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Cette deuxième rencontre avec le commissaire Brunetti, héros récurrent de l'auteure Donna Leon n'a été hélas guère plus convaincante que la lecture de "L'inconnu du grand canal".

La Sérénissime est en proie à la rumeur. Sur fond d'adoption illégale d'enfant, de morale outragée et de délation anonyme, notre commissaire se démène pour faire la lumière sur une sombre histoire. le voilà en proie au questionnement, tiraillé entre une loi impitoyable et la sensibilité d'un coeur de père.
La trame de l'histoire est intéressante mais une fois de plus, je reste imperméable à la plume de Donna Leon que je trouve trop BCBG. Elle privilégie la réflexion par rapport à l'action. C'est bien, mais par abondance de détails (par exemple sur les soirées de Brunetti avec sa femme devant un verre de grappa), la lecture devient franchement ennuyeuse. La peinture de la société bourgeoise vénitienne aux multiples travers prévaut ici, sur la qualité de l'intrigue policière. Un 10/20 pour ce titre.
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C'est ma première incursion dans l'univers du commissaire Brunetti, et je ne sais pas si c'est notamment la faute à la traduction, mais je n'ai pas été emballé par le style d'écriture. Encore plus embêtant, les pérégrinations très mou du genou du héros et de son fidèle acolyte ont fini par m'agacer, malgré le fait que l'intrigue se déroulait à Venise et permettait de la découvrir sous un angle plus intime et quotidien. Pas sûr que je remette le couvert avec le commissaire Brunetti.
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Lorsque les carabiniers pénètrent dans la nuit dans la maison du Docteur Pedrolli, à la recherche de son fils unique, personne ne peut s'attendre à l'enquête qui va suivre. Après l'incompréhension vient le temps de l'enquête. Comme toujours entre carabiniers et policiers, les relations ne sont pas simples. Guido Brunetti, est lui aussi chargé d'une enquête. Celle de l'agression supposée du médecin par la carabiniers. L'histoire va devenir encore plus sombre lorsque les avancées de Brunetti vont mettre en évidence des adoptions d'enfants illégales. Les carabiniers semblaient avoir une bonne raison de pénétrer chez Pedrolli ! Mais Brunetti ne peut enquêter que sur l'agression au risque de froisser certaines susceptibilités ! Accompagné de Vianello, son enquête va aller bien au-delà de ce qu'il avait pu imaginer. Bien sûr, les enfants en sont au coeur, mais entre vrai trafic et véritable attachement à un enfant, il y a des limites à ne pas dépasser. Brunetti va essayer d'enquêter, sans heurter, en essayant de comprendre pourquoi un enfant de huit mois a été enlevé à ses parents, pourquoi on ne le considère plus comme leur enfant, et surtout en essayant de retrouver celui ou celle qui a dénoncé le couple. Un suspense jusqu'à la dernière page pour cette enquête qui est particulièrement bien tournée. On partage la difficulté de l'enquêteur, père avant d'être policier, à mener cette enquête objectivement, sans a priori. Il ne devra pas écouter tout le monde et devra déjouer les fausses pistes. La résolution de cette enquête passera par un lot de révélations aussi improbables que cruelles. Quelle histoire !
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Seizième volet des aventures du commissaire Brunetti.
Un pédiatre et sa femme sont agressés en pleine nuit chez eux et leur bébé de 18 mois enlevé. le médecin refuse de parler à la police et le commissaire G. Brunetti, secondé par l'inspecteur Vianello, est chargé de l'enquête.
Il découvre que ce sont des carabiniers qui ont agressé le pédiatre en pleine nuit pour lui enlever son fils de dix-huit mois. Venise est sous le choc. Puis les langues se délient : certains crient au scandale, d'autres soupçonnent la découverte d'un réseau de trafic d'enfants. Un vent de délation envahit la lagune… le commissaire Brunetti a bien du mal à distinguer les coupables des innocents.
Avec cette nouvelle enquête, Donna Léon nous entraîne dans les méandres de Venise la magnifique et dans ceux, sordides, d'un réseau de trafic d'enfants. Et comme à son habitude notre autrice nous offre une intrigue parfaitement ficelée, des personnages criants de vérité et une peinture tellement vivante de la cité des Doges. Venise toujours aussi présente au coeur des enquêtes de Brunetti où cette fois l'inspecteur Vianello lui vole un peu la vedette. Bref encore Donna Leon à savourer à sa juste valeur.
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Nous sommes à Venise, des carabiniers agressent un pédiatre et son épouse pendant son sommeil et kidnappent leur fils de 18 mois.
L'enfant sera mis à l'orphelinat et les parents ne le reverront plus.
Quelles sont les raisons de l'enlèvement.
Le commissaire Brunetti enquête sur cette agression et cette machination.
Ce pédiatre aurait-il des choses à se reprocher ?
Nous sommes dans les thèmes de l'immigration, le trafic d'enfants, du pouvoir.
Par contre, est ce que le bien être de l' enfant est pris en considération, ce n'est pas certain.
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Des carabiniers agressent un pédiatre en pleine nuit ... voir suite en quatrième de couverture ... une enquête où le sentiment qu'on a des choses ne coïncide pas avec la loi, où le légitime va glisser en biais. C'est un peu la marque de fabrique des enquêtes du commissaire Brunetti.
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Se plonger dans un livre de Donna Leon, c'est comme retrouver ce lieu où vous allez chaque année en vacances : vous retrouvez les rues d'un Venise loin du tourisme et des "marchands du temple" avec ses petits cafés populaires qui vous tendent les bras. Vous retrouvez aussi les odeurs...ah ! monter l'escalier de son domicile avec le commissaire Guido Brunetti, tentez de deviner avec lui le plat qui mijote derrière la porte ; et puis, une fois installé à table, le goût délicieux des crespelles aux zucchini, ou de la dorade au citron, cuisinées par Paola, sa femme, toujours prête à débattre avec lui des injustices sociales ou de littérature ancienne. Sans oublier, bien sûr, le petit verre de grappa, pour prolonger ce moment de ressourcement, hors du temps.
Car la vie professionnelle du commissaire n'est pas de tout repos. Aujourd'hui, il est question d'une affaire de trafic d'enfants. de retrait d'enfants à des parents adoptifs pas très regardants ; le racisme, la haine de l'étranger entoure cette affaire d'une aura un peu glauque.
Et, à son habitude, avec sa nonchalance et sa malice habituelle, le commissaire va résoudre l'affaire, tranquillement aidé de son fidèle lieutenant et de la secrétaire du patron.
Guido est un personnage sympathique et attachant ; en bon stéréotype de l'italien sa famille compte plus que tout et on est ému par son attitude pleine d'amour pour ses enfants, sa femme .......et pour sa ville.
Vous avez bien compris que l'on retrouve ici tous les ingrédients qui donnent envie d'aller ouvrir la prochaine enquête du commissaire avec délectation.
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Venise en Automne, j'adore... Mais le rythme de ce roman est lent, comme un cantique, car derrière les façades vénitiennes, se jouent bien des drames... Les romans de Donna Leon abordent parfois des thèmes difficiles, c'est le cas de ce roman-là qui touche les enfants en évoquant le thème de l'adoption illégale, avec au passage : corruption, magouilles, traffic, fraude à la Sécurité Sociale, escroquerie, racisme, exploitation... Et en passant, la brutalité des carabiniers dénoncée : on retire sans ménagement, et même avec violence, des enfants à leurs parents adoptifs, pourtant aimants. Avec Donna Léon, rien n'est inventé. Cela se passe ainsi dans un pays européen tout proche : l'Italie.

