AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,26

sur 131 notes
5
8 avis
4
6 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
On retrouve le jeune Gus, toujours enfermé dans le laboratoire avec ses compagnons de fortune, comme lui, enfants hybrides avec des attributs d'animaux. Ils essaient de s'échapper mais la manoeuvre n'est pas aisée… Pendant ce temps, Jepperd, regrettant d'avoir livré le garçon, demande de l'aide à un homme afin de retourner prêter main-forte à Gus.
Beaucoup d'actions dans ce deuxième tome, l'évasion n'est pas facile et la forêt, pas des plus tranquilles. On sent des tensions entre Jepperd et Gus, ce dernier se sentant trahit par celui qu'il considérait comme un ami. Belle bande dessinée de plus de 300 pages, avec souvent des dessins pleine page qui montrent tout le talent de Jeff Lemire. Je les préfère aux dessins plus petits où on a parfois du mal à reconnaitre le personnage ou si quelques années sont passées depuis. le dessinateur maitrise très bien les gros plans avec une ou deux couleurs. Il me tarde d'avoir le troisième et dernier tome de cette série, autant pour admirer les dessins expressifs que pour connaître le dénouement des aventures de Gus et Jepperd.
Commenter  J’apprécie          200
Sweet Tooth se poursuit avec ce 2ème volume, "In Captivity" (En captivité).
On retrouve le petit hybride Gus - jeune garçon d'une dizaine d'années dont la tête est ornée de petits bois de cerf - là où on l'avait laissé : enfermé avec d'autres bambins hybrides comme lui, dans une cage de la Préserve.
La Préserve, cette soi-disant enclave de sécurité, abrite en fait des brutes violentes sans foi ni loi, si ce n'est celle de leur survie.
Car l'épidémie qui a ravagé la race humaine 7 ans plut tôt fait encore des ravages. Alors dans l'espoir de trouver un remède, un médecin scientifique sans scrupule, sous les ordres d'un autre type sans scrupule, pratiquent des expériences sur ces enfants étranges, mi-humains mi-bêtes, qui ne semblent pas affectés par la maladie.
Gus l'intrigue tout particulièrement : il dit être né avant l'épidémie. Ce qui semble impossible, car les mutations sont apparemment une conséquence de cette maladie. Cependant Gus s'entête et maintient : il est né il y a neuf ans, dans les bois. Sa mère est morte à sa naissance. Il ne l'a jamais connue. Son père l'a élevé, seul, lui apprenant tout, même à lire à partir de Sa Bible... Et surtout, Gus est vraiment étrange : il n'a pas de nombril...
Tout à coup, l'histoire prend un nouveau sens...
Parallèlement, on va suivre l'histoire de Jepperd, l'homme sombre et mutique qui a livré Gus à la Préserve. Car Jepperd avant de devenir ce salop près à tout, a eu une vie... On découvre ce qu'il y a dans le sac jaune qu'il a reçu en récompense pour avoir amené Gus.... On découvre son passé... Et l'homme devient humain, attachant. Et il va se remettre en question. Et ça va saigner encore, car Jepperd aime la baston, sauvage et sans pitié. Là, une pointe d'humour noir, très noir, commence à poindre. C'est bien vu.
Cette suite se révèle très bonne, fidèle aux promesses faites dans le premier volume ; ambiance post-apocalyptique réussie avec le dessin sombre et torturé de Jeff Lemire, cette série nous imprègne doucement mais surement, on veut connaitre la suite... à suivre donc.
Commenter  J’apprécie          120
Un second tome de Sweet Tooth toujours aussi passionnant. le récit est dense entre mysticisme, survie, bataille sanglante et beaucoup de questions autour de cette pandémie qui a plongé le monde dans le chaos.
L'ambiance sombre, étrange et inquiétante de ce Comics est particulièrement bien réalisée. On est plongé dans une histoire et des intrigues très prenantes : quel est l'origine de Gus ? D'où vient la maladie qui a contaminée le monde ? Pourquoi les hybrides remplacent peu à peu la population humaine ?…
Il y a évidemment des références à de nombreux oeuvres qui traitent aussi d'un monde post apocalyptique mais Sweet Tooth propose de nouvelles idées et un cadre très particulier.
Ce tome 2 est bien plus intense que le premier opus et nous dévoile petit à petit les réponses aux énigmes posés dans le premier album. je me répète mais le récit est passionnant et les personnages attachants ; on a qu'une hâte, poursuivre la route semée d'embûches de Gus et ses amis en espérant découvrir tout les mystères qui entourent ce récit palpitant !
Commenter  J’apprécie          80
J"ai trouvé ce tome 2 encore meilleur que le précèdent. On entre enfin dans le vif du sujet. Je sens bien que Gus est important, peut-être est-il la clé pour comprendre la Catastrophe, qu'il y est mêlé d'une façon ou d'une autre mais à ce stade de l'histoire, il reste encore bien des questions sans réponses, notamment sur les enfants hybrides.

