvertes dans les années 90. le monde des faës par deux factions, la Cour de l'été par la Reine Titania et la Cour de l'hiver par la Reine Medb. Les humains et les faës se doivent cohabiter et l'entente est compliquée. C'est pour cela que l'Échiquier a été mise en place, un groupuscule qui gèrent les relations entre les faës et les humains mais voilà qu'ils sont fasse un problème de grande envergure dont ils ne trouvent pas de solution : des faës de la Cour de l'hiver ont disparus mystérieusement et la tension monte petit à petit...

On suit deux personnages bien différents qui se retrouvent à faire équipe pour découvrir où sont passés ses faës. On a d'abord Camille, un(e) étudiant(e) en 2ème année de fac ayant un lien un peu particulier avec les faës et qui souhaitent que la tension entre la reine Medb, qui accuse Titania d'avoir enlever ses enfants, et Titania se calme. Camille va croiser le chemin de Virgile, un jeune ado camé et au passé complexe qui se retrouve à être obligé par Medb de mener l'enquête.

J'ai dévoré ce roman ! J'ai tout de suite été charmé par l'univers, passé les 10-20 premières pages qui expliquent le monde, parfois décrit de manière un peu bourrus et lourd avec toutes les astérisques, et bien on rentre facilement dans l'histoire.

On est sur un récit divisé en deux points de vues, celui de Camille et Virgile, ce qui permet de voir l'enquête avancer avec leurs points de vues à aels et comment aels perçoivent les faës et le déroulement des événements.

Camille est une personne avec qui j'ai eu un peu de mal au début, j'avais du mal à savoir ce qu'ael pensait vraiment et ce qu'ael voulait vraiment. Mais c'est un personnage qu'on apprend à apprécier au fil des pages et dont on comprend certains souffrances sur son identité et sur le regard des autres. Ael est plein(e) de bonnes attentions et pas aussi naïf/naïve qu'on pourrait le penser, enfin comme je le pensais en tout cas.

Virgile est un jeune garçon avec beaucoup de blessures et un passé terriblement difficile. Il n'aime pas la vie, sa vie, ni les autres humains et pas plus les faës. Sa vie n'a été qu'une succession de choses horribles et quand il se retrouve à devoir mener cette enquête contre son gré, c'est la goutte de trop. Il se sent désemparé et pris au piège, comme si le sort s'acharner contre lui mais au final n'est-ce pas une seconde chance ?

Je trouve que la relation entre Camille et Virgile est super bien gérée, ce n'est pas trop rapide et leur rapprochement se fait très naturellement, ce qui rend certaines scènes très belles et touchantes. J'ai vraiment adoré leur relation, deux personnages avec des blessures profondes mais très différentes et qui ont besoin de quelqu'un pour les soutenir.

Pour ce qui est de l'enquête, elle m'a surpris à certains égards. Alors certaines choses se voyaient plutôt venir et sont de toutes façons plutôt clairement montrées, il n'y a pas un vrai suspens concernant certaines révélations mais il y en a une concernant certains personnages ou retournement de situations on va dire, sans spoiler bien sûr. Donc c'est à la fois simple et en même temps non.

Mais ça reste la relation entre les deux personnages, leur passé, leur évolution, leur secret, qui sont pour moi la force de ce roman. On a envie d'en apprendre plus sur Camille et Virgile et on s'y attache beaucoup. C'est en tout cas ce qui m'a le plus donné envie d'enchaîner les pages au fur et à mesure que l'histoire avance, pour voir comment leur relation va être avancée.

En bref, un joli univers, une histoire qui tient la route et qui se lit tout seul, un juste milieu entre drame, tension et sentiment bien maîtrisé dans un monde de fantasy qui ne nous perd pas trop au vu de ce qui se passe quand même dans notre monde. Et avec d'excellents personnages !