Entre rii, canaux et calli, en marchant pour rentrer chez lui, Brunetti se remet souvent en question au cours de ses enquêtes, cela ne manque pas dans celle ci non plus. Personne ne parle parmi les principaux personnages concernés, et Brunetti doit composer pour connaitre la vérité et démêler les fils, plus que des fils : des noeuds gordiens... Il aura aussi besoin de son beau-père, le comte Fallier et son influence, pour ses investigations. Quoi qu'il tente, c'est toujours réfléchi, intelligent.
On a toujours plaisir à retrouver la famille Brunetti et les merveilleuses recettes concoctées par Paola, (je me demande comment elle trouve le temps de cuisiner aussi bien, avec des horaires de professeur à l'Accadémia) qui apportent un souffle de bonheur dans les enquêtes de notre commissaire préféré.
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La scène de départ évoque pour moi le souvenir d'un film : « le Kid » de Chaplin lorsque les services sociaux viennent enlever à Charlot le gamin ( scène qui me met toujours les larmes aux yeux) . Ici ce sont les carabiniers qui arrachent un enfant à ses parents , certes adoptifs illégalement mais qui l'aiment réellement . D'où une enquête dans les milieux médicaux , sur les trafic d'enfant et la corruption des services de l'état civil . Plus la rivalité traditionnelle entre Carabiniers et policiers. C'est assez noir et un peu trop moralisant à mon goût .
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« Ces enfants adoptés, les parents les ont depuis un an et demi. Ils commencent à marcher et à parler. On ne peut pas aller simplement comme ça les leur enlever pour les foutre dans un orphelinat. Ce sont des enfants, pas des ballots de cocaïne qu'on met sous séquestre dans un placard ! Dans quel pays vivons-nous, pour que des choses pareilles soient possibles ? »

Eh bien, en Italie, plus précisément à Venise.
Le commissaire Brunetti doit trouver la réponse à cela : pourquoi, tôt le matin, des carabiniers ont-ils pénétré de force dans les maisons des quelques personnes ayant adopté illégalement des enfants un ou deux ans auparavant ? Il s'occupe plus précisément d'un pédiatre car celui-ci a été agressé physiquement en voulant défendre son bébé et s'en est sorti de justesse.

Manque de collaboration entre les carabiniers et la police, usage de faux en écriture, dossiers médicaux qui s'égarent de façon opportune, pharmaciens véreux ou plutôt trop vertueux (cela revient souvent au même, du moins en ce qui concerne les conséquences), le tout dans ces calles, ces piazzas qui s'emmêlent aux canaux, entre la « questure » (le commissariat) et l'hôpital : ceci forme un roman policier plein de doutes et de silences, de regards en l'air, directs, fuyants...
J'ai adoré cette ambiance particulière où la vie familiale est intimement liée à la vie sociale, où tout ce qu'on fait, tout ce qu'on dit, est répandu de manière insidieuse dans la ville.

Le commissaire Brunetti est un as de la conduite en société et en famille, il ne peut donc que mener à bien son enquête et même compatir ou se révolter face à tous ceux qu'il est obligé de rencontrer, de questionner.
Mais le commissaire exerce aussi sa profession de manière intègre, donc lorsqu'il lui a fallu répondre à son associé, voici ce qu'il lui a dit :
« La loi est un monstre sans coeur, ce qui veut dire que si l'on permet à ces gens de garder les enfants on établit un précédent ; que n'importe qui pourra acheter un bébé ou s'en procurer un de n'importe quelle manière, à n'importe quelle fin ; que tout cela sera parfaitement légal ».

Quand le monstre sans coeur qu'est la loi rencontre ces hommes que sont les policiers, tout simplement, ils doivent apprendre à faire bon ménage...et c'est ça qui m'a vraiment passionnée.
Je recommande ce « cantique des innocents » à tous ceux qui captent les non-dits et les faux-semblants et qui en tirent leur propre vérité.
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