Tout ce que je peux dire, c'est que Gus a bien changé. Il a mûri en très peu de temps à cause de ce qu'il a vu et vécu. Il sent bien qu'il est différent, même très différent des autres enfants hybrides. Un fossé s'est creusé entre lui et Jepperd. Et pourtant, j'ai senti toute l'intensité de leur lien. D'ailleurs, le fait qu'ils aient des rêves en commun est étrange. J'étais émue dès lors où ils se sont retrouvés. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit Jepperd, celui qui le trahira;, le fameux méchant de la prophétie. Quant à Jepperd, enfin, il a pris conscience que Gus était non seulement important pour l'avenir mais qu'il était encore plus important pour lui.

C'est toujours aussi sombre, aussi dur et violent. Dans ce comics, on parle de survie, d'espoir, de pandémie, de morale, de religion, de guerre, de sciences, de contes, d'écologie, de famille, d'amour, d'amitié, de voyage initiatique... le panel est large, il y a tellement de thèmes abordés !

Tout est question de perception, de confiance, entre ce qui est trop beau pour être vrai. Après tout, des ennemis peuvent devenir des alliés et vice versa.

Le style de graphisme dont j'ai pris l'habitude maintenant ne me choque plus. ça reste très particulier, brut, grotesque, grossier dans les traits mais cela créé une ambiance de dingue.

Sweet Tooth est un comics qui sort de l'ordinaire, qui m'a grandement surprise et qui m'a fait réfléchir sur plein de choses. Il mérite d'être plus connu même si je sais qu'il ne plaira pas à tout le monde, principalement à cause des dessins mais s'il vous plaît, allez au-delà car il en vaut la peine !
Commenter  J’apprécie          60
J'ai découvert Sweet Tooth, comme beaucoup, grâce à la série Netflix, puis une amie m'a indiqué que cette histoire était tirée d'une série de BD. Ni une, ni deux, je réserve le premier tome à la bibliothèque municipale !
J'avais déjà lu les comics de "The Boys" ou "Umbrella Academy" (devenus des séries également), et j'avais trouvé les séries meilleures que les BD (pourtant c'est souvent l'inverse pour les romans adaptés au cinéma par exemple).
J'ai donc démarré Sweet Tooth avec une petite appréhension et la peur d'être déçu.
C'est tout le contraire. le tome 1 était déjà magnifique tant sur le plan graphique que sur l'histoire. le tome 2 nous emmène encore plus loin dans cette dystopie, à la croisée entre "the walking dead" et un conte pour enfant. Les personnages se dévoilent et le mystère s'épaissit.
Ce que j'apprécie particulièrement dans Sweet Tooth, c'est l'ambiance générale de cet univers ; beau et sombre à la fois, la qualité des illustrations, le style des dessins à la limite du dérangeant (même la "jolie jeune fille" fait peur), et surtout l'histoire, la qualité d'écriture, la profondeur des personnages et leur évolution.
Un véritable coup de coeur. Je n'ai qu'une hâte : lire le 3ème tome ! Et je sais déjà que j'aurais un goût de trop peu quand j'aurai terminé cette trilogie si particulière.
Commenter  J’apprécie          50
Ce tome fait suite à Sweet Tooth Vol. 1: Out of the Deep Woods (épisodes 1 à 5) qu'il faut avoir lu avant. Il comprend les épisodes 6 à 11, initialement parus en 2010, écrits, dessinés et encrés par Jeff Lemire, avec une mise en couleurs réalisée par José Villarrubia. Ces épisodes ont été réédités dans Sweet Tooth Book One qui contient les épisodes 1 à 12.

