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Des enfants sont pris par les carabiniers pendant la nuit. L'inspecteur Brunetti en est étonné et va essayer de découvrir pourquoi tant de violence avec des enfants. Il va donc mener son enquête. C'est le 1er livre de l'auteur que je lis. J'ai trouvé sympa mais sans plus je pense que c'est le genre de livre vite lu et vite oublié…
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Se lit très bien. La vie quotidienne à Venise sans montrer de violence, de sang.
Lien : http://jolismots.e-monsite.c..
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Comme toujours, Donna Leon nous entraine dans une enquête où l'on hésite entre le suspens et le bien manger...
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Lire un bouquin de Donna Leon, c'est avant tout découvrir Venise sous plusieurs facettes : culinaires, architecturales et sociologiques.
Goûter des "Crespelles" par procuration, découvrir un vin d'une petit propriété, le tout en suivant le commissaire Brunetti mener rondement son enquête, que demander de plus ?!
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Brunetti mène l'enquête sur un trafic d'enfants ; un pédiatre de renom est mis en cause, tandis que ses adjoints s'affairent à démonter les magouilles d'un pharmacien véreux.

On ne boude évidemment pas son plaisir à retrouver le séduisant Vénitien qui se faufile, comme un poisson dans l'eau entre les canaux et les rio terra. Les palazzi de la cité des Doges abritent toujours leurs intrigues vénitiennes, et les façades les plus vénérables dissimulent parfois des drames sordides. Paola est parfaite, comme toujours, et Venise où tout se sait fait presque figure de village.

Oui mais voilà. On cherche et on trouve l'ambiance Donna-Leonesque plus qu'on n'admire la qualité de l'intrigue. Parfait pour une après-midi d'été.De là à écrire, comme le New York Times que c'est éblouissant ...
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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En lisant ce livre, je me suis dit que sa construction ressemblait à s'y méprendre à la composition d'un morceau de musique, avec un thème principal, et un contrepoint. Je me disais qu'il était dommage de ne pouvoir l'inclure dans le challenge Des notes et des mots, quand j'ai enfin fait attention au titre (j'étais tellement absorbée par l'intrigue que je n'y faisais plus vraiment attention).
Le roman débute par un motif qui paraît sans rapport avec la suite, et qui pourtant répparaîtra ponctuellement dans le récit : la déposition d'une femme qui avertit la police d'un fait qu'elle juge important. Puis, la violence fait irruption, fortissimo :les carabiniers font irruption chez un couple respectable, agressent le mari et prennent l'enfant, adopté illégalement dit-on.
Les thèmes se repondent et, comme un accompagnement, se déploie la vie quotidienne du commissaire Brunetti, de sa femme, universitaire, de leurs enfants, une vie paisible, heureuse, de personnes aimant manger (des recettes cuisinées par madame), boire (de l'excellent vin), lire (Saint Luc, un aristocrate voyageur du XVIIIe siècle) et s'aimer. le commissaire ne dissimule rien à sa femme, même les subterfuges et les travestissements (comme dans l'opéra) qu'il est obligé d'employer pour ses enquêtes.
Les thèmes sont forts : l'adoption illégale d'enfants (ou la vente, si vous préférez), la baisse de fertilité dans les pays développés et leurs causes, l'escroquerie à l'équivalent de la sécurité sociale italienne (ou comment faire consulter des patients morts pour toucher une commission) et la corruption qui règne en Italie. Ce sont les thèmes principaux, mais, tel un contrepoint, d'autres motifs apparaissent subtilement et nous interroge. Que signifie être père, être mère ? Qu'est-ce qui fait que l'on se sent le père ou la mère de cet enfant, même s'il n'est pas notre enfant biologique ? Donna Leon nous pousse plus loin dans nos retranchements, en nous demandant s'il est possible de ne pas parvenir à aimer un enfant adopté, rejoignant un autre thème fort, le racisme, qui a pignon sur rue : les enfants adoptés viennent de pays pauvres, des extracommunitarii. Ces enfants, on ne les verra pas, on ne les entendra pas dans ce récit : je ne sais comment la loi française jugerait les faits, mais en Italie, ces enfants (ils ont entre dix-huit mois et trois ans) resteront dans des orphelinats et ne seront jamais rendus à leurs parents adoptifs (pourtant aimants) ni à leurs parents biologiques (qui ne les désiraient pas). Quel sera leur avenir ? Nul ne le sait. Certes, ils sont l'illustration de l'exploitation des pauvres par les riches, qui est poussée parfois jusqu'à l'extrême (les trafic d'organe), mais ils sont surtout sacrifiés, comme les saints Innocents. Ils n'ont même plus d'identité puisque leurs certificats de naissance sont des faux. le silence est leur langage.
D'autres au contraire feraient mieux de se taire. Ils parlent, ils chuchotent, ils insinuent, ils ne font pas taire leur petite voix intérieure qui leur permet de distinguer à tous les coups le bien du mal - et la nécessité de révéler ses fautes, au nom de leur vision du Bien et des visées de Dieu - l'eugénisme n'est pas loin, et rejoint le thème précédent. La violence fera à nouveau irruption, fortissimo, juste avant que le silence ne s'impose, définitivement.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Ceux de ma génération se souviennent sans doute de la série TV des "Cinq dernières minutes" qui nous plongeait à chaque épisode dans un milieu professionnel différent et où l'intrigue se dénouait dans les derniers instants, le commissaire - Raymond Souplex - disant "Bon sang, mais c'est bien sur !" avant d'expliquer ce qui c'était passé...

