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Venise en automne. Un Brunetti qui s'interroge sur la paternité. Une sombre histoire d'escroquerie à la Sécurité Sociale. Un pharmacien bigot. Des parents prêts à tout pour combler leur désir d'enfants et des criminels qui ne reculent devant rien pour les satisfaire. Lutte et rivalité entre les policiers et les carabiniers.
On ressent un certain désenchantement entre les lignes alors que Venise glisse lentement vers la tristesse et la morosité automnale.
Donna Leon explore le milieu médical et la corruption qui y règne, le trafic d'enfants et le pouvoir de ces riches qui achètent sans aucun scrupule des bébés, le plus souvent à des femmes issues de l'immigration qui n'ont pas les moyens de les élever.
Mais tout n'est jamais ni noir, ni blanc. Brunetti et son lieutenant sont amenés à réfléchir (et le lecteur avec eux), à ce problème : pourquoi ne pas fermer les yeux et laisser ces enfants qu'on a vendus dans leurs nouvelles familles, leur donnant ainsi une chance qui risquera fort de les fuir si on les rend à leur mère ou si on les confie à l'Administration ? Peut-on tolérer de laisser impuni le trafic d'enfants ?
Encore une enquête du commissaire Brunetti qui nous promène dans les rues de Venise, avec en toile de fond un véritable problème de société.
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Intrigue policière, bien mince, qui ne sert que de prétexte à un problème de société.
Se lit agréablement
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Sur fond d'adoptions illégales et de trafic d'enfants, un polar sans meurtre mais pas sans victimes…Où il est démontré que la noirceur est bien présente dans le coeur des hommes et que certains, pour faire ce qu'ils croient être le bien, ne renoncent pas à l'abjection en morale ou en politique ! Un Dona Leon plutôt atypique mais bien noir finalement.
Lien : http://www.polarsurbains.com..
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Toujours agréable à lire enquête intelligemment menée, Placements d'enfants contre rétributions
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L'un des plus réussis des Brunetti à mon sens ! Construit différemment des autres romans de Leon, débutant et finissant par un dialogue entre Brunetti et un témoin ou un suspect, cette enquête met en scène tous les personnages incontournables - Vianello, Elettra, Paola- et aborde des sujets sensibles : "l'achat" de nouveaux-nés, la divulgation de dossiers médicaux...et aussi la guerre des polices puisque s'opposent ici les méthodes des carabinieri et des policiers. Passionnant !
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En pleine nuit, Brunetti rejoint le lieutenant Vianello à l'hôpital, au chevet du docteur Pedrolli, pédiatre et chef de service très apprécié, qui vient d'être molesté par les carabiniers lors d'une arrestation plutôt musclée. L'homme est accusé d'être au coeur d'un trafic d'enfants. On lui a d'ailleurs enlevé son bébé de 18 mois qu'il aurait acheté comme une vulgaire marchandise. Brunetti est touché par le médecin si choqué qu'il en a perdu la voix, il décide donc de mener sa petite enquête.