Tommy Jepperd repense à sa jeunesse : il a toujours été bon pour se battre. Il y a des années de cela, il était un joueur de hockey sur glace, sur le retour. Il refusait de se laisser impressionner sur le terrain, et n'hésitait pas à en venir aux poings avec ses adversaires qui le cherchaient trop, quitte à leur casser la figure et à se faire expulser du terrain. C'est ce qui lui arrive ce jour, et il sort pour aller seul aux vestiaires, sous les insultes de plusieurs spectateurs. Au temps présent, il avance sur son cheval, avec un grand sac boudin orange en travers de ses genoux. Il sait toujours balancer des coups de poing, des coups de pied, mordre même, tout pour survivre. Mais à quoi bon dans un monde qui s'est vidé de ses habitants. Il s'éloigne de la réserve où il a laissé Gus. D'ailleurs deux gardes pénètrent dans la pièce où il se trouve agenouillé, avec un sac sur la tête. Puis c'est au tour d'Abbot d'entrer : il lui enlève le sac, et lui ordonne de se lever. Les gardes l'emmènent dans la grange. Il est poussé et enfermé dans une pièce où se trouvent cinq autres enfants avec une tête d'animal. Jepperd s'est arrêté, a posé son gros sac à terre, et prend de l'eau dans la rivière avec une tasse. Il se souvient de son retour chez lui après le match, avec les commentaires désobligeants à la radio, sur sa carrière de perdant.

Jepperd entre dans son pavillon et salue sa femme Louise qui est sur le canapé en train de regarder la télévision. Elle lui demande de se taire et de regarder. Les informations parlent d'une épidémie et montre des images de malades purulents, aidés par du personnel soignant en combinaison de protection intégrale. Tommy promet à son épouse de la protéger. Dans la grange, Gus essaye d'entamer la conversation avec les autres enfants en se présentant. Seul le garçon à tête de castor répond par des phrases rudimentaires de 4 ou 5 mots maximum. Finalement, Wendy, la fille avec une tête de cochon, lui répond de manière normale, en lui expliquant que les autres sont attardés. Elle se moque de la naïveté de Gus en lui disant que la réserve n'existe pas et qu'ils sont enfermés dans le camp d'une milice. Elle ajoute que les gardes viennent régulièrement pour emmener un ou deux enfants qui ne reviennent jamais. Jepperd a repris la route à cheval, et il voit une voiture qui a versé dans le fossé. Une valise en a été éjectée et une robe rose en dépasse. Cela le renvoie à ses souvenirs, avec le départ du pavillon : ce jour-là sa femme portait un teeshirt rose.

Jeff Lemire avait été vite en besogne ans le premier tome : épidémie ayant décimé la population mondiale, existence d'enfant nés avec des caractéristiques physiques animales, et 2 personnages principaux. Pour partie, le lecteur retrouve cette même caractéristique dans ce deuxième tome. Pour commencer, il se lit aussi rapidement que le premier. Il ne s'agit pas d'une narration décompressée, mais les caractéristiques de la narration rendent la lecture de chaque page, de chaque séquence plus rapide qu'un comics traditionnel. L'artiste dessine toujours en donnant l'impression de réaliser des esquisses plus que des dessins terminés après avoir été peaufinés et repassés à l'encre d'un trait assuré. Cette apparence brut de décoffrage ou croquée sur le vif fait sens dans un monde post apocalyptique où la survie prime sur tout, à commencer par la coupe de cheveux et la tenue bien assortie. Néanmoins de temps à autre, même le lecteur habitué à l'apparence fruste des dessins de Lemire peut tiquer. Soit, le mélange de gènes chez les enfants justifie leurs difformités et que leur morphologie puisse s'écarter de la normale : les grands yeux de Gus, ses grands pieds, l'implantation capillaire de Wendy. En revanche, il est peu difficile de croire que le sac qui recouvre la tête de Gus est assez grand pour ses bois, ou que les gènes de castor ou de truie aient été autant dénaturés pour aboutir au visage des 2 enfants correspondants.

