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Citations sur Une enquête du commissaire Brunetti : L'affaire Paola (24)

Le jeune policier voulut ajouter quelque chose, mais Brunetti l’interrompit d’un geste.
« C’est bien, Pucetti, c’est bien. Tu n’avais pas le choix. »
Il jeta un nouveau coup d’œil à Paola et ajouta :
« De toute façon, ça devait arriver un jour ou l’autre. »
Il essaya de sourire à son subordonné.
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Brunetti se fit la réflexion qu’il n’y avait pas de manière normale, probablement, d’arrêter l’épouse d’un commissaire de police, mais il la garda pour lui et se leva, jeta un coup d’œil à Paola et, pour la première fois depuis son arrivée, lui adressa la parole.
« Je crois qu’on peut y aller à présent, Paola. »
Elle ne répondit pas, mais se leva aussitôt.
« Je vais la ramener à la maison, Pucetti. Nous reviendrons demain matin. Si le lieutenant Scarpa te pose la question, c’est ce que tu lui diras. D’accord ?
- Bien entendu, monsieur. »
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- Passe-la-moi.
Le ton était sans réplique.
Au bout d’un long moment, il entendit la voix de Paola.
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- Mais qu’est-ce que vous me racontez à propos de ma femme ? exigea-t-il de savoir quand il eut repris un peu ses esprits – et peu intéressé d’apprendre qui était ou non de service cette nuit.
- Je vous l’ai dit, monsieur, nous la détenons. Enfin moi, Bellini est toujours sur place, campo Manin. »
Brunetti ferma les yeux et tendit l’oreille, à la recherche d’autres bruits en provenance du reste de l’appartement. Rien.
« Mais qu’est-ce qu’elle fabriquait là-bas, Ruberti ? »
L’homme mit un certain temps avant de se décider à répondre.
« Nous l’avons arrêtée, monsieur. »
Comme Brunetti ne réagissait pas, il précisa :
« Euh, nous l’avons amenée ici, monsieur. Elle n’a pas encore été formellement arrêtée.
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« Nous détenons votre femme, monsieur. »
Son esprit se mit en rideau à l’énoncé de cette courte phrase. C’était tout à fait le genre de formule qu’aurait employée n’importe quel kidnappeur, le « monsieur » y compris.
« Quoi ? s’écria-t-il lorsque ses neurones se furent plus ou moins reconnectés.
- Nous détenons votre femme, monsieur.
- Qui êtes-vous ? rugit-il.
- Ruberti, monsieur. Je suis à la Questure.
L’homme marqua une longue pause, puis ajouta :
- J’étais de nuit, monsieur, avec Bellini.
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En temps qu’époux du principal suspect de l’affaire , il savait mieux que personne que le suspect en question se trouvait assis à côté de lui à l’heure du crime , si bien qu’il ne restait que deux possibilités : soit on avait assassiné Mitri en tant qu’organisateur présumé de tourisme sexuel , soit pour une toute autre raison .
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A en croire leurs déclarations de revenus au fisc,
aucun Italien ne gagnait assez d'argent pour vivre décemment
et l'Italie était une nation de gueux et de miséreux,
qui s'en sortaient en retournant leurs manteaux,
en portant leurs chaussures jusqu'à ce que la semelle en soit trouée et,
pour ce qu'il en savait,
subsistant grâce à la cueillette des pissenlits et à des soupes d'ortie.

Ce qui n'empêchait pas les restaurants d'être pleins,
ni leur clientèle d'être bien habillée,
ni les aéroports d'envoyer chaque jour sur toute la planète
des avions bourrés à craquer de joyeux touristes.

"Va comprendre", comme aurait dit un de ses amis français
dont c'était l'expression favorite.
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- Combien sont au courant pour la première fois ?
Vianello réfléchit quelques instants avant de répondre.
- Officiellement, personne n'est au courant. Officiellement, il ne s'est rien passé.
- Ce n'est pas ce que je t'ai demandé.
- A mon avis, ceux qui ne devraient pas être au courant ne sont pas au courant, dit alors Vianello, manifestement peu désireux de s'expliquer davantage.
Brunetti ne savait s'il devait remercier le sergent ou encore Ruberti et Bellini.
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- Je vois, je vois... Le lieutenant Scarpa est-il venu ?
- Non, monsieur. Landi lui a parlé au téléphone. Mais il n'a donné aucun ordre, il nous a simplement laissés procéder de la manière normale.
Brunetti se fit la réflexion qu'il n'y avait pas de manière normale, probablement, d'arrêter l'épouse d'un commissaire de police, mais il la garda pour lui et se leva, jeta un coup d’œil à Paola et, pour la première fois depuis son arrivée, lui adressa la parole.
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Il se souvint alors d'un poème que Paola lui avait lu un jour. Il y était question de la manière dont le monde supportait d'assister à ses propres désastres sans en être secoué dans ses fondements.
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