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4,38

sur 13719 notes

Pour une charge imposée, pour un pas de trop sur le côté…
Pour cet obus mal tombé, pour ce trou béant, couleur carmin, qu'il laissera dans la terre du champ de bataille, dans leurs chaires et dans l'Histoire de France…

De gueules d'anges à gueules cassées… Ces soldats défigurés de la Grande Guerre deviendront les oubliés du 11 novembre dont la France ne veut plus. Trop traumatisants. Trop assistés. Trop coûteux. Les zéros de toute une nation…

Qu'ils soient nés riches ou pauvres, peu importe… Face au même miroir brisé, tous les reflets se ressemblent et se confondent en un seul visage masqué… Celui de la honte, du désespoir ou de la démence…

Un nouveau combat se prépare pour tous ces poilus meurtris et ravagés par la mitraille… Apprendre à se reconstruire physiquement et psychologiquement dans cette France qui les ignore tient du miracle ou du masochisme…

Albert et Edouard sont de ceux-là… Si la France ne veux plus d'eux, ils décideront de faire payer au centuple à ce pays les indemnités qu'ils méritent.

Au revoir là-haut est un très grand roman, parfaitement construit et documenté. L'écriture est propre et limpide. Elle glace par fatalisme et prend aux tripes par révolte… Les personnages sont bien posés et les intrigues entrelacées sont dosées en justes proportions.

Pierre Lemaître signe là un plaidoyer bouleversant envers ces gueules oubliées, sombre mais aussi brillant qu'un éclat de métal !
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"Au revoir là-haut" est un vrai bijou littéraire ! Si l'histoire se déroule il y a près d'un siècle dans un contexte particulièrement triste, l'histoire portée et rapportée n'en est que belle ! Les personnages d'Albert et d'Edouard, avec leurs défauts, sont attachants car ils sont des humbles pris dans un engrenage au sortir de la Grande Guerre. Par certains aspects, Pierre Lemaitre nous livre à sa façon et sans concession, une fresque historique et tragique digne de Zola en son temps. La lecture de cet ouvrage ne nous laisse pas indemne, mais au final c'est récompenser le travail de reconstitution mené par l'auteur au travers d'un livre magnifique et parfois déroutant, c'est aussi nous rappeler l'existence des "gueules cassées" lors de leur retour, des conditions misérables de l'époque de ceux qui ont voulu se reconstruire et oublier l'enfer des tranchées qu'ils avaient vécu. C'est aussi nous rappeler que les scandales d'Etat et les crapules à l'image d'un Henri D'Aulnay-Pradelle sont toujours légion ...
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C'est le 2 novembre 1918, à quelques jours d'une armistice à laquelle plus personne ne croit au fond des tranchées, que les hasards de la guerre vont liés les destins d'Albert Maillard et Edouard Péricourt. le premier est enterré vivant dans un trou d'obus, tombé là parce qu'il a découvert les manigances de son lieutenant, l'ambitieux Henri d'Aulnay-Pradelle. le second est gravement blessé en lui portant secours, la jambe en charpie, le visage aussi. Désormais, entre les deux soldats, c'est ''à la vie, à la mort''. Démobilisés, de frères d'armes, ils deviennent compagnons d'infortune. Edouard, l'artiste fils de bonne famille et Marcel, le petit comptable sans envergure partagent une petite pièce au fond d'une cours parisienne. Marcel a perdu son emploi et sa fiancée. La France est ingrate avec celui qui s'est battue pour elle pendant quatre ans. Edouard vit en reclus. Il n'est plus le désinvolte et riche Edouard Péricourt. Nouvelle identité pour une gueule cassée qui ne veut plus revoir les siens, ni son père qu'il ne veut pas affronter ou décevoir une fois de plus, ni sa soeur, la douce Madeleine. Sans pension ni ressources, Edouard se fait entretenir par un Marcel qui peine à trouver un emploi stable. Les deux hommes galèrent, jusqu'à jour où Edoaurd a une brillante idée. Une escroquerie à l'échelle qui pourrait les rendre riches, très riches.

