AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Cinq pas vers le bonheur (10)

Sophie est déjà là, il a vu sa voiture. Telle qu'il la connaît, elle a même dû arriver en avance, ça ne le surprendrait pas, et tirée à quatre épingles, en plus. Elle a le chic pour toujours se mettre en avant et faire la lèche-cul. C’est peut-être ça qui le dégoûte le plus chez sa sœur. Son côté passe-partout. Elle peut se fondre dans n’importe quel milieu social, et en adopter les codes en un rien de temps. Elle a une capacité d’adaptation incroyable, d’après le défunt Martin. D’après Tomas, c’est plutôt une capacité à renier facilement ce qu’elle est, parce qu’au fond, elle n’est rien. C’est juste un vase qu’on décore de la façon qu’on veut, en fonction de la situation.
Commenter  J’apprécie          10
Finies les soirées entre potes aux frais de la princesse, finie la petite pension que lui versait son père, fini le studio, s'il ne trouve pas de travail, retour à la case maison familiale, incluant forcément des tensions avec Sophie et des mauvais souvenirs à la pelle… C’est fou comme les choses peuvent vite basculer. Bref, Tomas n'a qu’un désir immédiat : s'endormir – et qu'on le réveille quand tout cela sera terminé. Mais comme la réalité est un peu plus compliquée, il se dit qu'une petite clope l'aidera sûrement à réfléchir et à y voir plus clair. Il a vu ça dans Sherlock Holmes.
Mais non, même après deux ou trois lattes sur sa roulée, aucun éclair de génie ne vient l’illuminer. En même temps, à quoi s’attendait-il ? Bordel, il lui faut vraiment cet héritage ! Ce n’est pas possible. Ça doit être une caméra cachée, ou quelque chose comme ça. Là, des types vont sortir de son placard pour lui annoncer que c’était une blague. Mais il a beau attendre, personne ne sort de nulle part. Il est seul avec ses désillusions. Même après la mort, Martin continue de remuer le couteau dans la plaie. Non content de lui foutre des bâtons dans les roues en l’empêchant de sortir de la
Commenter  J’apprécie          00
C'est difficile, tout à coup, d'essayer d'aimer une personne qui n'est plus là. Non, en fait, pour Tomas, c'est impossible. Son père est indéfendable. Il vient de lui faire le coup de trop. Il le laisse dans la merde et dans la misère. Pour lui, c'en est fini de toutes ces conneries. Il n'a même pas envie de chercher à savoir ce que Martin lui a légué, il ne se souvient même plus de leurs petites règles de vie, et de toute façon, il n'a aucune envie de se les remémorer. Tout ça est enterré avec lui. Tomas n'a absolument pas l’intention de se laisser bouffer par le passé. Il a déjà trop souffert à l'époque.
Commenter  J’apprécie          00
C'est comme une plaie lancinante, cette tristesse : elle tiraille, elle mord, elle fait mal. Et le bras de Paul qui entoure ses épaules n'arrange rien là-dedans. Même si elle en est réconfortée, ce soutien ne fait que renforcer l'idée que, oui, son père, son merveilleux papa, est bien mort, et qu'il ne reviendra pas. C'est indescriptible, ce qu'elle ressent.
Commenter  J’apprécie          00
Tomas est un je-m'en-foutiste convaincu. Il est bien plus passif qu'actif dans sa propre vie. Il prend les événements comme ils viennent, sans jamais rien faire pour les altérer, alors même qu'ils pourraient être désastreux. On dirait qu'il prend un soin tout à fait méticuleux à foutre sa vie en l'air, à la moindre occasion. C'est typiquement le genre de garçon qu'on pourrait pointer du doigt comme étant un bon à rien, un type qui ne finit jamais ce qu'il commence, qui se fiche de tout et surtout des autres. Un pauvre gars qui vit dans son petit égoïsme mal placé, narquois et même méchant, parfois.
Commenter  J’apprécie          00
La mort de son père est un déchirement, un déracinement terrible et impitoyable. Elle l'aimait, sans doute plus que tout. Elle en veut à la Terre entière, maintenant, de ne pas venir ici, pleurer à cet instant la mort de l'homme incroyable qu'il était.
Commenter  J’apprécie          00
Parfois, il faut savoir dire les choses comme elles sont, et les reconnaître même si ça fait mal.
Commenter  J’apprécie          00
Les choses sont ainsi. Personne n’y peut rien. Et cela se fait toujours dans un silence de mort...
Commenter  J’apprécie          00
Et puis, qu'est-ce qu'il nous laisse, le mort ? Des souvenirs qui ternissent, qui jaunissent comme des photos. Des biens qui disparaîtront aussi. Des sentiments qui s'étioleront ou qui fondront doucement, comme de la neige sous un petit soleil matinal, quand le vent est encore frais. En somme, rien de durable, rien qui puisse vraiment nous consoler dans le temps. Si les morts envoyaient des cartes postales pour dire que tout va bien là-bas, ce serait différent. Ce qu’ils sont pingres ! C’est peut-être pour ça que nos ancêtres les envoyaient au tombeau avec deux pièces sur les yeux : une pour payer le passeur – qui doit certainement rendre la monnaie – et puis le reste, pour envoyer des cartes postales.
Commenter  J’apprécie          00
On a toujours un mal fou à appréhender la mort, bien qu'elle fasse partie du cycle naturel de la vie. Elle n'y est pas opposée, au contraire, elle n'est que la juste continuité de la destinée de ce qui est périssable et qui doit quitter notre monde. Chacun d'entre nous quittera cette Terre, comme nos ancêtres et ceux d'avant. Pourtant, nous restons accrochés à nos mœurs et à notre douleur immonde. Ça fait mal.
Commenter  J’apprécie          00




    Lecteurs (38) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Des auteurs contemporains, très appréciés des lecteurs

    Qui a écrit « La Dernière des Stanfield » ?

    Marc Lévy
    Joël Dicker
    Michel Bussi
    Guillaume Musso

    10 questions
    28 lecteurs ont répondu
    Thèmes : roman contemporain , feel good bookCréer un quiz sur ce livre

    {* *}