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Un livre qui commence par citer La lettre à l'éléphant de Romain Gary est foncièrement bon. La conversation dynamique et documentée entre deux esprits clairvoyants stimule la conviction qu'il est urgent de changer de braquet. de pédaler en souplesse vers un monde meilleur, fondé sur la logique qualitative et joyeuse du "mieux-être" plutôt que sur la logique quantitative et mortifère du "toujours plus."
Les pensées se complètent, se relancent sur la notion de progrès, sur le sens à donner à notre existence.
L'homme s'est coupé de la nature, du sacré, il fait cavalier seul dans la galerie du vivant. Il épuise la terre, il se tire une balle dans le pied, à moins qu'il ne choisisse ce qui doit croître et décroître. Les temps sont propices à la réinvention du monde, à la pose de nouveaux repères, afin de construire ensemble le monde dans lequel nous voulons vivre.
Le virus ébranle notre croyance dans un progrès scientifique et technique illimité. Il nous a obligé à sacrifier l'économie au profit de la vie. Nous avons basculé dans la décroissance en un temps record. Il est donc possible de changer le credo d'une vision purement productiviste et utilitaire et de la muter en aspiration à la sobriété et à la conscience que le progrès doit garder une dimension humaine, en osmose avec le monde qui l'entoure.
Cet échange à bâtons très rompus nourrit abondamment le mouvement d'une société alternative post-Covid. J'ai pris une large dose de vitamines.
Lien : https://cinemoitheque.eklabl..
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Un livre qui reprend une conversation entre les deux auteurs.
Mélangeant des réflexions philosophiques, des informations historiques et les vécus et les expériences personnels, sur les thèmes suivants ;
- Quels progrès ?
- Tout est question de désir
- le règne de l'argent
- Les limites de la politique
- de l'intérêt individuel au bien commun
- Mirage du virtuel, éloge du réel
- du " toujours plus " au mieux-être
- Concilier l'unité et la diversité
- Donner du sens
J'ai personnellement apprécié la partie sur la politique. Nous y découvrons une partie de l'arrière du décors de cette vie sous pression constante. Cette expérience est assez proche du vécu d'une ministre belge qu'elle a partagé dans un livre, un an après avoir quitter ce poste.
Je terminerais par les deux dernières phrases du livre ;
" Mais comme nous sommes engagés dans une course contre la montre, n'attendons pas que le pire arrive pour nous lancer dans cette indispensable révolution de la conscience humaine.
Puisse ce livre y contribuer modestement et mobiliser un maximum de consciences pour favoriser le passage nécessaire d'un monde à l'autre. "
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Un livre à relire tous les mois ! Une discussion entre deux hommes qui sont nos grands philosophes à écouter régulièrement en lisant leurs livres et leurs interventions dans les médias ! Tout est bien question de conscience de la société qui avance trop vite...
Lien : https://le-guide-du-livre.bl..
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Un livre qui est là pour ouvrir notre conscience... pour nous faire réfléchir et nous invite à être plus humble et dans le partage. J'ai apprécié de re-découvrir N. Hulot et F. Lenoir dans cet ouvrage. Ils nous partagent leur expérience, leurs difficultés et leurs sentiments face au déclin d'une société de consommation qui ne fait qu'évoluer... Ils nous amènent à réfléchir sur notre liberté, sur notre bien-être !
Un essai qui fait du bien, qui nous ouvre vers un autre monde, vers une autre forme de conscience et il est temps de nous reprendre en main !!
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Ces échanges pseudo-philosophiques laissent imaginer des moments sympathiques ......mais de là à les publier ..........
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L'écologie, l'humanité et la société traités sous forme d'échanges philosophiques avec des informations historiques, politiques, climatiques, financières…
Rien de très nouveau dans les réflexions mais des réalités bien présentées avec simplicité. C'est un très bon livre pour initier les jeunes à la philosophie et pour leur donner des clés de lecture sur la société dans laquelle ils vivent et vivront.
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Il y a des réflexions, propositions et arguments intéressants dans ce livre, mais je trouve particulièrement dommage que ces éléments soient noyés dans un océan de niaiseries et d'anecdotes personnelles : trop de «ma cousine, mon oncle et ma tante… » m'ont rendu la lecture assez indigeste, souvent agaçante.
A mon sens, se dispenser de toute cette masse d'informations personnelles (pour ne pas dire intimes) aurait porté le texte et ses enjeux, l'aurait rendu beaucoup plus incisif, donc efficace.

Je m'interroge d'ailleurs sur l'utilité et les limites de cet ouvrage, qui à mon avis ne parviendra qu'à prêcher des convaincus, non sans risquer de les ennuyer… Dans ce cas, ce livre ne devient qu'un produit de consommation dispensable, comme tant d'autres pourtant dénoncés par les deux auteurs, qui parlent finalement plus de leurs vies qu'autre chose.