Petite déception à la lecture de ce Goncourt qui a été tant vanté par les lecteurs...Durant les 200 premières pages, il ne se passe strictement rien, on frise l'ennui. Ensuite, ça démarre lentement, l'escroquerie se met en place. C'est toujours un peu lent mais l'intérêt s'éveille. Bref, un récit qui prend un temps fou à se mettre en place avec une présentation des personnages qui n'en finit pas. Et d'ailleurs les personnages...Pas très fins, les caractères dépeints par Lemaitre. On a, dans le désordre, un petit employé de bureau pas très vif et un rien pleutre, un aristocrate déchu trop infâme pour être crédible, un richissime homme d'affaires qui passe du père impitoyable au paternel larmoyant, une soeur pas très belle, plus toute jeune qu'on croit victime mais s'avère plus calculatrice qu'il n'y paraît et Edouard, homosexuel, fils révolté, personnage qui tient le rôle de l'artiste flamboyant avec ses dessins, ses masques extravagants, sa désinvolture.
L'écriture est très cinématographique (d'ailleurs le film existe), on imagine sans peine Marcel enterré avec sa tête de cheval, Edouard et ses masques, façon commedia dell'arte, les charniers de la Grande guerre, les corps déterrés, les champs de croix blanches, les gueules cassées, le bel Aulnay-Pradelle en parfait salaud, etc. de belles images en perspective, un sujet dont aurait pu s'emparer Jean-Pierre Jeunet...
Un livre qui a au moins le mérite d'évoquer la première guerre mondiale et ses conséquences, une période de l'Histoire qui tombe peu à peu dans l'oubli.
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Nombre de livres magnifiques ont été écrits sur la guerre 14 18 et son après, sur les traumatismes et les injustices du sort qui faisaient tomber de tout jeunes hommes, et des moins jeunes d'ailleurs, et fleurir des milliers de tombes, sur le chagrin des femmes ; ces romans, ceux de Genevoix, de Dugain, d'Echenoz, et d'autres, étaient portés par un lyrisme, un souffle romanesque ; les héros meurtris n'étaient pas toujours parfaits mais victimes ; Pierre Lemaitre adopte un autre ton, très intéressant (d'aucun dirait anar) ; ici, zéro patriotisme et encore moins d'héroïsme mais de la cruauté, de la vengeance et du mensonge, des arnaques et des combines, des valises pleines de billets et des cercueils remplis de terre, des ministres peu scrupuleux et un gouvernement ingrat envers les rescapés (presque coupables d'être revenus entiers, certains pas vraiment d'ailleurs, gueules cassées et âmes fracassées pour toujours) ; ici, Pierre Lemaitre imagine deux lascars, Maillard, bon gars, pas bien finaud mais gros coeur, et Péricourt, jeune homme fantasque, talentueux dessinateur et fils rejeté par un père indifférent et surtout dégoûté par son homosexualité; ivres de vengeance à l'égard de leur lieutenant d'Aulnay-Pradelle, sale type arriviste et sans nuance, mais aussi à l'égard de l'état français qui ne leur laisse que leurs yeux pour pleurer, tous deux imaginent une arnaque macabre, immorale mais sacrément géniale; ici donc, zéro moralité, peu de remords , ce qui n'empêche pas les sentiments d'amitié, d'empathie et de soutien entre deux frères de galère. Quand le Masque (émission que j'écoute et apprécie) descend en flammes ce roman (comme ils en ont fait autant avec le film de Dupontel) trouvant l'écriture très mauvaise et le jury du Goncourt indigne de le mettre en favori ( Pierre Lemaitre n'avait pas encore reçu le prix lors de l' émission) ..je suis très surprise et étonnée, aurais-je si peu de culture et de jugement pour avoir énormément aimé ce roman? le style de Lemaitre m'a conquise dès la première page, les mots se faisaient images (point besoin de voir le film finalement), et tout cela , en bref, m'a touchée . Je n'en demande pas plus pour adhérer.
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N'étant pas vraiment passionné par les récits de guerre c'est ma femme qui m'a parlé de ce magnifique bouquin qui concerne la fin de la guerre 14/18 et de toutes les dérives, malheurs, horreurs, malversations qui ont succédé à cette horrible période. L'écriture est formidable. La description de chaque personnage est parfaitement croquée. On les voit comme dans un film et on s'y attache vraiment, même si ce sont des tricheurs qui tentent de prendre une revanche sur ce que la guerre leur a pris.
Il y a deux arnaques énormes et réalistes dans cette histoire.
Je conseille vivement ce chef d'oeuvre de Pierre Lemaitre à tout un chacun.
Encore bravo!
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Albert et Edouard sont 2 deux soldats qui sont revenus vivants de la dernière attaque livrée par leur bataillon à la côte 113 quelques jours avant l'armistice de 1918.

