AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,2

sur 5865 notes
J'ai littéralement dévoré ce roman ! la météo m'a certes facilité les choses, mais quand on le tient on ne le lâche plus. C'est une belle histoire de vengeance, un peu dans le style de Dumas (cf. « le Comte de Montecristo »)

Il débute de façon magistrale avec les obsèques du banquier Marcel Péricourt, avec tout le gratin parisien, bien-sûr, de sa fille, Madeleine, son frère le député Charles et sa famille aux hommes politiques, banquiers en passant par les employés, chacun y allant de son chagrin opportuniste… et brutalement Paul, le fils de Madeleine se jette par la fenêtre et atterrit sur la cercueil…

« Marcel Péricourt était justement un représentant de la France d'avant, celle qui avait autrefois conduit l'économie en bon père de famille. On ne savait pas exactement ce qu'on allait mener au cimetière, un important banquier français ou l'époque révolue qu'il incarnait. » P 13

On devine aisément qu'après le décès du patriarche respecté, tout va être bouleversé, chacun va user de stratagème pour remplir ses poches…

En fait c'est le personnage de Madeleine qui est particulièrement réussi : c'est l'épouse divorcée d'Henri d'Aulnay-Pradelle (on se souvient de ce sinistre personnage de « Au revoir là-haut !) ; elle se retrouve spoliée, ruinée même, grâce aux magouilles de Gustave Joubert, le fondé de pouvoir qu'elle a refusé d'épouser et qui va profiter de la situation pour lui faire signer n'importe quoi : placements toxiques entre autres, largement secondé par Charles le politicard…

Elle a été élevée comme l'étaient les femmes à l'époque, bien savoir tenir une maison, se marier, faire fructifier la famille, mais on ne lui a rien appris sur la banque ou les affaires. Mais, si elle paraît un peu « nunuche » au départ, la façon dont elle va se venger est extraordinaire, implacable, tout sera calculé dans les moindres détails et on pourra constater qu'elle apprend très vite…


L'auteur évoque très bien la misogynie, l'amour de l'argent qui conduit à accumuler toujours plus en voici pour preuve, cette conversation dans un restaurant chic lors de la réunion annuelle de la promotion 1899 de l'École centrale en 1928 qui en dit long sur ce que les hommes pensent des femmes à l'époque :

« La conversation suivait un parcours immuable. La politique d'abord, puis l'économie, l'industrie, on terminait toujours par les femmes. le facteur commun à tous ces sujets était évidemment l'argent. La politique disait s'il serait possible d'en gagner, l'économie, combien on pourrait en gagner, l'industrie, de quelle manière on pourrait le faire, et les femmes de quelle façon on pourrait le dépenser. » P 118

Paul est un personnage que j'ai beaucoup aimé, notamment son intelligence, sa sensibilité et la manière dont il va renaître de ses cendres après sa chute, du haut de son fauteuil, qui ne pouvait passer nulle part. après une période de repli sur lui-même, il va découvrir l'opéra, notamment Solange une cantatrice haute en couleurs dont la voix le fascine et qui va entrer dans sa vie.

Autre personnage truculent : la « nounou » Vladi qui s'exprime uniquement en polonais, très complice de Paul et qui l'escortera partout.

Comme toujours, il y a certes les gentils et les méchants, mais leurs moyens sont-ils si éloignés ? Il y a ceux qui quittent le navire, après avoir manifesté leur soutien infaillible, telle l'intendant Léonce à la vie mouvementée… l'oncle Charles et ses compromissions dignes d'un politicard classique, les journaliste véreux, l'antisémitisme qui monte, la révolte du peuple auquel on demande toujours plus de se serre la vis…

« le gouvernement observait avec inquiétude les couleurs de cet incendie qui gagnait sans cesse du terrain. Des rassemblements de milliers de personnes… Des voitures furent incendiées, mais aussi des magasins, les ambulances faisaient d'incessants va-et-vient… » P 380

Pierre Lemaître découpe son récit en deux parties : 1927-29 puis 1933, deux périodes intéressantes sur le plan sociétal, économique… avec les spéculations boursières, la crise qui s'approche et mêlent très bien l'histoire de Madeleine et la grande Histoire, avec la montée en puissance du Nazisme.

