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Encore un tome très réussi. Humour et enquête sont au rendez-vous. Voltaire a retrouvé sa place à Paris et pour une fois la marée chaussée ne lui mène pas la vie dure. Il prend lui-même les rennes de l'enquête pour son profit direct.
Voltaire s'est trouvé un nouveau homme à tout faire en ce bon Konig même si le scientifique ne l'entend pas de cette oreille, il obéit à ses risque et péril.
Voltaire flirte à nouveau avec le travestissement qui va contre ses valeurs mais c'est pour la bonne cause comme toujours.
Petit clin d'oeil à Hugo, Voltaire croise Esmeralda, sa chevre et le Bossu, sur le pont de l'île Saint-Louis.
Un tome très plaisant à lire.

Ah je voulais ajouter que je remercie les éditions JC Lattès. Dans cette édition de 2018 ils ont enfin ajouté ce qui m'a marqué dans tous les autres tomes. Sur le haut de page des pages de droite le titre du chapitre. Un grand merci.
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Un nouveau polar plein d'humour autour de Voltaire, qui enquête toutefois en solo, cette fois, en s'en sort parfaitement, à grand renfort de déguisement et d'astuce. Il est étonnant ! Lenormand moque ceux qui s'enrichissent de toutes les manières possibles, même les plus immorales, tout en s'achetant une bonne conscience, et multiplie gags, quiproquos et reparties cinglantes dans un Paris en fête.
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Huitième opus des aventures de l infernal Voltaire ce volume reste amusant , original avec un personnage principal toujours virevoltant , avare , avide , génial .Toutefois le filon commence un peu a s épuiserr l histoire est moins vive plus péniblement bâtie , exit une Emilie inutile dans le récit , mais bon ne boudons pas notre plaisir .Ah j 'oubliais mais vous l avez certainement vu en 4° de couverture Lattès cite le 1° roman de la série " la bonne meurt à 5 heures " Meuh non c 'est la baronne .
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Voltaire aide son amie Emilie du Châtelet à trouver un hôtel particulier, en espérant pouvoir s'y installer... Ne manque que le financement et par chance un banquier est disposé à lui prêter la somme nécessaire. Mais il vient justement d'être enlevé et de disparaître dans la nature ! Voltaire va tout faire pour le retrouver et va ainsi être mêlé à des aventures rocambolesques sur fond de mariage princier (la fille de Louis XV et l'infant d'Espagne)

Comme d'habitude, l'intrigue est mince et c'est surtout le ton, ironique et badin, et le personnage De Voltaire, qui font le charme de cette série. L'auteur lui fait jouer un rôle d'esprit fin et brillant, mais complètement égocentrique, et c'est toujours très agréable à lire.
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quel plaisir de retrouver Voltaire, son égocentrisme, sa vision, sa bonne humeur, sa culture ! Quel plaisir de rire souvent, d'être intriguée, passionnée par la description fine de l'époque. Bref, peu importe l'intrigue (Voltaire, pic assiette, veut avoir un prêt par un banquier pour un magnifique hôtel particulier dont bien sûr il n'a pas du tout les moyens de s'y payer même un tabouret, mais ne voilà pas que ce banquier disparait mystérieusement dans un carrosse. Et c'est ainsi que nous allons parcourir Paris des bas fonds aux hôtels les plus luxueux pour suivre ce bon Voltaire dans son enquête qu'il mène bien sûr, pour son propre intérêt ! Donc, de l'Histoire, de l'humour, franchement un bon moment de détente.
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Je ne pouvais rater la dernière "fantaisie littéraire" de Frédéric Lenormand. Les enquêtes de Voltaire sont comme la chantilly sur les fraises, une douceur bien agréable à déguster. Nous sommes déjà à la neuvième aventure du célèbre philosophe et c'est un bonheur de retrouver le "trublion" qui tient plus à l'imagination de l'auteur qu'à la vérité historique. Frédéric Lenormand s'appuie toujours sur des écrits de l'époque pour inventer ses enquêtes, mais ses personnages (inspirés de personnes réelles) sont des créatures de papier, probablement bien plus drôles qu'elles ne l'étaient en réalité. Il mêle aussi de nombreuses allusions à notre époque, comptant sur une culture commune avec le lecteur pour le divertir.

