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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Revêche, acariâtre, pingre, méchante, insultante, Maria Battestini, vénitienne octogénaire, n'a pas laissé de malheureux autour d'elle en se faisant assassiner. Son médecin va s'éviter les pénibles visites hebdomadaires, sa nièce va récupérer son appartement et ses voisins vont retrouver la tranquillité. Pour le lieutenant Scarpa, l'affaire est simple et vite résolue. Maria Battestini a été assassinée par sa femme de ménage roumaine. D'ailleurs, elle a tenté de quitter le pays le jour même, a été retrouvée dans un train avec sur elle une forte somme d'argent et, si elle s'est tuée accidentellement en fuyant la police, ce n'est qu'une preuve de plus de sa culpabilité.
Pourtant, quand elle rentre de Londres où elle a passé trois semaines, la signora Gismondi ne croit pas à cette version des faits. Pour elle, Florie, la bonne roumaine, ne peut être coupable. Elle peut le prouver et est bien décidée à se faire entendre par la police. C'est finalement le commissaire Brunetti, frais et dispos après des vacances familiales en Irlande, qui saura entendre ce qu'elle a à dire et décidera de chercher un autre coupable.


Après une longue pause, me revoilà à Venise en compagnie de Guido Brunetti que j'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir. Comme d'habitude, il enquête sur un service administratif -ici, le Service de la Commission Scolaire- et la corruption n'est jamais loin.
Malgré une victime antipathique à souhait, Brunetti entame son enquête sans a priori, bien décidé à arrêter le coupable quel qu'il soit. Pour cela, il peut compter sur l'aide de son fidèle Vianello qui s'initie peu à peu aux méthodes (douteuses) de la signora Elettra mais aussi sur les moments de pause que lui procurent ses enfants et sa femme Paola fine cuisinière.
Chaleur accablante, chantage, corruption, travail clandestin, avocate véreuse, Brunetti a fort à faire pour démêler les fils d'une enquête qui va le questionner sur les motivations d'un meurtre.
Le rythme est lent mais pas ennuyeux et c'est toujours un bonheur de se promener dans les ruelles étroites et sur les canaux de Venise. Une bonne enquête, un bon moment de lecture.
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Une victime odieuse, un lieutenant de police plus occupé par sa carrière que par la quête du vrai coupable, un commissaire dont on se prend tout de suite de sympathie, entouré d'une équipe aux méthodes un peu douteuse mais que l'on ne peut s'empêcher d'approuver. le tout parsemé de visites de Venise et de cuisine italienne…
Le rythme n'est pas trépident mais on ne s'ennuie jamais… Un bon polar au suspens bien maintenu et la vraie raison du meurtre bien dissimulée jusqu'à la fin. A conseiller sans hésitation !
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De temps en temps je lis volontiers une enquête du commissaire Brunetti.
Dans ce tome pas de réelle surprise mais une recette efficace.
Tout commence par la découverte du corps d'une octogénaire par son medecin.
La victime ne sera regrettée par personne mais cela n'empêche pas à Brunetti d'enquêter jusqu'à trouver le mobile : la victime faisait chanter un notable.
S'est il vengé ?
Un enquête sur fonds de corruption….
J'ai aimé retrouvé Brunetti même si l'enquête n'a rien d'exceptionnel
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Les aventures du sympathique Brunetti dans cette Venise étouffante de chaleur ne sont pas spectaculaires mais elles sondent avec justesse l'âme des Vénitiens. Cupidité, avarice et jalousie sont propres aux hommes en général et aux îlotiers en particulier semble nous dire le philosophe commissaire assurément influencé par son épouse !
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Une vieille femme, assez désagréable de son vivant, est découverte morte à son domicile par son médecin traitant en visite. le mobile semble établi : le vol; l'appartement est sans dessus-dessous. Scarpa, policier borné, zélé et ambitieux, chargé de l'enquête en l'absence de Brunetti, s'oriente vite vers la femme de ménage, roumaine, qui a disparu des lieux.
Elle est vite retrouvée à la gare en partance sans doute vers son pays d'origine. Mais voilà qu'elle meurt sous un train en fuyant la police avec de l'argent et des faux papiers.
Affaire réglée ? Pas pour Brunetti, qui va, avec le sergent Vianello et l'aide de la hackeuse (pardon secrétaire du vice questeur Patta) signora Elettra, reprendre ces éléments sans parti pris et bénéficier du témoignage d'une voisine qui vient fortement remettre en cause le scénario trop rapide de Scarpa.
Un épisode la série bien cuisiné par Donna Leon.
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Polar à Venise, c'est ce que j'ai préféré avant de découvrir les polars nordiques !
Les intrigues sont simples, mais je trouve ces policiers moins stressants que certains américains. Et visiter Venise... Et la cuisine italienne... Un régal
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Donna Leon est une américaine qui vit à Venise où elle enseigne l'anglais.
Depuis 1992 et 'Mort à la Fenice', elle raconte les aventures du Commissaire Guido Brunetti, vénitien pur sucre, ses enquêtes, sa vie entre son supérieur hiérarchique, ses collègues dont la signorina Elettra, sa femme Paola et ses deux enfants.
Au fil des pages, on se promène dans la ville, on découvre la face cachée des palais, les petits restaurants, les commerçants authentiques et la lente dégradation de la ville induite par la corruption généralisée et l'invasion des hordes de touristes.
Je viens de terminer "Doctored Evidence". Il est très bien, beaucoup mieux que le précédent, 'Uniform Justice', qui m'avait un peu déçue.
Si possible, il vaut mieux les lire dans l'ordre chronologique, pour pouvoir suivre l'évolution des personnages, qui s'étoffent au fil des années.
(lu en 2006)
Lien : http://bill.et.marie.over-bl..
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Une maison à Venise. Une vieille dame acariâtre, pour ne pas dire odieuse, est retrouvée chez elle, le crâne défoncé par son médecin. le vol paraît être le mobile du meurtre : l'appartement est sens dessus dessous et la bonne, une femme immigrée clandestine, qui restait à demeure, a disparu. La nièce de la défunte affirme que les 700 euros qu'elle venait d'apporter à sa tante ne sont plus dans l'appartement. Lorsque la police retrouve la bonne en fuite, celle-ci est en possession de 700 euros. La police est satisfaite et croit tenir la coupable. En tentant de s'échapper, la bonne affolée dans sa tentive de fuite, meurt malencontreusement écrasée sous un train de marchandises. L'affaire est, semble t'il, résolue, malgré la mort du suspect.

