Lou, après tout, tome 1 : Le grand effondrement

Alors, ça allait se terminer comme ça, vraiment?

Trop penser au passé, c’est le meilleur moyen d’y passer.

On oubliait que dehors, c'était l'enfer.

« Trop penser au passé, c’est le meilleur moyen d’y passer. »

Quand les nanopuces, tout d'un coup, n'avaient plus servi à rien comme n'avaient servi à rien tout ce qui avait fait la civilisation.

Comme beaucoup de jeunes avec qui nous parlons, en tout cas ceux qui ne passent pas leur vie dans la Réalité Augmentée, nous sommes persuadés de vivre la fin du monde. (p.228)

Je ne sais pas pourquoi, mais si beaucoup de choses manquent, il y a toujours des câpres. ça fait partie des mystères du ravitaillement. Le problème, c'est que je n'aime pas les câpres. (p.226)

Les survivants qui perdaient l'envie de se battre étaient des morts en sursis. Guillaume en avait vu beaucoup, au cours de son errance avec Lou, qui baissaient les bras et attendaient la fin, presque avec soulagement. (p.32)

La seule chose qui comptait, c'était de finir la journée vivante et de savoir quoi manger le lendemain. (p.27)

Ils n'avaient pas de plans, les Bougeurs, pas plus que les Cybs. Ils n'étaient guidés que par la faim et le désir d'être de plus en plus nombreux. (p.25)