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3,34

sur 607 notes
Justine Lévy se rebaptise Louise dans ce roman mais elle ne déguise pas du tout sa vie et les acteurs de sa vie.
Louise est Justine, elle vient au chevet de sa mère qui se meurt d'un cancer et miracle de la vie ou horreur de la situation, elle est enceinte.
Sa mère fut une très belle femme, mannequin et peu soucieuse de sa fille.
Elle en avait la garde après son divorce mais la petite dut faire appel à son père plusieurs fois car sa mère ne savait pas s'occuper d'elle.
Il est touchant ce père, divorcé depuis tant d'années et soucieux du bien-être de son ex-femme dans sa maladie, soucieux d'accompagner sa fille.
Louise s'appuie beaucoup sur son affection et son soutien.
Un des moments les plus lucides est quand elle compare l'intérêt que sa mère porte à son cancer à l'intérêt que sa mère lui a porté : d'abord elle le prend avec désinvolture, presque de l'indifférence, ensuite un joujou avec qui on plaisante et enfin quelqu'un à qui on apporte beaucoup de soins et d'attentions.
Louise-Justine a beaucoup souffert dans son enfance à cause des déséquilibres , des excès de sa mère, de la vie chez son père où elle n'avait pas sa place non plus.
Elle en parle avec beaucoup de liberté au fur et à mesure que les pensées lui arrivent dans la tête en long et en large.
C'est un récit douloureux car ce ne n'est jamais une partie de joie de perdre sa mère d'autant plus que Louise éprouve de l'affection envers cette gamine qui n'a jamais grandi, qui a souffert elle-même.
De plus, tout le livre résonne "vrai " et il a mérité toute mon attention rien que pour la solidarité du moment terrible où nous perdons notre mère.
Ah! "Mauvaise fille" est un titre bien sévère dans ce cas !


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Ce roman aurait du normalement m'émouvoir. Comment aurait-il pu en être autrement? Justine Levy y raconte la mort de sa mère, d'une récidive de cancer, alors qu'elle même est enceinte de sa propre fille. le ton est détaché, l'écriture est sèche, je n'ai pas été touchée comme j'aurais pu l'être par ce texte et cette histoire. Je suis déçue.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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SPOILER MINIMUM

Adapté prochainement au cinéma, je découvre donc « Mauvaise Fille » de Justine Lévy avant de le voir prendre vie en image.

« Mauvais fille » est un livre qui se lit très facilement mais qui est assez difficile à résumer en quelques lignes. Surtout sans trop en dire. Justine Lévy nous narre ici l'histoire d'amour de Louise et de sa maman. Elle nous parle de leur relation assez distante au départ qui se transforme au fil des pages et de la maladie qu'elles affrontent ensemble, ou pas. On alterne avec beaucoup de douceur et d'à propos du passé, au présent sans jamais perturbée la lecture. Louise nous raconte et comme lorsque l'on se confie à quelqu'un les souvenirs se bousculent un peu entre eux...

Louise est une jeune femme qui a du grandir avec une maman, d'une grande beauté, d'une grande liberté, mais qui pouvait l'ignorer lorsqu'elle était enfant pour aller payer sa tournée aux clochards du coin. Avec une maman qui préférait partir sur un coup de tête faire la fête alors que sa petite fille restait seule à la maison. Qui pouvait ivre morte s'endormir sans lui préparer de petit déjeuner. Mais une mère qui aujourd'hui doit affronter un cancer pour la deuxième fois. Admirative de sa beauté et de sa liberté, Louise est aussi marquée par une certaine rancoeur pour cette mère qu'elle n'a pas su être mais qu'elle aime pourtant plus que tout. Au point de ne pas réussir à lui dire qu'elle aussi elle va devenir mère…