On ne peut s'empêcher de faire des comparaisons avec l'époque actuelle, avec présidant une commission chargée de traquer les comptes en Suisse pour échapper à l'impôt et qui est loin d'être irréprochable (et nous rappelle un certain Mr Cahuzac !), les impôts qui montent en flèche aux dépens des plus pauvres (bien d'actualité aussi) sans oublier la montée du populisme…

J'ai retrouvé avec plaisir le style de Pierre Lemaître, toujours aussi efficace, et son rythme endiablé m'a plu, davantage même que dans « Au revoir là-haut », probablement parce que le personnage féminin est bien campé, de même que l'intrigue le tout accompagné d'une belle critique de la société de l'époque…

Bref, vous l'avez compris j'ai adoré, alors laissez-vous tenter…

Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
Commenter  J’apprécie          779
Tout a été dit sur ce livre incroyable. J'ai eu helas la riche idée de lire cette trilogie a l'envers...quel dommage, ce deuxième volet est un bijou! Un monte cristo en jupon, une femme et une mère blessée, humiliée qui mènera sa vengeance jusqu'au bout. L'auteur est maître ( sans jeux de mots) en la matière, un roman fin, abouti. Un régal, 500 pages de plaisir .
Commenter  J’apprécie          723
Pierre Lemaitre.

Pierre Lemaitre est un conteur moderne, un vrai grand romancier, dans sa plus belle tradition. J'aime cette façon qu'il a de faire irruption dans son histoire en s'adressant de temps à autre à son lecteur. Comme si nous étions en tête en tête et qu'il nous racontait son histoire les yeux dans les yeux, au coin du feu.

Cet écrivain sait soigner ses entrées et comme à chaque fois, il m'a cueilli dès la première scène du roman.

En effet, le tout Paris vient assister aux obsèques de Péricourt et nous retrouvons sa fille, Madeleine, déjà connue par les lecteurs de Aurevoir Là-Haut. Et là, la foule se presse et assiste impuissante à la chute de Paul, son fils, qui vient rebondir contre le cercueil de son grand père !

De chute, il sera question tout au long de ce roman impossible à lâcher ! de chute mais également de la façon dont on se relève. Dont on se bat pour sortir la tête de l'eau et défendre ces choses qui nous animent.

C'est l'histoire d'une femme dans la tourmente de ces années où l'Europe va s'embraser. Entre deux guerres. Entre deux eaux.

Un roman où l'argent, le pouvoir prennent le pas sur le cœur des hommes.

Pierre Lemaitre emporte avec lui le lecteur dans une galerie de portraits follement humains. Comédie inhumaine et fresque sociale au vitriol, ce roman se dévore de bout en bout. J'y ai trouvé ces descriptions savoureuses des travers des hommes, j'ai souvent souri, parfois blêmi.

Flamboyant, passionnant et édifiant, on suit l'histoire à travers l'Histoire et on referme le livre à regret.

Pierre Lemaitre reste un des mes auteurs favoris tant tout ce qu'il touche de sa plume se transforme en or.

Et cet incendie-là risque de mettre le feu à vos nuits …
Commenter  J’apprécie          728
Sitôt récupéré à la bibliothèque, sitôt lu : j'étais impatiente de le commencer et je suis maintenant frustrée de l'avoir fini si vite.

Nous retrouvons une partie des personnages de "Au revoir là-haut", où Madeleine Péricourt et son fils Paul tiennent ici les rôles principaux. Sept années se sont écoulées, nous sommes en 1928, peu avant le krach boursier de 1929 où la fortune des Péricourt sera mise à mal.

C'est dans le milieu financier que Pierre Lemaitre campe ici ses personnages. Banques, placements boursiers et évasions fiscales prennent une grande part de l'intrigue mais il est aussi question d'aéronautique et de politique, de faillite et de déclassement, de musique et d'opéra, de publicité et de journalisme, de pédophilie et de handicap, de complots et de vengeance, de nazisme et de fascisme. C'est donc dans une intrigue quelque peu tortueuse que nous sommes embarqués, mais rondement bien menée et aboutie.

