Centaurus, tome 2 : Terre étrangère

Le groupe des 8 explorateurs découvrent de nombreuses énigmes sur cette planète. Pour l'instant, aucune hypothèse ne vient expliquer tous les faits étranges qu'ils ont rencontré. Sur le vaisseau-monde, l'équipage n'est pas en reste question énigme...
Léo nou entraîne toujours sur un récit identique : de nombreuses énigmes pendant 3/4 albums jusqu'au révélations finales...
Même si le canevas du récit est connu et le style de Léo prévisible, on ne s'ennuie pas une seconde et l'histoire est passionnante.

Deuxième opus de cette série de science-fiction. L'intrigue suit en parallèle l'exploration de la planète Centaurus et l'enquête à bord du vaisseau-monde sur le passager clandestin. le scénario est bien huilé et même si les dessins ne sont pas extraordinaires, la série se lit avec plaisir.

Dommage pour les traits épais et les scènes de drague

En adepte de ce type de récit, j'apprécie totalement le scénario qui présente la dualité d'être à la fois attendu et surprenant.
Les animaux et créatures extraordinaires sont toujours présents mais avec des physiques différents. Les divers aspects physiques ne sont pas systématiquement associés à des comportements semblant en rapport : les affreux ne sont pas forcément les plus méchants et inversement.

Pour la mise en page, je regrette le recours exclusif au trois bandes. Dans les albums précédents de cet auteur on rencontrait une alternance de 4 bandes et de trois bandes.
Ici on ne trouve que des trois bandes, créant par moment des images bien trop importantes dans le récit, tout semble mis en évidence.

Le dessin me convainc moins que dans les séries Albédéran et suivantes. le trait reste plus épais enlevant la finesse et la légèreté au dessin. Par ailleurs, les rides et poils divers sont tellement marqués que sur un premier temps j'ai pensé à des scarifications dont je ne comprenais pas la présence.

Les décors et environnements sont, par contre, toujours très évocateurs. Les bâtiments désertés sont une réussite, habile mélange entre temples incas et centre de contrôle ultra moderne.

Comme à chaque volume, on ne peut éviter l'inutile scène de flirt ou de drague.

On se laisse cependant emporter dans l'histoire