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3,56

sur 227 notes
J'ai découvert les livres par la série qui a été diffusée sur France 3. J'ai été séduite par le rythme agréable ainsi que le style tranquille de Donna Léon qui nous plonge dans l'ambiance vénitienne et nous rend proches des différents protagonistes.
L'histoire est particulièrement intéressante car toujours d'actualité (le roman a été publié au début des années 90) puisque est évoqué les problème du traitement des déchets toxiques. le ton est désabusé et l'enquête menée par Brunetti met en cause certains intérêts économiques et politiques.
Un livre passionnant qui appelle à lire la suite de la série.
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L'histoire se passe en Italie à Venise mais l'intrigue concerne un Américain qui vit dans une base installée à Vicence. On saisit très vite que l'enquête va être difficile pour le commissaire Brunetti puisqu'elle touche les hautes sphères. Je n'ai pas trop aimé ce polar car il ne se passe pas grand chose et le comissaire Brunetti qui au départ mène l'enquête va finalement tout lâcher. Il n'y a pas de rebondissements, le roman est « plat », on s'ennuie un peu.
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En se penchant à sa fenêtre pour regarder le canal, une habitante aperçoit un corps qui flotte entre deux eaux.
Pas un seul papier pour identifier l'homme qui, toutefois, semble être un jeune militaire de la base américaine.
Sa mort n'est-elle qu'un sordide crime crapuleux, comme veut le croire Patta, ou cache-telle un sombre secret mettant en cause les puissants de la ville?
Cette enquête de Brunetti met en lumière des problèmes qui me tiennent à coeur: produits dangereux, pollution, trafic de déchets. Les escrocs en col blanc me causent autant de colère qu'à Brunetti et je me sens tout aussi impuissante et frustrée que lui face à ceux qui détruisent notre planète pour une question de gros sous.
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N°658– Juillet 2013.
MORT EN TERRE ÉTRANGÈRE – Donna Leon - Calman-Lévy.
Traduit de l'anglais par William Olivier Desmond

Un cadavre vient d'être découvert aux petites heures du matin, apparemment poignardé et flottant dans les eaux noires d'un canal à Venise. Le commissaire Guido Brunetti se charge naturellement de cette affaire. Très vite il s'aperçoit que la victime est un Américain, plus exactement le sergent Foster de la base de Vicence. Il lui faudra donc travailler avec une armée étrangère ce qui ne lui facilitera pas les choses. Elles sont d'ailleurs suffisamment compliquées comme cela au quotidien avec son supérieur hiérarchique, le vice-questeur Patta qui n'est jamais aussi satisfait que lorsqu'il ne se passe rien à Venise puisque toutes les formes de délinquance, et particulièrement un crime de sang, sont synonymes de baisse de la fréquentation touristique dans la ville. Il faut dire que ce hiérarque est le type même du chef de service incompétent, ignare, profiteur à l'occasion, autant dire inutile, mais imbu de lui-même, de sa supposée importance et dont on se demande comment il a bien pu faire pour parvenir à ce poste.

Un peu macho quand même ce Brunetti quand il s'étonne de la présence des femmes, surtout officier et médecin, dans l'armée américaine, franchement italien aussi quand il oublie ses fonctions officielles de policier pour faire dans la combinazione, Vénitien avant tout quand il éprouve le besoin de décrire sa ville aux étrangers en sa compagnie ; il faut dire que la Sérénissime ne laisse personne indifférent. Il est amoureux de son épouse et attentif à sa famille mais ne dédaigne pas, à l'occasion, la compagnie des femmes, même si elles portent l'uniforme. Pourtant, il reste les réactions bizarres de cette femme, le capitaine médecin Peters et supérieur hiérarchique de Foster au service de la santé publique quand elle le voit à la morgue et qu'elle apprend la manière dont il a été assassiné. C'est peut être assez pour que le commissaire la soupçonne, ce qui ne simplifiera pas l'enquête de la police italienne ! Au début, tout paraît lisse dans la vie de Foster, mais une visite dans son appartement révèle la présence de cocaïne et une possible relation intime avec cette supérieure. Ainsi que pouvait bien justifier le meurtre de ce militaire, le vol, la vengeance, la jalousie ou une simple agression de rue ? Pourtant, les jours suivants révèlent la mort par overdose du capitaine Peters alors que cette dernière n'était pas toxicomane ! Autant dire que, malgré les ordres de sa hiérarchie, Brunetti a bien l'intention de poursuivre son enquête originelle.

Le vice-questeur, toujours aussi flagorneur, timoré mais surtout désireux de ne pas faire de vagues préfère traiter cette affaire comme une agression de rue qui aurait mal tourné et commande au commissaire de se consacrer à un cambriolage survenu dans un palais du Grand Canal appartenant à un important industriel milanais de l'armement. Au moins, comme cela, il se fera bien voir d'un important notable. Ainsi Brunetti abandonne-t-il cette affaire, officiellement seulement puisque contrairement aux apparences, il pense que ces deux enquêtes pourraient bien être liées. En effet, notre commissaire ne tarde pas à mettre à jour un trafic de déchets avec création de décharges sauvages à cause de la corruption des hommes politiques, du laisser-aller des autorités italiennes face aux Américains notamment en matière d'écologie, des différentes réglementations à l'intérieur des pays de la communauté européenne et de l'ombre de la Mafia.

Je ne connaissais pas cette auteure au nom à consonance européenne, née dans le New-Jersey mais qui a choisi la cité des doges pour lieu de résidence permanente. En revanche la série télévisée allemande qui a contribué au succès des enquêtes de son commissaire fétiche m'a encouragé à lire les vrais romans. Je n'en suis pas déçu, le voyage extraordinaire dans cette cité mythique autant que l'intrigue policière, malgré quelques longueurs, ont été pour moi l'occasion d'un bon moment de lecture.

© Hervé GAUTIER - Juillet 2013 - http://hervegautier.e-monsite.com










































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La police repêche, au petit matin, un cadavre flottant dans les eaux sales d'un canal de Venise. Tous les indices concluent à une agression crapuleuse, mais pour le commissaire Brunetti le mobile apparent est un peu trop simple. Et l'identité du mort est embarrassante : c'est un militaire américain de la base de Vicence.
Peu de temps après, un palazzo appartenant à un riche homme d'affaires milanais est cambriolé. Les deux affaires semblent apparemment sans rapport et pourtant Brunetti s'obstine à en voir un, d'autant plus que dans son entourage on essaie fermement de le détourner de cette hypothèse.
Et comme ici tout s'entrelace, à l'image du labyrinthe des canaux, Brunetti devra naviguer dans les eaux que ne trouble pas seulement la pollution, entre les colères de son supérieur irascible et sa trépidante vie de famille.
J'aime me plonger dans ses enquêtes en ayant pour images les ruelles ou lieux emblématiques de Venise
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bonjour tout monde a temps normal donna leon j'aime beaucoups ce qu'elle
a écris un classique des roman policier j'ai pas resentie ce roman les 160 premiere pages étais super bien et apres plus rien quel domage.
j'ai d'autre livre de elle j'espere qu'il seron bien :O)
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Il y avait : « Un Américain à Paris », ici c'est « Mort d'un Américain à Venise ». C'est la deuxième enquête du commissaire Brunetti que nous conte Donna Leone. le décor de Venise à vous faire rêver et cette Italie dans tous ses charmes. Des vacances en lecture... Vous aimerai !
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L'enquête débute au petit matin, à l'heure où les Vénitiens se réveillent, les lumières s'allument sur les rii de la Sérénissime, cela sent le café chaud, on ouvre les volets lorsqu'un cadavre flotte dans un canal...
Le commissaire Brunetti à qui l'enquête est confiée, verra des similitudes avec une autre affaire, puis un autre crime... Il prendra le temps qu'il faudra pour résoudre cette enquête, freiné par les relations italo-américaines, car la première victime est un militaire de la base US de Vicenza. Une agression nocturne, un vol qui aurait mal tourné ? Ce sera bien plus compliqué et complexe que cela... Brunetti aura même recours à son beau-père, le comte Fallier, car celui-ci connait bien des ficelles, et fait un excellent intermédiaire avec la Maffia. Mais les autorités militaires, politiques et économiques peuvent abuser, voire outrepasser leurs pouvoirs pour contrarier une enquête policière.
On est surpris par le système de coopération entre les USA et l'Italie et par son fonctionnement, mais le réalisme de l'enquête ainsi que de la situation, la manière dont Brunetti fait face à tout ce qui le dépasse, rendent le roman tout à fait crédible.
Paola, l'épouse du commissaire, qui est aussi professeure à l'Accademia et fan d'Henry James, est un véritable cordon bleu, le lecteur est régulièrement convié à sa table gourmande, c'est un des atouts des enquêtes du commissaire Guido Brunetti : Donna Leon nous donne le menu ! Dans chaque enquête, le lecteur est convié à la table des Brunetti, et quelle table !
Quant au Vice Questeur Patta, il brille déjà de toute sa splendeur, de tous ses défauts et surtout par son incompétence.
Ce titre est la première enquête du Commissaire Brunetti que j'ai lue, (j'ai commencé dans le désordre...) elle est l'un des meilleurs polars de Donna Leon !

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Très bien écrit, ce roman policier fait la part belle à la politique. Il ne nous remonte pas le moral avec ces politiciens et industriels véreux qui nous empoisonnent dans tous les sens du terme. Heureusement l'art de vivre à l'italienne si bien décrit par Donna Leon nous sauve.
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Un américain athlétique est retrouvé mort dans le canal, assassiné. Un vol de peintures dans un palazzio venitien. L'amante de l'américain qui se "soit-disant" suicide. Une décharge de produits toxiques américains en pleine campagne italienne... Et le petit voleur de peinture meurt "accidentellement" et endosse le meurtre de l'américain.
Brunetti face à la puissance des américains, des gens de pouvoir. Ceux qui font fi de l'environnement, de la nature, des lois, des gens...
C'est le deuxième de la série. Je n'aime pas trop le style. Trop de phrases bouche-trous. Comme par exemple : "Brunetti monte les marches, ouvre la porte, ferme la porte..." ou "Brunetti prend la ruelle machin chose, tourne à droite dans le rue bidule et traverse la place truc". Beaucoup de détails sur la sérinissime et ses habitants encore une fois encensés.
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