Venise en automne, un Brunetti qui s'interroge sur la paternité, une sombre affaire d'escroquerie à la sécurité sociale, un pharmacien bigot et des parents prêts à tout pour combler leur désir d'enfant, voilà, entre autres, ce que l'on peut rencontrer dans cet opus des enquêtes du commissaire Brunetti. On ressent un certain désenchantement entre les lignes alors que Venise glisse lentement dans la tristesse de l'automne. Donna LEON explore le milieu médical mais surtout le trafic d'enfants et le pouvoir des riches qui achètent des bébés, le plus souvent à des femmes issues de l'immigration qui n'ont pas les moyens de les élever. Mais tout n'est pas noir ou blanc et le personnage du pédiatre fou de son fils apparaît comme un homme sensible et honnête qui a fait un faux pas pour la bonne cause.
Au passage l'auteure égratigne les carabiniers jugés trop brutaux, l'État civil qui émet des certificats de naissance sans y regarder à deux fois et les professionnels de santé peu scrupuleux qui n'hésitent pas à gruger la sécurité sociale. Mais pour son commissaire, l'essentiel n'est pas là. Lui s'interroge à propos des enfants arrachés à leurs familles d'adoption pour être confiés aux services sociaux. Que vont devenir ces enfants qui ont connu un foyer aimant pendant quelques mois, voire quelques années, pour finir placés dans un orphelinat ? Nul ne s'en soucie...
Un tome doux-amer qui parle de vies brisées mais sans coupable désigné si ce n'est la noirceur humaine.
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Les carabiniers interviennent de nuit chez un pédiatre, le Dc Pedrolli, pour emmener son enfant. Ainsi débute une nouvelle aventure du commissaire Brunetti, qui va devoir pour comprendre mieux cette affaire se pencher sur les arrières boutiques des pharmaciens, les dossiers médicaux et la définition de la morale selon certains bien pensants. Une nouvelle fois les talents d'experte en informatique de la signorina Elettra seront nécessaires.
Donna Leon mélange quelques thèmes : médecine, adoption, dénonciations et morale... Elle brasse le tout et en sort une enquête pas folichonne, mais comme souvent sauvée par le contexte, Venise, et les personnages attachants, à commencer par la famille de Brunetti, ou Vianello le fidèle adjoint.
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Ça y est, j'ai lu un Donna Leon, j'ai découvert enfin le commissaire Guido Brunetti. Chaudement recommandée par une amie italophile.

On est plongé dans une ambiance est 100 % italienne, et plus précisément dans le charme de Venise : les rues, les places, les habitants : on s'y croit. On se prendrait au jeu, pour aller chercher un dictionnaire Français-Italien et la carte de Venise pour suivre les pérégrinations de Brunetti, les raccourcis pour se déplacer dans le labyrinthe de Venise.

Le commissaire est un bon vivant : les bons vins, les bons plats accompagnés de Grappa, on sent l'arôme de chacun des cafés que va partager Brunetti.
Il est également cultivé, ne quitte pas une librairie sans un livre en main, mais ne comprend rien à un ordinateur.

L'histoire : le commissaire Brunetti apprend qu'une descente musclée à l'initiative des carabiniers a eu lieu en pleine nuit au domicile du couple Pedrolli, afin de mettre fin à un trafic d'enfants. Brunetti n'étant pas au courant des agissements des carabiniers va prendre la défense de ce Vénitien. L'affaire sombre plusieurs fois dans les oubliettes, le drapeau de l'extrême droit qui est agité via la ligue du nord (Lega Doge), mais que faire face aux puissants de ce monde ??
Des pharmaciens qui font la justice divine via le piratage des dossiers médicaux, des fraudes à l'assurance-maladie ULSS ...

Le commissaire va faire ce qu'il peut pour défendre le docteur Pedrolli, jusqu'à lui glisser le nom des proches qui l'ont dénoncé 'anonymement' aux carabiniers ( courage et Éthique).

De grosses ficelles pour faire fonctionner cette intrigue policière. de grandes questions philosophiques pour émouvoir dans les chaumières. C'est quoi être père, le devoir, l'adoption, la vente des enfants, les mère porteuses, la baisse de natalité dans les pays du nord. Brunetti est déchiré entre la loi et sa morale.

Je trouve Brunetti bien absent des enquêtes, il est tellement bien secondé son fidèle adjoint l'inspecteur Lorenzo Vianello, et la signorina Elettra lui mâchent tout le travail.

Le cantique des innocents se lit bien, rapidement, mais n'est pas transcendent.
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Ce n'est pas le meilleur "Donna Leon". Honnêtement, même, je dirais que celui-ci n'est pas terrible...
Mais du commissaire Brunetti, je suis fan. Une ambiance vénitienne très particulière, un homme bourru auquel je me suis attachée. Je suis sous le charme.. Et oui-oui, je vais lire d'autres aventures du commissaire Brunetti. Et dans pas trop longtemps, j'espère... de toutes façons, la liste est encore longue...
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Mon premier Donna Leon. Décevant malgré Venise. L'histoire n'est pas passionnante et manque de rythme.
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