Brigade Verhoeven, tome 1 : Rosie (BD)

Je suis un enfant de la nicotine et de la gouache. En j'en veux autant à la cigarette qu'à la peinture de m'avoir enlevé ma mère.

- Va sauver le monde, mon chéri. Mais n'oublie pas que nous avons un diner ce soir.
- Je vais faire de mon mieux.
- Quoi ?
- Comment une femme belle, intelligente et pleine d'humour comme toi peut-elle aimer un petit flic comme moi ?

Ce n'est pas la taille qui compte, mais ce qu'on en fait. Toutes les femmes te le diront.

(page 17)

A la brigade,ses inspecteurs et lui-même l'avaient affublé du sobriquet lave plus blanc,façon de rappeler sa capacité à effacer les affaires gênantes pour le pouvoir.

Oui, on peut aimer une mère qui aime trop ou mal, ou pas comme il faut. Même si parfois elle donne l'impression de ne pas chercher à se connecter à vous et d'être une conséquence plutôt qu'une envie.

(page 75)

-C'est quand même une drôle d'histoire.
-Oui. La mère tue la petite amie de son fils, qui prépare une vague d'attentats pour la libérer...
L'histoire ne peut pas se résumer qu'à ça.

A l'enterrement, personne en disait : "Comme il a grandi !"
Ils me regardaient comme une excroissance de la maladie de ma mère.

(page 37)

“Il y a des cas assez rares il est vrai ou, la sédentarité immobilisant les jours, le meilleur moyen de gagner du temps, c’est de changer de place » citation de Proust du commissaire Verhoeven

Je ne peux pas lui mentir et je ne peux pas lui dire la vérité.
La seule chose que je sais, c'est que je ne veux pas qu'il lui arrive quoi que ce soit. Est-ce que ça veut dire que je l'aime ?
Oui.

On pense que le terrorisme, c'est très sophistiqué, mais en fait, pas tellement...
(p.43)