Madeleine n'était pas le personnage le plus significatif dans le tome précédent, bien qu'elle m'ait épatée à la fin. C'était un peu pareil ici au départ, mais là encore elle a su éveiller en moi un réel intérêt, dès l'élaboration d'un plan pour assouvir sa vengeance en fait. D'autant que l'auteur prend tout son temps pour tout mettre en place, minutieusement, afin que tout se rejoigne et que tous les pions tombent un à un.

Ajoutez à cela un contexte historique, politique et socio-économique sacrément bien développé et documenté, des personnages fouillés et complexes qu'on aime à suivre et/ou à détester, une fin jouissive et une plume immersive pleine de tonicité.

Souvent, j'ai pensé à "L'argent" d'Émile Zola qui a pas mal de points communs avec ce roman pourtant très différent et plus moderne évidemment.

Alors que la finance, l'argent et l'économie sont loin de mes thèmes de prédilection, il ne m'a pourtant pas été possible de lâcher trop longtemps cette lecture, tellement j'avais hâte de connaître la suite. C'est encore un coup de maître de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          7016
D'un ton grinçant et avec une capacité de satire au vitriol Pierre Lemaitre propose une fresque comme on les aime. Avec de la maîtrise, du souffle et une belle capacité d'incarnation.

Ecriture survoltée, critique sociale acerbe, personnages haut en couleurs, la suite d'Au revoir là-haut confirme le talent de Lemaitre, qui se penche ici sur les années 1930 avec un travail de recherche époustouflant.

Avec ironie il aborde les problèmes politiques, la crise financière, les bassesses de la III République, l'apparition du fascisme et la montée du nazisme.

La vengeance étant un plat qui se mange froid, l'auteur nous fait déguster chaque étape de la revanche d'une femme démunie que la rancune et l'obstination pousseront à se surpasser.


Commenter  J’apprécie          692
Un bonheur de lecture !

Je viens de dévorer ces Couleurs de l'incendie que j'ai trouvé plus réussi qu'Au revoir là-haut. Peut être parce qu'il est moins noir et qu'il comporte plus de beaux personnages féminins.

Je ne sais pas quelle est réellement la recette magique de l'auteur mais une fois encore, j'ai été emportée par son récit :

De courts paragraphes qui virevoltent entre les différents personnages, une intrigue haletante, un fonds historique bien documenté, des protagonistes au profil parfois un peu outré mais ce n'est pas grave.

J'ai adoré Simone la cantatrice excentrique, Vladi la nurse polonaise animée par une joie de vivre peu commune, Paul Le jeune homme fragile et doué, Dupré le taiseux mais sur lequel on peut s'appuyer sans faille, Léonce aux fesses magnifiques et les méchants aussi !

La suite, la suite !
Commenter  J’apprécie          687
La meilleure chose que l'on puisse dire de ce livre tient en deux mots « LISEZ-LE ».

J'ai pourtant hésité avant de l'acheter: Une suite à « Au revoir là-haut » ? J'étais pour le moins sceptique, que dire après un roman d'une telle puissance ? Comment Pierre Lemaître allait-il se sortir de ce pari audacieux ?
Je ne me suis pas interrogée bien longtemps. Dès les premières pages, l'auteur nous rappelle qu'en matière de suspens, il est « Lemaître » !

Tout commence par le corps d'un enfant qui s'écrase sur le cercueil de son grand-père, Paul en restera paraplégique.

Madeleine Péricourt va hériter de l'empire financier de son père mais à défaut de le gérer, va rapidement se retrouver bernée par ses proches, ruinée et presque à la rue. Animée par un désir de vengeance, elle décidera de reprendre son destin en mains pour se reconstruire coûte que coûte.