A son retour d'Angleterre, trois semaines après les faits, un témoin se présente à la police : la jeune femme habite en face de la vieille dame assassinée et affirme avoir vu la bonne en bas de l'immeuble, enfermée dehors, affolée par le fait que sa maîtresse ne veuille plus la laisser entrer dans la maison. Prenant la décision de rentrer dans son pays, la jeune femme la prend en pitié et lui offre les 700 euros qu'elle vient de retirer de la banque, l'emmène à la gare et lui paye son billet de train pour le retour. A la lueur de ce nouveau témoignage troublant, le commissaire Guido Brunetti reprend l'affaire qui lui semble fort plausible et ce, malgré l'interdiction que lui fait son supérieur, le vice-questeur, et au grand mécontentement de l'inspecteur qui avait mené l'enquête pendant ses vacances.

Si ce n'est pas la bonne qui a assassiné la vieille ingrate, qui a pu agir ainsi et pourquoi ? le fils de la défunte faisait il chanter quelqu'un ? Cette piste est suivie par le commissaire car des rentrées d'argent mensuelles duraient depuis plusieurs années et étaient ensuite ventilées sur plusieurs comptes. Cet argent a finalement été transféré vers un paradis fiscal quelques jours seulement après la mort de la vieille vénitienne. de son mari ou de son fils, morts tous deux depuis des années, lequel avait trouvé une preuve pour faire chanter un personnage sans doute respectable ? le commissaire entreprend une longue et minutieuse enquête dans l'entourage de la vieille dame, ainsi que dans son grenier où sont remisés les derniers souvenirs.

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Tentée par le découverte de Venise et aimant les polars, je ne pouvais que lire, au moins une fois, du "Donna Leon", auteure réputée pour faire vivre ses personnages dans cette ville sérénissime et mystérieuse. le style est plaisant, parfois amusant. Un bon moment de lecture.
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