Dans cette nouvelle enquête, Voltaire s'entiche d'un hôtel, surnommé le palais Lambert, sur l'île Saint-Louis. Il n'est pas question qu'il débourse un fifrelin pour l'acheter alors que le mari de sa maîtresse et amie, Emilie, marquise du Châtelet, peut l'acheter pour les beaux yeux de son épouse (et le goût du luxe du philosophe). L'affaire est entendue, il ne reste qu'à trouver le banquier pour obtenir le prêt nécessaire à l'achat du petit bijou architectural. Las ! le dit banquier, Charles Michel de Roissy,de retour de bamboche, passablement imbibé, est monté dans un carrosse, et s'est volatilisé. Voltaire entreprend de résoudre cette affaire de kidnapping, non pas par philanthropie, mais pour posséder enfin ce palais, écrin idéal avec sa lumineuse personne.

Dans un Paris en fête,(Louis XV célèbre en avance les noces de sa fille aînée de douze ans avec l'infant d'Espagne ), Voltaire, flanqué du mathématicien Samuel König, qu'Emilie a ramené de Bruxelles dans ses bagages, se lance sur les traces des kidnapppeurs. le crime profiterait à de nombreuses personnes, Michel de Roissy ayant éveillé des rancunes tenaces au sein de sa famille. Sa deuxième épouse, sa fille, son intendant auraient tout intérêt à le voir disparaître. La piste familiale n'est pas la seule à suivre. le banquier entretenaient des relations bien peu fréquentables et le philosophe doit composer tour à tour avec une tireuse de cartes, un astrologue, le gérant d'une pâtisserie, dont l'arrière-salle est un lupanar et même une aquarelliste, qui ne se contente pas de "croquer" ses clients.

Comme à chaque fois, le récit est mené tambour battant, Voltaire tombe de Charybde en Scylla, revêt les déguisements les plus inattendus, promène son grand nez et son incroyable bagout des lieux les plus raffinés aux bouges les plus sordides. Il n'hésite jamais à donner de sa personne quand il y a des monnaies sonnantes et trébuchantes à l'arrivée. le lecteur se laisse entraîner avec plaisir, sourit presque à chaque page et referme le livre avec le sentiment d'avoir dévoré une gourmandise littéraire.

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Comme d'habitude avec Monsieur Lenormand, on passe un grand moment de rigolade stylistique ! Je trouve un peu dommage qu'on voie moins madame du Châtelet dans celui-ci, mais ça n'enlève rien au fun ni au rythme haletant du climax qui m'a - je ne sais pas pourquoi - grandement rappelé les meilleures aventures de Cruchot chez les soeurs du couvent de Saint-Tropez.
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Toujours à la pointe du 'je m'incruste à peu de frais" notre Voltaire décide la marquise du Chatelet d'investir dans un immeuble financé par un prêt d'un banquier. Tou va très bien Monsieur de Voltaire jusqu'au moment où disparaissent le banquier et ..le prêt !!
Qu'à celà ne tienne Voltaire mène l'enquête recourant à des déguisements on ne peut plus saugrenus , comme celui d'une religieuse, pour arriver à ses fins avec son complice le mathématicien Konig prêté par la marquise.
Comme d'habitude, il se lève, se fait bousculer, voire trucider et les cadavres jonchent Paris !!!
Un bon moment d'hilarité !!!
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Totale découverte et véritable plaisir de lecture, cette série de roman de détection historique n'était pas encore passée entre mes mains. C'est chose faite avec ce neuvième tome et un héros plus que célèbre en la personne de Voltaire, grand homme de lettres et bon vivant qui aimait le confort et la marquise du Chatelet.

Voltaire ayant eu un coup de coeur pour l'hôtel Lambert situé sur l'île Saint-Louis. Sa maîtresse allant bientôt hérité, il la persuade de lui acheter la bâtisse en question. Tout semble parfait. Et pourtant, le banquier, Mr Michelet est porté disparu. Il semble avoir été kidnappé en revenant un soir de sa garçonnière. Voltaire contrarié que ses plans ne se déroulent pas selon son idée, il se lance à la recherche du notable disparu.

La plume de Frédéric Lenormand est pleine d'humour, et c'est avec plaisir que le lecteur suit les pérégrinations de Voltaire dans sa quête des kidnappeurs de Mr Michel de Roissy. D'ailleurs les suspects sont légion, entre les membres de la famille de la victime, sans parler des mauvaises fréquentations qu'il entretenait et qui ont pu s'en prendre à lui, le choix est vaste et les pistes nombreuses.

Le personnage de Voltaire, est un homme intelligent et cultivé mais qui est loin d'être parfait. Il semble aimé son confort et tout faire pour le conserver et l'embellir. Ses envies dominent sa vie, il n'est donc pas fermé à l'idée de recevoir des espèces sonnantes et trébuchantes. D'ailleurs tous les moyens sont bons ou presque. C'est un être égocentrique et impertinent. Mais la langue est captivante et le lecteur est friand de bons jeux d'esprit, très bien desservis par l'auteur.