De temps à autre, le lecteur relève des approximations similaires pour des êtres humains normaux : la largeur d'épaules fluctuante de Jepperd, les épaules tombantes d'Abbot, les avant-bras de Jepperd plus gros que ses biceps, etc. de temps à autre, il se contente d'alterner des plans poitrine ou des gros plans entre deux interlocuteurs, ce qui met en avant son approche très personnelle pour la représentation des émotions sur les visages, parfois convaincante, d'autres fois plus mécanique sans rien révéler de l'état d'esprit du personnage. Il en va un peu autrement des environnements. Il utilise bien sûr la même façon de dessiner pour les représenter avec des traits irréguliers parfois discontinus. Pour autant l'impression n'est pas la même. Ils semblent plus consistants pour le lecteur, plus concrets. Vraisemblablement l'artiste dessine des types de lieu dont il est familier : la patinoire de hockey, les zones rurales dégagées et peu habitées, les grands espaces, les forêts et la route. le lecteur éprouve la sensation que ces environnements sont plausibles, indépendamment du degré d'assurance des traits tracés, du degré de précision, parce que les éléments représentés sont concrets et pertinents.

Sous réserve de s'être adapté à la forte personnalité graphique de la narration, le lecteur se retrouve tout autant impliqué par les personnages que dans le tome 1, souhaitant découvrir ce qui va leur arriver. Gus est toujours aussi touchant par sa vulnérabilité, et sa désorientation, tiraillé entre les principes que lui a inculqués son père, et par ceux totalement différents, voire opposés, des adultes auxquels il est confronté. Il reste un objet de convoitise pour Abbot et sa milice et il est placé entre les mains d'un médecin qui doit l'examiner. C'est l'occasion d'ne apprendre plus sur le personnage, au cours d'une séance d'hypnose toute en tension. le lecteur continue également de se familiariser avec Gus en observant ses interactions avec les autres enfants, surtout Wendy. le scénariste joue admirablement avec l'impression que Gus est une victime sans défense, et avec le déroulement des événements où le pire n'est jamais certain. le lecteur a le coeur serré en voyant que le médecin Singh a accroché une étiquette à l'oreille gauche de Gus comme s'il n'était que du bétail, mais dans le même temps il voit l'enfant se confronter à une peur après l'autre avec un courage impressionnant. En parallèle, le lecteur découvre l'histoire personnelle de Tommy Jepperd : sa carrière de joueur professionnel de hockey sur glace, sa relation avec son épouse, et son caractère. L'auteur lui une donne une réelle profondeur : le lecteur ne sait plus trop ce qu'il ressent pour cet homme, entre dégout pour ce qu'il a fait à Gus, et une forte empathie pour un homme qui fait de son mieux, en étant conscient de ses limites. Il devient un personnage dramatique, plus encore que Gus, parce qu'il a vécu plus longtemps que lui.

Au premier niveau, Gus et Jepperd sont les personnages principaux d'une histoire particulièrement simple : une épidémie a tué la majeure partie de la population humaine, et les corps ou l'histoire de Gus détiennent peut-être des indices pour savoir comment enrayer ladite épidémie. À la lecture, il apparaît plusieurs moments étonnants soit sur le plan visuel, soit en termes d'intrigues. La bagarre sur le terrain de Hockey s'avère particulièrement brutale. Il est impossible de rester impassible devant ce dessin où Jepperd tient une robe rose dans ses grosses mains, ou en découvrant l'étiquette à l'oreille de Gus, en retrouvant une scène onirique avec le lapin et le faon (tels Panpan et Bambi), ou encore dans cette mise en page très réussie quand Gus et Singh se déplace sur les bois de Gus pendant la séance d'hypnose (une belle trouvaille visuelle). En outre, le lecteur a bien compris que Gus finira par être réuni avec Jepperd, mais il ne voit pas ce qui motivera ce dernier car il n'a rien d'un héros au coeur pur, avec l'altruisme chevillé au corps. du coup, il suit avec curiosité le parcours de Jepperd. Finalement, même si l'intrigue principale sur l'épidémie n'est pas si intrigante que ça, les personnages rendent l'histoire touchante.

