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4,12

sur 4347 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
14. Miroir de nos peines - Pierre Lemaitre - 3e tome de la trilogie au revoir là-haut. C'est l'histoire de Louise, la jeune fille qui visitait les deux soldats du premier tome. Elle se retrouve sur les routes de France pendant l'exode de Paris vers le sud pour fuir la guerre. Elle est à la recherche de son demi-frère dont elle a découvert l'existence après une suite d'événements et de recherches surprenantes. Pendant ce temps, deux jeunes soldats se retrouvent dans un camp de prisonniers et un adjudant doit quitter sa femme pour une mission. -

Ça se passe beaucoup sur les routes, dans les camps de réfugiés, dans les camps de prisonniers. La population en fuite, les blessés abandonnés. Je n'ai pas tellement aimé. Les événements sont lents à démarrer. J'ai eu du mal à embarquer.
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Le sous-titre « Les enfants du désastre » de la trilogie de Pierre Lemaitre est choisi à bon escient.
Dès les premières pages du troisième tome, le ton est donné : l'ambiance de l'attente avant le front dans un sous terrain de la ligne Maginot par un jeune sous-lieutenant et la vie quotidienne chamboulée d'une parisienne institutrice de 30 ans, tous deux enfants de soldats de la première guerre mondiale.

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J'avais tant aimé les 2 précédents tomes de cette trilogie. Et j'aime tant Pierre Lemaitre. Mais voilà que je cale. Je suis arrivée poussivement à la moitié. Pourtant c'est bien écrit, indéniablement et comme toujours bien documenté, les personnages sont attachants voire original (Désiré, quel talent !). Mais alors ? On se perd. On traine en route et d'un chapitre à l'autre, chacun passant d'un personnage à l'autre, on oublie presque ce qui leur est arrivé trois chapitres avant... Dommage. Peut-être ne l'ai-je pas lu au bon moment ?
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J'ai beaucoup aimé les polars de Lemaitre, bien construits autant que bien contés. J'ai tout autant aimé Au Revoir Là-haut.
Mais là, mon avis est beaucoup plus mitigé, si ce n'est négatif.
Car dans ce roman, je trouve qu'une des forces de Pierre Lemaitre devient son grand défaut : la narration. A mon sens, il en fait trop. Pendant les 570pages de la version poche, j'ai eu l'impression d'entendre un petit vieux s'écouter parler en rabâchant une énième fois ses petites anecdotes, en y glissant des clins d'oeil et blagounettes qui n'amusent que lui, et en ne les liant qu'avec une grossière ficelle.
Donc oui, ça se lit bien, j'ai tourné les pages avec la même hâte d'en finir qu'on a hâte que ce petit vieux en vienne au fait après tant de digressions verbeuses.
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Bof, bof, bof.... très déçu. Un roman à l'eau de rose. Certes bien écrit et qui se lit sans déplaisir, mais en fermant ce troisième et dernier tome des Enfants du désastre, je me suis demandé quel était donc le propos de Pierre Lemaitre. Mis à part que nous retrouvons Louise, la petite fille de Au Revoir La Haut. Je n'ai pas compris ou tout du moins pas vu en quoi cette histoire pendant les débuts de la seconde guerre mondiale, l'effondrement de l'armée française, le chaos, la panique et la fuite des populations devant l'avancée des allemands, en quoi elle prenait sens dans la suite de la sortie de la première guerre mondiale (Au Revoir La Haut) et la crise économique de 1929 et la montée des fascines (Couleurs de l'incendie). Dans ce tome, je n'ai pas retrouvé la folie, la poésie de Au Revoir La haut, les traits psychologiques des personnages sont des caricatures sur pattes avec un final que l'on sent venir depuis les premières pages du roman. Bref très déçu, une trilogie qui ne va pas resté dans ma mémoire.

Un point tout de même positif dans ce roman. Pierre Lemaître par ses recherches historiques fait revivre des moments de l'exode assez méconnu comme l'élimination des prisonniers lors du transfert de ceux-ci fuyant l'avancée de l'armée allemande, ou bien rappel les absurdités et délires de la propagande officielle du gouvernement français pour cacher la déroute de l'armée.
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Tout n'est pas bon à prendre chez Lemaître. Celui-ci tient souvent du roman picaresque, et on peut l'accepter de bonne grâce.