Donna LEON, avec son inégalable talent, explore elle aussi les méandres d'un milieu ou d'un secteur de Venise dans chacun de ses nouveaux romans. Il y avait eu les sans-papiers, les pollueurs, les prostitués homosexuels.....Ici, nous sommes dans le milieu médical : le principal protagoniste est un pédiatre respecté de tous à l'hôpital. Mais voilà, avec sa femme, ils sont stériles. Et ils veulent à toutes forces un enfant, un bébé. On soupçonne un trafic d'enfants. En effet, rien n'est plus simple en Italie : il suffit qu'un homme se rende à l'Etat civil et déclare qu'un enfant est de lui, et que la mère le confirme, pour qu'il devienne le père de l'enfant.

Dans cette nouvelle affaire, il y a un autre hic : quelqu'un a dénoncé la fraude aux carabiniers, qui viennent récupérer l'enfant de façon brutale - et ce, dans la juridiction du commissaire Brunetti !

D'autres turpitudes, révélées au détour d'un cambriolage violent dans une pharmacie, dévoilent comment certaines officines fraudent la sécurité sociale...pas joli-joli tout ça. Guido Brunetti - qui pourtant en a vu d'autres - sent ses certitudes vaciller. Aidé par Paola, sa délicieuse épouse, il mesure combien il a de la chance d'avoir pu élever ses enfants, et jusqu'où certains pourraient aller pour assouvir ce désir...Il sera ici encore secondé par la jolie Elettra et par ses collaborateurs.
Encore un bon roman de l'auteure américano-vénitienne, qui nous transporte dans ce début d'automne, où commencent l'aqua alta, et dans une Venise toujours aussi énigmatique....

Mais soyons honnêtes, ce n'est pas le meilleur des 16 enquêtes du commissaire Guido Brunetti. Sauf que je demeure une inconditionnelle....
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A Venise, en automne, les carabiniers entrent de force en pleine nuit chez un médecin qui se défend; ils emmènent le bébé de 18 mois du couple.
Brunetti est appelé: qui est au courant à la questure de cette opération de gendarmerie, l'enfant est-il, oui ou non un enfant acheté dans le cadre d'un trafic... Brunetti aura bien du mal à démêler cette histoire qui se déroule dans la meilleure société et met en jeu des sentiments forts.
Comme d'habitude, Dona Leon nous plonge dans les méandres sombres de Venise. On est ici dans la bourgeoisie et au coeur d'un problème de nos sociétés: des gens riches achètent des enfants à des clandestins pour satisfaire leur désir de famille avec le risque que ces enfants se retrouvent dans des orphelinats quand ils sont pris par les autorités ou ne conviennent pas aux parents adoptants.
En filigrane, se pose la question intime de l'amour paternel ou maternel et, plus généralement, de la filiation.
Autre dimension, dès qu'il est question d'immigration dans le Nord de l'Italie: le poids de la politique et spécialement des partis de droite et de la manière dont ils voient les problèmes sociaux.
Bref, derrière un roman policier finalement assez traditionnel et captivant, des réflexions que nous ne pouvons manquer de nous poser.
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Pour changer un peu des polars du nord qui envahissent nos étagères ( pour notre plaisir quand même!) je vous propose une balade italienne.
Rien de bien original mais des valeurs sûres, sympathiques et gastronomiques, ce n'est pas un programme à dédaigner
le commissaire Brunetti, la figure créée par Donna Leon , dans sa dernière aventure je l'avais trouvé un peu poussif et bien là il s'est réveillé.
Le décor ; Venise, je n'en dis pas plus, une nuit des carabiniers armés et cagoulés font irruption chez un pédiatre et son épouse, tabasse le mari, terrorise la dame et pour faire bonne mesure enlèvent leur enfant de quelques mois.
Alertée par les voisins la police cherche à comprendre, Brunetti n'obtient aucun renseignement des carabiniers, vive la coopération policière, et rien non plus auprès du pédiatre agressé qui refuse de donner la moindre explication.
Pour son enquête il va avoir besoin une nouvelle fois de son beau-père l'aristocrate et de se trouver une épouse de substitution, eh oui quand on veut se faire passer pour un candidat à l'adoption.... Vianello, son adjoint, enquête de son côté sur une escroquerie à la sécurité sociale impliquant des médecins et des pharmaciens.
Le talent de Donna Leon c'est de nous mener tranquillement, Brunetti est un homme lettré, fin, intelligent et l'accompagner dans son enquête est fort agréable. Un petit coup de morale , un petit coup d'érudition et hop c'est enlevé.
Ah j'oubliais, ici aussi vous pouvez prendre quelques leçons de cuisine, je ne sais pas comment se débrouille Mme Brunetti mais elle assure question recettes, donc prévoyez à côté de vous un petit verre de quelque chose et deux ou trois antipasti, c'est de rigueur.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Impatiente de le commencer ce soir et de voir une adaptation de Donna Leon ce soir à la télé.
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