Le contexte historique est intéressant. L'intrigue se déroule dans le Paris de Louis XV, qui prépare l'union de sa fille et de l'infant d'Espagne. Tous deux ne sont encore que des enfants mais la politique n'attend pas l'âge de raison pour appliquer sa loi. La capitale est sale et bonne vivante et c'est pittoresque de voir évoluer Voltaire dans ce milieu alternant escapades dans le beau monde et plongée dans les bouges les plus sordides. Et ce, sans frémir. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Dès le titre, le ton est donné. de nombreuses références littéraires sont nichées dans le texte, un peu comme ces images-devinettes qui nous invitaient à découvrir où était caché le lapin, l'écureuil ou tout simplement le petit garçon dessiné sur une branche.

Ainsi, Voltaire s'interpose dans une querelle s'écriant : A moi, comte, deux mots. Ce qui clôt immédiatement, ou presque, l'algarade.

Et alors qu'il se promène sur l'Ile Saint-Louis, il ne peut s'empêcher de s'exclamer :

C'est un pic ! C'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule !

Mais ce ne sont pas les seuls exemples disséminés dans ce roman et vous pourrez vous amuser à en découvrir d'autres, tous de bon aloi, évidemment.

Si Voltaire tombe amoureux de la vue plongeante sur la Seine, c'est surtout par l'hôtel Lambert qu'il est attiré. Une demeure un peu délabrée mais qui lui conviendrait parfaitement et il en fait part à son amie Emilie, marquise du Châtelet. Elle lui promet de le lui acheter et pour cela elle doit emprunter auprès de son banquier Charles Michel, sieur de Roissy, en attendant de toucher un héritage providentiel. L'homme est un financier qui a gagné sa fortune dans diverses affaires, notamment dans la traite de ce que l'on appelait pudiquement Bois d'ébène comme armateur de bateaux servant à la traite des Nègres.

Seulement ce brave homme a disparu, alors qu'il se rendait en fiacre de chez lui jusqu'à sa garçonnière. S'il est bien monté dans le véhicule, à l'arrivée le cocher n'a pu que constater qu'il n'y avait plus personne ! Comme à son habitude le financier Michel était imbibé mais quand même cela n'explique pas tout. D'autant qu'il est (était ?) volage et rencontrait très souvent des femmes de petite vertu. Alors disparition, fugue ou enlèvement ?

Emilie doit se rendre auprès de Madame de Richelieu qui vit une grossesse difficile. Mais Voltaire ne restera pas seul puisqu'il hérite comme compagnon la nouvelle coqueluche de la marquise, le mathématicien Samuel König qui a remplacé Leibnitz. Car Voltaire est bien décidé de retrouver le financier, le palais Lambert lui tenant à coeur.

Il se rend donc chez le financier Michel où il est accueilli par sa femme qui n'est guère affligée par la disparition de son dépravé de mari. Il fait la connaissance également de sa fille Justine qui n'est toujours pas mariée malgré son âge avancé (pour l'époque). Il y a également un secrétaire qui fait partie de la famille, Béranger, et pour la bonne bouche Apariciỏn, la cuisinière. Il découvre que madame Michel est une fervente d'astrologie et qu'elle possède une lunette lui permettant d'examiner les étoiles, et éventuellement son mari lorsqu'il sort d'une maison close ou d'un cabaret sis sur le quai qui fait face à leur hôtel particulier.

Voltaire entame donc son enquête, entraînant avec lui, malgré ses réticences, son rival König, et va se rendre en toute bonne foi et ingénuité dans des endroits mal famés dont il ignorait l'existence, le cabaret La Sphynge par exemple, un lupanar régulièrement fermé mais rouvert tout aussitôt ou presque. Ses multiples avatars le conduiront à fréquenter, en tout bien tout honneur quand même, la plantureuse comtesse Virginia de Cougourdan, une jolie pastelliste nommée Rosalba, de belles femmes légères, des énergumènes vindicatifs, le tout épicé et assaisonné d'horions. Mais il n'oublie de se protéger par la présence de König. Il se rendra même dans la résidence de Michel à Roissy, dans des conditions peu avantageuses pour sa personne à laquelle il tient fort.

Et pendant ce temps-là, Paris s'amuse. le mariage de Louise-Elisabeth, douze ans, la fille de Louis XV, avec l'Infant d'Espagne, donne lieu à des fêtes et joutes nautiques, ce qui ne manquera pas d'éclabousser notre philosophe qui n'hésite pas à se mouiller.

Pour lire la suite voir le lien ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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