La situation est grave. Après une paix difficilement actée entre les Faës et les hommes, le monde faërique est en ébullition car des Chevaliers de la Cour d'Ete, dirigée par Titania, disparaissent les uns après les autres. Les deux Cours, Été et Hiver, sont donc en plein doute sur cette paix très fragile. Les hommes sont en effet les premiers suspectés par les Faës et la situation peut dégénérer à tout moment. La Cour d'Hiver, Medb, qui est elle aussi suspectée, prend les choses en main en sauvant un jeune Changelin qui s'était jeté d'un pont. En échange de sa vie, Medb lui demande de faire la lumière sur ces disparitions. Virgile se lance dans cette tâche quasi impossible. Changelin, drogué, dealer, n'a que peu de chances de réussir, mais sa route va croiser celle de Camille, proche de l'Echiquier, et qui va l'aider dans sa tâche. Ils n'ont rien en commun et pas les mêmes attentes mais cette alliance va pourtant s'avérer déterminante dans la traque des ravisseurs. Ils devront tous les deux s'ouvrir à leurs sentiments respectifs pour que leur rencontre se transforme en véritable lien de confiance et d'amitié qui leur permettra de réussir toutes les épreuves qui les attendent. La découverte d'une nouvelle drogue qui permettrait de voir les Faës est leur piste la plus sérieuse… Ils s'engouffrent dans la brèche, mais pourront-ils se sortir de cette aventure ? L'utilisation du pronom Ael, peu utilisé encore, rend la lecture initiale différente et plus complexe si on s'astreint à ne pas genrer le personnage principal lui même non-binaire. le prénom épicène Camille est tout à fait approprié pour cette narration d'un nouveau genre. Autour d'une histoire bien construite, le lecteur est plongé dans un monde où la cohabitation est loin d'être évidente ; qu'on soit Faë, Humain ou Changelin, la vie n'est pas facile. Cette histoire aborde de nombreux sujets, l'amitié, l'isolement, les diversités, les minorités, avec sagesse et beaucoup de bienveillance. Une histoire divertissante et fantastique menée par deux héros très différents, mais très attachants.
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Après avoir lu trois livres de Léa Silhol se déroulant dans l'univers de Cours Féeriques, et dont le personnage principal appartenait à l'Hiver, je n'ai guère été dépaysée avec Sous le sceau de l'Hiver de Hermine Lefebvre ! Pourtant, l'approche d'Hermine Lefebvre est très différente de celle de Léa Silhol. Là où la seconde nous plaçait du côté des Faes, Hermine Lefebvre s'attache à l'Humain. Dans son livre, les Cours cohabitent – difficilement – avec notre univers depuis 1990. Deux jeunes, Virgile et Camille, vont se retrouver à devoir s'épauler pour découvrir ce qui est arrivé aux chevaliers de Titania, reine de l'Été, avant qu'une nouvelle guerre n'éclate entre Faës et humains.

L'histoire est précédée d'un avertissement et de fait, au cours des premières pages, je n'étais pas très sûre de ce que serait mon avis final. Sous le sceau de l'Hiver aborde de front des thèmes très durs, et ce dès le départ : Virgile est dépressif, suicidaire et drogué. Sa narration, à la première personne, accentue de fait la difficulté à s'attacher à lui, alors qu'il rejette tout et tout le monde et fait preuve d'un caractère des plus antipathiques. En contrepoint, il y a Camille, dont la narration est à la troisième personne. Camille, sympathique, lumineux, mais qui souffre aussi. Camille se remet difficilement d'une maladie qui a laissé des séquelles aussi importantes que douloureuses. Camille est intersexe et non-binaire, ael peine à se faire accepter tel qu'ael est alors qu'hormis ses parents, tout le monde fait pression pour qu'ael choisisse d'être fille ou garçon.

Deux personnages aux caractères très différents, mais confrontés à des épreuves. Deux personnages que les événements vont forcer à faire équipe, à contre-coeur pour Virgile qui ne cesse de ruer dans les brancards. Pourtant, au fil des pages, j'ai fini par m'attacher même à Virgile. À mesure qu'il baisse, lentement et par à-coups, ses barrières face à la douceur et la compréhension de Camille, à mesure que l'on découvre dans quel univers il a grandi, difficile de ne pas éprouver de l'empathie pour lui, en dépit de ses sautes d'humeurs et de son addiction à l'héroïne.

C'est cet équilibre entre ces deux personnages, aux caractères différents mais pourtant complémentaires, qui porte tous deux leurs propres fardeaux, un équilibre renforcé par une alternance entre leurs deux points de vue, qui fait toute la richesse de ce roman.

L'univers est bien brossé, ce Paris alternatif où l'humanité a du apprendre à vivre avec la Faërie, où les brouillards recèlent des créatures mortelles, où Titania et Medb font régner, tour à tour, l'été puis l'hiver, où les pixies sont facétieuses et les sirènes, dans la Seine, rôdent en quête d'une proie.

L'enquête est bien menée, bien dosée : Virgile et Camille font avec leurs moyens, progressent par à-coups, et la tension monte progressivement jusqu'à atteindre son paroxysme vers les deux-tiers du récit, où tout s'accélère et où je ne pouvais définitivement pas lâcher le livre avant de connaître le dénouement !

Destiné à un public Young Adult, Sous le sceau de l'Hiver aborde des thématiques dures sans concession, au sein d'un univers féerique, certes, mais pas enchanteur pour autant. Un roman qui m'a beaucoup plu, une fois passés mes préjugés sur Virgile et mes appréhensions quant aux thèmes difficiles évoqués.

J'avais déjà noté de lire La Chasse fantôme, roman précédent de Hermine Lefebvre, je m'y pencherai sans hésiter, après la claque que fut Sous le sceau de l'Hiver.

Oh, et la fin ! Qu'est-ce que j'ai aimé cette fin !
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