Certains effets de manche pour attirer le regard et l'attention sont toutefois trop lourds, comme la scène de Louise qui court nue dans Paris, écrite pour figurer en quatrième de couverture.

À la fin du roman, on a la sensation d'être un peu gavé, comme après un Paris Brest énorme et trop gras.

Les personnages sont parfois caricaturaux, avec des traits de caractère trop taillés à la hache. Ça manque de nuances, de subtilité, de finesse.

On passe un moment distrayant et on oublie.
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Grosse déception ! Je suis passée totalement à côté.
J'avais adoré Au revoir la haut et Couleur de l'incendie. Mais là, j'ai trouvé ça d'un ennui..
Le lecteur passe de longueur en longueur. Ça tourne en rond. J'ai attendu tout le livre qu'il se passe quelque chose de saisissant, de vivant. Et rien.
J'ai tourné la dernière page et je me suis sentie déçue. J'avais l'impression d'avoir perdu mon temps.
C'est d'ailleurs le seul sentiment ressenti pendant la lecture du livre
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Ce troisième volet peine à soutenir la comparaison avec ses deux brillants précécesseurs, les enlevés et originaux Au-revoir là haut et Couleurs de l'incendie. C'est une histoire moins enthousiasmante qui nous est proposée ici, avec des personnages assez fades et une intrigue plutôt prévisible.

Les flottements dans le récit laissent alors apparaître des imperfections dans la plume de Pierre Lemaître, déjà perceptibles dans ses ouvrages précédents, et manifestes dans celui-ci.

L'écriture donne souvent l'impression, un peu agaçante, d'un écrivain ravi de lui-même, de sa morale et de son talent, qui fait passer en douce des messages politiques anachroniques, ou recycle ad nauseam la même plaisanterie (combien de fois aura-t-on eu droit au latin et aux versets farfelus de Désiré ?). La voix de l'écrivain finit par prendre trop de place dans notre lecture, au détriment de celle des personnages.

Le traitement des personnages secondaires est, par ailleurs, assez indigne. Alors que certains auteurs (Roth, Aragon, Gary...) parviennent à décrire en quelques phrases des personnages inoubliables, vivants et complexes, ceux de Lemaître sont tous caricaturaux et méprisables, aussi bien intellectuellement que moralement. Et ce d'autant plus qu'ils sont coupables d'occuper une position sociale élevée (le juge en charge de l'affaire de Louise, le capitaine du régiment de Fernand). Difficile de ne pas voir dans cette constellation de souffre-douleur une tentative de flatterie assez sournoise de la part de l'auteur envers son lecteur, invité à se sentir supérieur aux bas-fonds de l'humanité qui défilent sous ses yeux.

De nombreux lecteurs disent attendre avec impatience le prochain ouvrage de Pierre Lemaître. C'est mon cas également, mais alors qu'ils semblent souhaiter dans leur majorité une nouvelle fresque historique, j'espère pour ma part que Lemaître reviendra vite au polar, genre qui sert le mieux son talent exceptionnel pour l'intrigue.
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Pierre Lemaître sait toujours aussi bien manier la plume, mais là ça ne suffit plus ! Il a perdu ses personnages forts, n'a pas su en créer de nouveaux aussi empathiques Que dans ces romans précédents. Il a choisi un sujet ardu qui a déjà été exploité 1000 fois et n'a pas su trouver d'originalité particulière pour nous emporter… du coup, il tire des ficelles grosses comme des cordes Pour nous emmener à une conclusion abracadabrantesque qui m'a fait m'interroger pourquoi je me suis condamné à aller jusqu'à la fin ? Dommage...
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Tout juste une petite note...
Arrivé à la moitié, je me suis dit il faut allé au bout juste par politesse.
Mais quel ennui !!! Des longueurs, des passages qui sont selon moi sont du remplissage, pas de rythme, pas d'intrigue...
Pierre LEMAITRE ne nous avait pas habitué à çà...
Heureusement sur le dernier quart, on y trouve une petite envie d'aller au bout.
Un ensemble assez décevant.
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