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Citations sur Juste avant de disparaître (13)

Les terrains verts du quartier d'Aulnay-sous-Bois, dans le 93, sont de parfaites représentations à petites échelles de ce à quoi ressembleront sans doute les restes de la civilisation humaine dans quelques centaines d'années : des morceaux de plastiques à moitié enterrés qui resurgissent, par moments, pour montrer au monde entier toute l'horreur qui les défigure, avant de se laisser emporter par le vent et retourner à la poussière.
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Elle compte fébrilement les secondes qui la séparent de son mari. Elles sont interminables. C’est comme si les peurs qui la hantaient étiraient leurs spectres, implacablement, parallèlement au temps qui s’allonge loin d’Éric. Il faut qu’il revienne, et vite.
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Lorsqu’elle écrivait son sixième roman, elle s’est même mise dans la peau du personnage, une femme de la quarantaine, dépressive, suicidaire et, bien évidemment, tout cela s’est terminé par l’ingurgitation de médicaments comme s’il s’agissait de Smarties.
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La vie de la jeune écrivaine n’a pas toujours été un long fleuve tranquille, loin de là, et cette expression est de loin la plus mal choisie pour parler de son existence tumultueuse.
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En tant qu’auteure, elle a tendance à prendre trop à cœur ce qu’elle écrit, à ne pas mettre de distance entre elle et ses personnages. Quand elle couche ses idées sur le papier, de son écriture froide, clinique et limpide, plus rien ne compte autour. Sÿdan ne se contente pas, comme tous les autres scribouillards de son époque, d’écrire avec ses tripes : elle vit ses histoires. Ce qu’elle écrit, ce ne sont pas seulement des romans ou des nouvelles, ce sont des tranches de vie, que ses lecteurs avalent goulûment comme s’il s’agissait de parts de cheesecake recouvertes de coulis. Quand elle écrit, quand elle agite sa plume, Sÿdan n’existe plus.
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Le pire, dans le fait de se replonger dans cet affreux cauchemar, ce n’est pas le souvenir, mais la sensation qu’il procure. Sÿdan a moins l’impression de rêver que de percevoir les choses à travers le prisme des émotions. Le souci, c’est qu’elle a aussi le sentiment qu’elles ne lui appartiennent pas. Lorsqu’elle fait ces étranges cauchemars, elle a la désagréable sensation d’être dans la peau d’une autre personne, et d’être en train de violer l’intimité de son être. C’est comme si elle était le catalyseur involontaire de souvenirs délicats.
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Le plus étrange, dans cette histoire, c’est de ne pas savoir précisément d’où lui proviennent ces rêves morbides, terrifiants, dans lesquels se mêlent angoisses et sublimation du détail. Comment son cerveau peut-il inventer de telles choses pour lui jouer des tours ? Pourtant, avec ses deux parents, Sÿdan n’a vraiment pas eu une enfance malheureuse. Ils n’étaient ni pauvres ni riches, ils mangeaient toujours à leur faim, et, ses deux géniteurs ont toujours été d’une douceur infinie avec elle.
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Sa nature sensible la pousse à fantasmer ce qu’elle a vu, ou plutôt, ce qu’elle a ressenti, et elle panique. Ses respirations lentes et maîtrisées, en l’espace de quelques instants, se transforment en balbutiements mêlés de souffrance, de larmes et de grimaces d’enfant qui essaye, tant bien que mal, de garder le contrôle de son visage avant de pleurer.
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Elle est ce que l’on appelle plus communément une « éponge émotionnelle ». Tout ce qui traîne, dans l’air, elle le ramasse. Un peu de bonheur par-ci, de larmes par-là, et voilà qu’elle est toute chamboulée. Il suffit qu’elle aperçoive une jolie feuille tomber d’un arbre pour avoir l’étrange envie de pleurer toutes les larmes de son corps.
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Il existe et il nous dévore comme un démon intérieur. Il profite de notre faiblesse pour nous détruire. Pour lutter contre ce mal, contre ce cancer qui tiraille et nous anéantit en sautant à pieds joints sur nos bons sentiments, les solutions ne courent pas les rues. Voyez toujours le bon en ceux que vous aimez et qui vous entourent, ne séchez pas vos larmes, et armez-vous de compassion.
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