A la manière d'un roman-feuilleton populaire mené tambour battant, Pierre Lemaitre nous entraîne dans une narration rythmée, enlevée, truculente. Il dépeint en une fresque foisonnante le monde des années 1920-1930, la montée des fascismes en Europe, la crise économique, la fin d'une époque dorée pour les grandes familles bourgeoises et aristocratiques, le monde cynique des banques et des affaires, les dérives de l'évasion fiscale. Un monde qui n'est finalement pas si éloigné de celui dans lequel nous vivons actuellement...
La comédie humaine que dépeint Pierre Lemaître est très amusante. Ses personnages sont hauts en couleurs, souvent caricaturaux mais bien campés. Il fait la part belle aux femmes, puisque ce sont des héroïnes qui vont tirer leur épingle du jeu dans un monde pourtant dominé par les hommes.




Commenter  J’apprécie          681

J'ignorais qu' "Au revoir là-haut" allait donner lieu à une trilogie. C'est avec enthousiasme que j'ai abordé ce deuxième tome...et cette fois encore, j'ai été conquise!

Conquise par la forme: le lecteur est pris dans un tourbillon d'évènements, un peu comme dans les grands romans d'aventure du 19 ème siècle, il vit en direct, grâce à une écriture fluide et nerveuse, et un ton souvent mordant, tous les rebondissements de l'intrigue. Et il y en a !

Conquise par les thèmes et l'époque: de 1927 à 1944, on suit les renversements financiers, les compromissions politiques, les complots journalistiques, les déroutes bancaires en France, à travers les démêlés des personnages.Le roman évoque essentiellement cet entre- deux guerres inquiétant, où se profile la dictature d'Hitler, où l'espionnage industriel fait rage, où chacun essaie dans ces temps incertains de tirer profit des autres. Car oui, l'argent est ici , comme presque toujours d'ailleurs, au coeur de tous les agissements les plus honteux.

Conquise surtout par les personnages. En premier lieu, Madeleine Péricourt , la soeur d'Edouard, malheureuse gueule cassée du premier tome, voilà le lien...Fille de banquier déclassée et vengeresse, mère louve pour son fils Paul, elle tentera par les moyens les moins avouables de faire du tort à ses ennemis. Mais tous les protagonistes des drames qui se jouent sont passionnants à étudier, et l'auteur nous les rend terriblement vivants, humains, jusque dans leurs bassesses. Léonce, la ravissante intrigante, Vladi, la nounou polonaise au grand coeur...et au corps affriolant de santé et difficile à rassasier , l'immonde et pervers André Delcourt, la cantatrice extravagante Solange Gallinato...se voyant elle-même comme une dinde,et...je m'arrête là, découvrez-les par vous-mêmes!

Sans hésitation, je dis: oui, il faut lire ce deuxième tome, tout aussi prenant , saisissant de vérité et tourbillonnant que le premier! Et dont le titre s'inspire de ces beaux vers d'Aragon, à propos de la seconde guerre mondiale:

" Bouquet des premiers jours lilas lilas des Flandres
Douceur de l'ombre dont la mort farde les joues
Et vous bouquets de la retraite roses tendres
Couleurs de l'incendie roses d'Anjou"


Commenter  J’apprécie          6812
Quelle jubilation: Au revoir là-haut était, en fait, la premiere partie d'une trilogie...Couleurs de l'incendie est la deuxième... Il y aura donc un troisième volet...Youpie!

On retrouve quelques personnages entrevus dans Au revoir, là-haut- Madeleine Péricourt, Monsieur Dupré- mais le temps a passé, nous voilà dans les sombres années 30: boursicotage, krach bancaire, course à l'armement, tensions internationales, montée du fascisme, arrivée au pouvoir tout à fait légale d'un certain Hitler.

Focus, donc- crise financière oblige- sur une fille de banquier: Madeleine, et sur Paul, son rejeton handicapé-les héritiers mâles ont une fâcheuse tendance à sauter par les fenêtres, chez les Péricourt !

Autour de la faible Madeleine et de son fils paraplégique grouillent, comme on peut s'y attendre, crotales et vautours..Les vilains-méchants-pas beaux sont surtout de sacrés faux-culs: ils prennent tout leur temps pour dépouiller la mère et l'enfant et dévoiler leur vrai visage. Plus dure sera la chute...