Ils doivent survivre dans cette France ruinée et pour cela Edouard (qui fait désormais partie de ceux qu'on nomme les « gueules cassées ») grâce à ses talents de peintre et dessinateur parvient à convaincre Edouard de se lancer avec lui dans une escroquerie aux monuments aux morts censée leur rapporter très gros et les mettre à l'abri du besoin.
Après deux excellents policiers "Alex" et "Sacrifices", Pierre Lemaitre nous livre un roman en tout point remarquable. L'histoire est prenante et originale, les personnages sont criants de vérité et l'emploi du présent met le lecteur au centre de l'action. L'auteur dépeint avec maestria l'horreur des batailles, les dégâts physiques et psychologiques de la guerre, le cynisme de la bourgeoisie, la misère des petites gens. Un livre plein d'humanité et bouleversant.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Au cours d'une émission à la radio, Pierre Lemaitre a repris à son compte une déclaration de Raymond Chandler pour qui il existe deux types d'écrivain, celui qui écrit des écrits et celui qui raconte des histoires. Lemaitre se situe dans la seconde catégorie et son roman « Au revoir là-haut » en est une brillante illustration. le roman peut être rattaché à différents genres littéraires : picaresque, historique, social et être ainsi considéré comme un hommage au roman populaire. Son succès critique et commercial nous rappelle que s'il y a différents genres de littérature, il n'existe pas de sous genres.

Rédiger la critique n°540 permet de passer rapidement sur le résumé du roman. Deux soldats que tout oppose se sauvent mutuellement la vie dans les derniers jours de la guerre. Si la Nation encense les poilus tombés au champ d'honneur, les démobilisés eux peinent à se faire une place dans une société où, en temps de paix comme en temps de guerre, ce sont les gros qui mangent les petits. Mais les deux hommes vont trouver une faille dans la fièvre commémorative qui suit la Grande Guerre. Ils étaient gibiers, ils se font prédateurs.

Pierre Lemaitre parvient à dresser une fresque sociale et morale des années qui suivent la Première Guerre mondiale passionnante. A cheval entre L Histoire et la fiction, le lecteur est tenu en haleine pendant six cents pages dans la tradition du roman-feuilleton. le livre est truffé de références littéraires, certaines ayant dû m'échapper, mais la plus évidente pour l'admirateur de Louis Guilloux que je suis, étant le fonctionnaire Merlin issu du chef d'oeuvre « le sang noir ». Certaines trouvailles du récit m'ont énormément plu, comme cette gueule cassée qui se crée toutes sortes de masques merveilleux pour dissimuler ses séquelles. « Au revoir là-haut » est un bel hommage aux soldats de ce terrible conflit qui met le doigt sur une réalité sordide à une époque ou la fièvre commémorative renaît dans le cadre du centenaire. Pierre Lemaitre a annoncé que deux tomes suivront avec la même ambition de dresser une fresque sociale. Je les attends avec impatience !
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C'est la première fois que je lis un Prix Goncourt : je ne m'étais jamais lancé car j'avais des préjugés. C'est stupide, mais je voyais un Goncourt comme un roman long au style ampoulé et suranné. Et bien rien de tout cela dans ce roman, bien au contraire. Pierre Lemaître l'a vraiment mérité son Prix Littéraire!

Nous sommes à la fin de la Première Guerre Mondiale et nous faisons la rencontre de trois soldats dans les tranchées : Albert Maillard, un brave gars d'origine modeste qui va se retrouver au mauvais endroit et au mauvais moment. Son camarade Edouard Pericourt, issu d'un riche milieu bourgeois, va lui sauver la vie mais s'en retrouvera défiguré. Et le controversé et ambitieux Lieutenant Pradelle ne reculera devant rien pour retrouver le faste du passé glorieux de sa famille aristocratique. Bref, toutes les classes sociales sont représentées au travers de ces Poilus.
A la fin de la Guerre, tous les trois vont se retrouver parachutés brutalement dans une société civile qui célèbre davantage ses Morts que ses Survivants. Chacun, à sa manière, va devoir trouver les clés pour s'en sortir : un mariage lucratif pour l'un, un coup audacieux pour les deux autres.

Je dois bien l'avouer, au départ, le sujet ne m'a pas vraiment intéressé : la Première Guerre Mondiale ne faisant pas partie de mes périodes préférées de l'Histoire, il m'a fallu faire violence pour ouvrir ce roman. Mes seules références littéraires étaient jusqu'à présent La Chambre des Officiers de Marc Dugain que j'avais lu au Lycée et Mauvais genre de Chloé Cruchaudet. Il a donc fallu que je lise l'adaptation en bande dessinée d'Au revoir là-haut pour enfin déclencher le coup de coeur. Mais alors quel coup de coeur! C'est simple : j'ai tout adoré!
- Le style littéraire n'est pas ce à quoi je m'attendais pour un Goncourt : il est original, d'apparence presque laxiste mais au final très étudié.
- Les personnages sont exceptionnels : j'ai adoré ceux d'Albert et d'Edouard mais détesté celui de Pradelle.
- L'intrigue est haletante de bout en bout : je suis rentrée tout de suite dans l'histoire et jamais, je ne me suis ennuyée. C'est simple, je n'ai pas lâché le roman.
- Vu la bibliographie présente à la fin du roman, l'auteur s'est également bien documenté rendant son oeuvre très crédible.

