Les mondes d'Aldébaran - Survivants, tome 3

Cet épisode 3 est assez inutile : il traîne en longueur sur les peines de coeur des jeunes couples, alors même qu'on aurait préféré en apprendre plus sur les 6 ans de saut temporel.... ou sur les Holorans. Finalement seul le dernier quart redevient intéressant quand une petite troupe part vers la convergence des perturbations quantiques, à la rencontre de nouveaux êtres diffèrents vivant dans l'eau et à la surface, mais la encore on n'apprendra rien dans cet épisode.

Les choses se complexifient dans ce tome et avec les sauts dans le temps, nous devons, nous aussi, assimiler pas mal d'informations et d'évolutions de personnages.
Si l'aventure en elle même est intéressantes, les personnages présentent (comme souvent avec Léo) un franc-parlé très peu crédible et assez barbant. de plus, dans ce tome, on sent que l'auteur est un peu embarrassé par certains de ses personnages qui ont subitement des changement de caractère. Bon, ce n'est pas neuf, Léo nous avait déjà fait le coup dans les autres cycles. C'est redondant et c'est quand même un peu lassant.
Le dessin est toujours pareil à lui même et si Léo nous crée un bestiaire toujours plus riche, il nous produit ici les créatures les plus ridicules de tous ses univers.

Voilà notre petit groupe de survivants reformé ou presque. Deux décès et un disparu au compteur. Sans compter Mel et Shirley qui ont décidés de faire bande à part... Certains sont là depuis 6 ans et ont appris à vivre sur cette planète en compagnie d'une myriade d'extraterrestres différents et les autres sont là depuis seulement 3 jours grâce à leur saut temporel. Phénomène étrange et inexpliqué qui pourrait bien être leur ticket de retour vers la bonne vieille Terre. C'est pour cela qu'avec les Holorans, leur nouveaux amis mi-chat mi-humain ils vont étudier ce phénomène.

Une histoire comme Léo sait nous en concocter.
La découverte d'une faune et flore extraterrestre moins variée que dans Aldebaran, Betelgeuse ou encore Antares. Ce qui est dommage car c'était un des points fort de ses séries de science-fiction. Peut être qu'il commence à tourner en rond. Imaginer sans cesse de nouvelles plantes ou d'incroyables animaux ne doit pas être facile.
Le scénario en lui même est un peu du déjà vu. Nous retrouvons nos bonnes vieilles mantrisses...
Et le point le plus exaspérant : les histoires d'amour.... Ce n'est pas que j’exècre la romance. Pas du tout. Mais alors celle de Léo... Il y a toujours cette fille géniale dont tout le monde va tomber raide dingue au premier regard et qui bien sur est la source de conflit entre tous les hommes du groupe... soupir...

Trois jours de vécu pour Manon, Alex, Max et Isle, six ans pour le reste du groupe. Un laps de temps qui bouleverse chacun à sa mesure selon son tempérament, sa faculté d’adaptation.
On fait également connaissance avec les holorans le peuple d’Antac, l’humanoïde-félin, (trop succinctement, à mon goût). Manon et Alex n’ont pas le temps de souffler qu’ils repartent déjà avec Djamile, Antac et sa compagne pour une mission afin d’essayer de comprendre le phénomène des perturbations quantique lié à cette planète.
Petit à petit les événements prennent formes, on revient presque au fondamental des mondes d’Aldébaran, — la mantrisse — avant de repartir sur une péripétie plus « terre à terre » où les héros subissent une nouvelle fois une mésaventure.
Ce troisième épisode des Survivants oscille entre intérêt et petite lassitude. L’auteur arrive toutefois à rebondir de façon à maintenir ma curiosité en éveil. A suivre donc…