Judith Earle grandit, enfant solitaire dans sa belle demeure anglaise.
Ses compagnons de jeu sont 4 cousins, Julien, Roddy, Martin et Mariella qui viennent passer des vacances dans la maison voisine appartenant à leur grand-mère.
Judith se fait l'observatrice privilégiée de ses jeunes gens, leur compagne de jeu, l'admiratrice, l'amoureuse. Elle les comprendra comme personne et saura se faire apprécier de chacun.
Les années passent et ses lointains jeux d'enfant ne sont plus que des souvenirs vivaces dans son esprit lorsqu'elle apprend que les cousins vont être de retour dans leur demeure estivale. Que restera-t-il de ces amitiés enfantines ?
Poussière est un roman doux-amer sur la fin des illusions, des rêveries adolescentes qui se confrontent aux réalités de la vie, forcément décevantes.
La jeune Judith, enfant sérieuse et cérébrale à l'imagination débordante, va peu à peu s'émanciper passant d'une nécessité d'adorer, d'une dépendance aux êtres aimés à une maturité, à la compréhension ultime de ce qu'est le bonheur.
Tous les personnages se débattent dans les affres de la vie, donnant au final l'impression que tout est trop compliqué, qu'aucun ne sait ce qu'il veut ou en tous les cas qu'il ne pourra pas l'obtenir.
Difficile de terminer cette chronique sans évoquer la plume magnifique de l'autrice qui peint un tableau clair-obscur avec son vocabulaire si précieux et particulier.
Une lecture qui a su me convaincre à des moments mais qui, à mon sens, en faisait parfois un peu trop, pour me satisfaire totalement.