Bref, vous l'aurez compris Au revoir là-haut est un de mes derniers coups de coeur de l'année 2015. J'ai appris grâce à une critique de Lehane-Fan que le roman serait adapté au cinéma. Je n'aime pas vraiment Albert Dupontel mais je serai assez curieuse pour aller le voir.
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Ma mère avait de grandes ambitions pour moi, comme le bouquin par la suite, d'après 175 rumeurs plus ou moins unanimes...

Ma mère : Mon fils, mon amour, le fruit de mes entrailles, pourquoi tu ne deviendrais pas militaire ?

Moi : Pour quoi faire ?

Ma mère : pour défiler au 14 Juillet, je serais tellement fière de toi…

Moi : Je suis petit quand même…

Ma mère : Les vietnamiens aussi…

Moi : Bah ouais p'têtre, mais je n'ai pas une envie folle de finir au fond d'une tranchée

Ma mère : de toute façon ya plus de guerre… allez dis oui dis oui s'tplait, s'tplait…

Moi : Putain mais t'es sûre que t'es ma mère… tu as des photos, des vidéos ?

Alors je n'ai jamais été patriote et surtout pas dans l'âme… aller tuer des gens pour des cons qui ont décidé à ma place comment je devais penser, et comment je vais crever, non merci… Moi je décolle pour les îles sans tarder, et si maman est déçue, dis lui que « j'en ai rien à branler»

Enfin bref, ça m'a fait un bien fou de retourner à la littérature ordinaire, avec une bonne vieille guerre, quelques morts, une ou deux amputions, du sang, des charniers, et une mâchoire éclatée, je me suis bien marré…

C'est que voyez-vous ces derniers temps je m'étais perdu dans la métaphysique, et me voilà revenu dans la réalité crue de l'imagination d'un auteur qui récoltera grâce à toutes ces horreurs le prestige de son talent « goncourtement » reconnu…

Oui mais je n'ai pas été emporté, du déjà-vu, pas de belle surprise, j'ai presque même peur de ne plus apprécier comme il se doit ce style de roman…

Et pourtant je suis un gourmand, moi je veux finir entre les pages ruisselantes de désir d'un bouquin...et après une nuit agitée : sentir l'odeur enivrante des pages collées au jus de l'effort, à vous donner des hauts le coeur, dégelasse et poétique, je vous gerbe ma prose pour donner à ce roman ce que je lui dois : des heures d'orgie littéraire avalées goulument mais sans l'orgasme… J'ai du finir à la main… Chienne de vie !

Ci-joint 175 autres critiques…

Au revoir les copains…
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Quand je pressens qu'une oeuvre littéraire va beaucoup me plaire, mais qu'elle a un tel succès que j'en entends parler à longueur de journée, je préfère laisser décanter et me plonger dans la lecture beaucoup plus tard. Au revoir là-haut fait partie de ces oeuvres.

Le plus beau et le plus touchant des personnages, pour moi, est sans conteste Edouard Péricourt. Il est brillant, fantasque, passionné, attachant. On sent poindre, sous son apparente nonchalance, une grande souffrance ; celle de toutes ces gueules cassées de la première guerre mondiale qui ont donné beaucoup d'eux-mêmes sans obtenir, à leur retour, la reconnaissance ou l'aide auxquelles ils avaient légitimement droit. Mais notre jeune Édouard, espiègle et insolent, ne va pas laisser cette trahison impunie !

Il sera aidé par son camarade Albert Maillard, héros malgré lui, petit comptable sans ambition dont le courage s'épanouit lorsqu'il doit venir en aide à d'autres que lui. Ce qui touche beaucoup chez ce personnage, ce sont sa naïveté, son humilité, sa douceur maternelle.

La plume de Pierre Lemaître, que je découvre pour la première fois, est très émouvante. Il sait mieux que personne accompagner son lecteur dans les tréfonds de l'âme de ses personnages, qui acquièrent par ses mots une réelle consistance.
Sa ligne très "cinématographique" (on a parfois l'impression de plonger dans un storyboard, notamment avec la scène inaugurale) est pleine d'une ironie mordante qui apporte une dynamique indéniable au récit, en complément des fantaisies d'Édouard.

Je voudrais en dire plus (sur Merlin, le fonctionnaire intègre aux grosses paluches, sur l'homosexualité abordée par ce texte, sur l'amitié étrange qui lie Édouard et Albert, les amours difficiles, les politiques ambitieux et corrompus, les masques d'Édouard et Louise, et sur les deux affaires au coeur de ce roman) mais j'ai déjà beaucoup trop écrit !
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