 Assez déçu par ces pages qui ne sont pas à la hauteur des enjeux qu'elles défendent.
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Ce livre, qui est le fruit de réflexions partagées entre deux hommes de convictions, a pour but de nous faire du bien tout en informant. Il y parvient grâce aux petits morceaux savoureux que sont les citations de leurs grands penseurs préférés.
Quelques exemples : la mondialisation devient décourageante quand les consommateurs préfèrent les produits d'importations coûteux en énergie de transport, alors que la France a des surfaces agricoles aptes à nous donner des produits locaux et de qualité. Inverser les pratiques agricoles (bannir l'agriculture-business) serait radical pour améliorer déjà l'impact carbone tout en freinant le gaspillage alimentaire. Enfin le gouvernement est trop dépendant des lobbies pour prendre les bonnes décisions et rester en phase avec l'urgence climatique.
Les auteurs sont d'accord pour éduquer le plus tôt possible les enfants, soit pour les gestes écologiques, soit pour les réflexions philosophiques. Un jeune qui dit : « je suis heureux que Socrate pense comme moi » est déjà un peu armé pour la vie. Hélas, plus encore que les adultes, les jeunes sont trop souvent sollicités par le « divertissement par les écrans », un piège qui n'a cessé de s'étendre depuis la naissance des images télévisées. Alors que rien n'est plus important que d'avoir une vie intérieure pour être libre et heureux. de plus, fréquenter les poètes contribue au bonheur. le poète nous éclaire au-delà des réalités visibles et se trouve en avance sur son époque : nous avons la preuve en lisant Victor Hugo et bien d'autres qui sont d'une étonnante modernité. Chercher la beauté du monde nous apporte l'harmonie et l'équilibre, alors que le monde virtuel nous montre les illusions. La beauté peut nous ramener vers le sacré par-delà les religions, et donc nous permettre de garder une forme de liberté. Et ne pas oublier l'humour utile à l'épanouissement. « Le rire est cette tête d'épingle qui crève le ballon du « je » gonflé d'importance » (R. Gary).
Alors, ajouter une histoire juive pour clôturer mes propos ?
Un rabbin, dans le désert de Judée, s'exclame : « merci mon Dieu de m'avoir fait naître dans le peuple élu, et merci de m'avoir choisi comme rabbin pour conduire ma communauté ». Puis il tombe dans un ravin en ayant le réflexe de s'accrocher à une petite branche. Paniqué, il crie : « y a quelqu'un ? » Une belle voix sortie de nulle part lui répond : « je suis là, mon enfant, j'entends tes prières. Lâche ce buisson et mes anges viendront te porter délicatement au bas du précipice ! » Et l'homme regarde le vide, paniqué : «  Y a quelqu'un d'autre ? » ( en rire peut dédramatiser, n'est-ce pas?)
Les deux auteurs ont écrit cet ouvrage en pleine pandémie. Auraient-ils le même recul dix-huit mois plus tard ? Oui, sans doute, car finalement peu de choses ont bougé.
Puisse leur livre tomber entre les mains des ignorants tels que les climato-sceptiques, pour nous garder un peu d'espoir.
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Nicolas Hulot-Frédéric Lenoir
D'un monde à l'autre.
Quelques citations du livre
"Je ne place pas l'homme au-dessus ou en dessous des autres créations mais au même niveau."
"Comme le disait Nelson Mandela notre plus grand danger n'est ni notre faiblesse ni nôtre force malis notre aveuglement".
"La grande aventure de notre siècle doit être celle de l'esprit et de l'essor de la conscience morale de l'humanité."
Le bonheur selon Épicure est lié à la modération et à la capacité de s'autoalimenter. Dans le striatum se niche à la base du cerveau un petit noyau de neurones qui en réponse à un stimuli libère la dopamine souvent appelée, l'hormone du plaisir.
"Le bonheur c' est de considérer à désirer ce que l'on a delà (St. Augustin 

Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir nous livre leur analyse de la situation mondiale, économique, sociale, écologique, et spirituelle
Si le thème est grave, le ton faussement familier des deux amis ne convient pas du tout, ils ont au moins le mérite de nous faire réfléchir.
C'est le ton qui nous dérange, ou le mélange des genres, à la fois politique, scientifique et philosophique.
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Plein de bonnes idées, mais terriblement utopique...
A moins qu’il tombe entre les mains des puissants de ce monde, ce livre ne nous fait qu𠆞spérer et en devient frustrant tellement l’utilisation du conditionnel est fréquent... Les « si » et les « il devrait exister... » sont couplés à leurs expériences très intéressantes mais assez ennuyantes au final.
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