Sans même s'en rendre compte, le lecteur se retrouve attaché à cette série étrange. Il ne se formalise plus de l'apparence esquissée et parfois mal assurée des dessins, leur trouvant un charme certain, convenant bien à ce monde ravagé par la maladie où les individus sont plus bruts, n'ayant plus de temps à consacrer à s'apprêter. Il revient avec plaisir et inquiétude dans cette région du monde, avec des paysages naturels, et quelques villes désertées et déjà à moitié détruites. Il s'inquiète pour le pauvre Gus, hésitant entre le fait qu'il ne lui arrivera rien de grave parce que c'est le personnage principal et ce serait trop cruel, et entre les séquelles que vont laisser ces événements et le comportement des adultes sur son jeune esprit. Il juge rapidement Jepperd comme étant une grosse brute épaisse, et finit ce tome en s'inquiétant tout autant pour lui, compatissant à sa douleur à son malheur.
Commenter  J’apprécie          40
Le premier tome était relativement mélancolique. le deuxième est lui axé "Survival horror", difficile pour Gus de savoir comment faire confiance à ces étranges adultes qui créent des communautés aux intérêts opposés. La solution à toute cette bisbrouille sera-t-elle en Alaska? le troisième tome promet d'être épique!
Commenter  J’apprécie          20
Superbe BD. Des enfants livrés à eux même traqués par des hommes en colère assoiffés de violence, un virus mortel, de la neige, du froid, la nuit, du sang …. dans un univers post-apocalyptique comment savoir à qui devons-nous faire confiance.
Dans ces 3 tomes l'auteur change de narrateur, de style, d'époque, on ne s'ennuie pas une seconde. Une fois qu'on commence on ne peut plus lâcher l'histoire.
Commenter  J’apprécie          20
Ce que j'en pense:

J'avais beaucoup apprécié le tome 1 et ça commençait à me démanger sérieusement de découvrir le tome 2. Dans ce deuxième volume, j'ai retrouvé Gus et Sheperd. J'ai adoré retrouver ces personnages et leurs aventures. Je ne veux rien dévoiler du scénario (j'ai peur d'en dire trop) mais sachez juste que c'est rondement mené, bien rythmé et ficelé. J'ai été tenue en haleine de bout en bout, un véritable plaisir.

Les personnages connaissent une belle évolution. Gus qui était si innocent et naïf dans le tome 1, se forge un petit caractère (peut être la crise d'adolescence...). Sheperd se dévoile un peu et montre des failles sous son apparence de gros dur. J'aime la façon dont ces deux cohabitent, se jaugent et se protègent. J'aime la relation qu'ils tissent au fil des planches. Autour de ces deux personnages, gravitent d'autres personnes toute avec une personnalité bien à elle. J'ai apprécié le travail sur chacun d'eux.

L'atmosphère qui se dégage de ce volume 2 est très spéciale. Il y a un réel sentiment d'urgence. Bien que le volume soit épais, je l'ai dévoré! Il faut dire qu'une fois les premières vignettes lues, je me suis trouvée engloutie dans l'histoire.

L'esthétique est typique du Comics mais les couleurs sont beaucoup plus sombres et moins criardes. Malgré cette atmosphère obscure, pleins de petits détails apparaissent ça et là. Les illustrations sont très violentes (attention public averti). J'ai également apprécié le mélange des différents genres de dessins. En effet, lorsque nous sommes dans le rêve d'un personnage, l'esthétique est plus légère et vaporeuse.

Bref:

Je veux le tome 3!
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
Commenter  J’apprécie          20
Qui sont les gentils ? Qui sont les méchants ? A qui se fier ? Dans ce deuxième tome, le jeune Gus et ses compagnons d'infortune ne le savent pas, ne le savent plus. Où aller ? Fuir ou rester ? La survie n'est plus qu'une mince perspective pour certains d'entre eux...

Je n'adhère toujours pas aux illustrations de Jeff Lemire mais j'adore son scénario. Son travail est maîtrisé, son intrigue addictive. On s'attache à ses personnages, un peu manichéens peut-être mais dont la détresse est bien réelle. Cette détresse et cet espoir de trouver un endroit où se réfugier nous prennent aux tripes, me prennent aux tripes. Dans ce deuxième tome, Gus désespère d'être de nouveau heureux. Jusqu'à ce qu'il découvre que même dans les moments sombres, on peut trouver un peu de lumière. Malheureusement pour lui, le bonheur ne durent pas toujours...
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (220) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *}