La machine à assassiner est donc la suite de
la Poupée Sanglante.
J'ai un peu moins aimé ce tome, mais il reste sympa.
Le livre a un gros défaut : on sent le côté feuilleton. Les points de vue et les angles de narrations changent beaucoup, ce qui est parfois bizarre.
Attention : évitez de lire la préface qui dévoile toute l'intrigue du roman. C'est un peu chiant de tout savoir à l'avance, surtout que l'on revient sur des faits de
la Poupée Sanglante.
Comme pour le tome précédent, Leroux joue avec le fantastique. On se demande toujours si ce fantastique est présent ou s'il y a une explication logique. C'est moins présent que dans la Poupée.
Les personnages sont toujours aussi sympa et on voit avec plaisir évoluer Christine vers des choses plutôt positives, même si elle reste assez passive. L'ensemble est bien travaillé et l'on sent que certains personnages sont des critiques ou des caricatures de certains personnages « réels ».
Leroux connait bien « le peuple » et ses craintes, ainsi que la vie de Paris. Ceci dit, comme dans
la Poupée Sanglante, il y a probablement des choses qui nous échappent, car elles sont le reflet d'événements de son époque.
Une suite qui reste agréable à lire.
J'avoue avoir été très contente de découvrir ce diptyque de Leroux qui chevauche le mythe des vampires et celui de « Frankenstein ».
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