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Critique de JRMCC19


J'ai lu beaucoup de romans de Marc Levy avant celui-là (22). Ces lectures m'ont fait découvrir des merveilles (Le premier jourLa première nuit ; Si c'était à refaire ; Un sentiment plus fort que le peur ; La dernière des Stanfield) et d'autres moyens. Puis il y eut “Une fille comme elle” puis “Ghost in love” (très bof).
À partir de là j'avais décidé de ne plus suivre cet auteur (il y en a tant d'autres). Puis vint “C'est arrivé la nuit” (tome 1 d'une série) avec un sujet très original : un groupe de hackers s'unissant pour une bonne cause, la traque de magouilles politico-financières au niveau mondial afin de les dénoncer. Je me suis régalé à cette lecture et idem avec le tome 2 (Le crépuscule des fauves). Je n'ai pas lu le tome 3, toujours car pris par d'autres lectures et aussi parce que j'estimais que les deux premiers se suffisaient à eux même.
J'ai lu ce tome 4 tout simplement parce qu'il m'a été offert.

Ce que j'y ai aimé : l'écriture fluide ; les personnages de Veronika, Lilya et Valentyn ; la narration, particulièrement addictive ; les rebondissements inattendus. Enfin le côté instructif, même s'il vaudrait mieux que les points que l'on découvre ici n'existent pas : les enfants ukrainiens déportés en Russie pour en faire de futurs bons russes, obéissant au doigt et à l'oeil. Avec comme chef d'orchestre de cette opération, une femme ; non, le MONSTRE Maria Lvova-Belova.

Ce qui m'a gêné avec ce roman : avec cette série 9, Marc Levy surfe sur une vague et fait dans la facilité, en rapport aux merveilles créées en d'autres temps et dont je parle au début de ma critique. En effet, les nombreux personnages des hackers existent déjà (très peu d'autres à imaginer) ; il s'inspire de l'actualité pour faire le décor de son roman (inépuisable) ; il n'a plus qu'à imaginer un scénario reliant ces deux points. Il ne créé plus, il adapte.

Un bon roman, sans plus.
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