Mais la timide, la naïve, la douce Madeleine est une mère -donc une tigresse si on touche à son petit -et c'est peu dire qu'on y touche...

La seconde partie du livre est l'histoire d'une vengeance terrible, implacable, impitoyable. Fallait pas bousculer mémère!

Trame classique de western- c'est une sorte de Il était une fois dans l'Ouest au pays des banques- mais l'intérêt est dans le fourmillement des personnages qui tissent leur vie fictive dans une toile historique fouillée, documentée, vivante, pleine de détails véridiques et d'événements vraisemblables. Il est aussi dans un suspense bien ficelé et des péripéties savamment dosées - à moins que ce ne soit le contraire !

Quant au plaisir de la lecture -ce pavé se devore comme un petit four!- il tient à une narration enjouée, pleine d'humour et d'ironie -Lemaitre à son meilleur!

Je retiens aussi deux personnages secondaires savoureux : Robert Ferrand, bad boy très performant au lit mais homme des basses oeuvres au Q.I. de protozoaire . Et le taciturne Monsieur Dupré, ex- coco recyclé gangster mais qui garde une moralité sourcilleuse et un sens aigu de la lutte des classes!

Petits veinards qui ne l'avez pas encore lu: vous allez vous régaler!

Commenter  J’apprécie          649
Aaaahhhhhh !
Je cherche une phrase d'accroche, une intro aguicheuse, et je ne trouve que ça : aaaahhhhh, ou alors Lemaître est un maître, ce qui est très poussif...
J'avoue que depuis l'Amie prodigieuse, j'étais un peu sur ma faim, mais avec Lemaître, je retrouve des couleurs...de l'incendie...poussif, poussif.
C'est franchement formidable, on ne peut pas en sortir. du vrai, bon roman, avec reconstitution sans faille du Paris de l'entre-deux-guerres et création de personnages de qualité hallucinatoire.
Madeleine Péricourt, la fille du banquier Marcel Pericourt enterre son père (voir tome 1) quand tout à coup...badaboum, on en n'en dira pas plus.
On rencontre Léonce, la gouvernante sexy, Vladi, l'infirmière polonaise sexy, Paul, le fils à maman surdoué, Solange, la grosse diva divine, André, l'apprenti journaliste, Charles Péricourt, le député ruineux, Robert, étalon de ces dames et voyou violent sans cervelle, sans oublier l'euménide monsieur Dupré...J'en passe, j'en passe, Hortense, Jacinthe et Rose...Que des figures violemment incarnées ! Quel talent !
On rit beaucoup avec certains : Jacinthe, Rose, Alphonse le galérien, Robert et son balais.
On pleure avec d'autres : comme des Madeleine...oups...
On rit et on pleure : Léonce, Solange...
On a envie de leur botter le derrière : ...
En plus de ses qualités narratives, Lemaître nous peint les années 1930 comme si on y était (crise, montée des périls, corruption) avec un air de déjà vu, un air des temps présents (crise, montée des périls, corruption...) Nombreux sont les rapprochements, nombreuses sont les phrases à double sens, qui font allusion à des thèmes actuels, avec des phrases journalistiques de l'époque qui sortent des journaux actuels...L'argent, l'argent l'argent, la fraude fiscale, la politique politicienne occupent tout le monde pendant que de grands incendies s'allument à l'horizon, quasi inaudibles et invisibles car les hommes sont sourds et aveugles : le grand incendie de 1940 qui anéantira la fourmilière.
Génial ! La suite, tout de suite, monsieur Lemaître ! Merci !
Commenter  J’apprécie          618




Lecteurs (12246) Voir plus



Quiz Voir plus

Alex de Pierre Lemaitre : l'avez-vous lu ?

Le personnage principal est :

une femme
un homme

8 questions
674 lecteurs ont répondu
Thème : Alex de Pierre LemaitreCréer un quiz sur ce livre

{* *}