« Mauvaise Fille » est un livre confession, un livre où Louise tente de comprendre, de mettre des mots, de pointer du doigt et des mots une relation compliquée et belle à la fois. Avec cette mère pas si mère au départ, mais qui l'est malgré tout. Et de l'ambivalence des liens mère/fille qui peuvent parfois s'inverser. Parce qu'une maman à un jour été une petite fille, puis une jeune femme, puis une mère… Parce que la vie n'est que cycle… Parce que le souvenir de l'autre change avec le temps, parce que l'intérêt que l'on lui porte change aussi…. Mais qui va aussi dévoilé la complicité qu'elles sont su construire malgré le passé…

Dur et beau à la fois. Triste et profondément touchant, « mauvaise fille » est une déclaration d'amour et un cri de culpabilité pour une vie nouvelle qui arrive alors que l'autre s'en va. Justine Lévy donne tellement vie à Louise que les prénoms s'effacent rapidement, comment Louise ne pourrait pas être Justine elle-même ? Troublant.(J'ai du coup très envie de découvrir ses 2 premiers livres : "Le Rendez-Vous" et "Rien de Grave").
Troublant donc et terriblement triste. C'est si triste si dur à lire par moment. Les larmes sont souvent au bord des yeux et l'envie puissante d'appeler ou d'embrasser ma propre mère, tout de suite maintenant, est souvent là au fil des pages.

Un livre dur à lire pour ceux qui ont encore leurs mamans parce qu'il rappelle qu'elles ne seront pas là pour toujours. Physiquement en tout cas. Et très dur aussi je pense, pour celles qui auront traversés la même histoire que Louise. Mais un livre qui invite à partager le plus possible avec cette personne qui nous a mis au monde que l'on aime et qui nous aime malgré tout, malgré nous pour toujours. Et qui aussi témoigne d'une histoire commune pour toutes celles qui auront traversés peut-être les mêmes épreuves.

Prochainement adapté au cinéma par Patrick Mille avec Izia Higelin et Carole Bouquet, j'ai vraiment hâte de le découvrir, même si je sais d'avoir que je devrais avoir obligatoirement le paquet de kleenex avec moi…(ici affiche et BA)

En bref : une histoire d'amour mère/fille qui font face à la vie, à la maladie et au temps qui passe. Bouleversant et touchant sans jamais tomber dans la facilité ou dans le tire larme. Francs et sincères les mots de Justine Lévy sonnent justes et laissent une empreinte en nous faite d'un peu de douceur et d'amertume.
Lien : http://noaetsonmonde.blogspo..
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Livre trouvé dans le bac des livres voyageurs de ma gare. Envie de découvrir cet auteur....
« Mauvaise fille » est l'autofiction de Justine Lévy, fille de BHL et d'Isabelle Doutreluigne, mannequin de grande beauté à l'équilibre fragile.
Dans le livre, Louise, alter ego de l'auteur, raconte la découverte de sa grossesse alors qu'au même moment, sa mère se meurt d'un cancer. Deux états diamétralement opposés. Elle confie sa culpabilité envers cette maman avec qui elle a des relations complexes et sa propre angoisse à devenir elle-même maman.
Si j'ai bien saisi le dilemme, je n'ai pas réussi à ressentir compassion ni même d'empathie pour la protagoniste.
Si l'écriture est souvent plaisante, j'ai été dérangée par des passages d'énumérations sans fin, des pages entières sans ponctuation ou de phrases courtes assénées comme des coups de marteau.
Sujet triste et auteur égocentrique.
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Mauvaise fille de Justine Lévy est un roman d'après la couverture... mais cela ressemble plutôt à une autobiographie.
Justine perd sa mère et dans le même temps devient mère. On alterne entre la fin de vie de sa mère (rechute sur un cancer du sein) et la grossesse de la narratrice. Les sujets ne sont donc pas évidents... de la tristesse, beaucoup de tristesse, de la colère... deux sujets où il y a beaucoup de matière et de choses à dire... et pourtant, je n'ai pas accroché :-(

Je n'ai pas aimé la façon d'écrire de Justine Lévy: phrases longues, de la vulgarité dans les propos, de la suffisance, voire du snobisme ont entrainé beaucoup d'incompréhension de ma part. On ressent sa colère mais on a du mal à la partager car l'auteur ne fait rien pour selon moi.

Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie à la lecture des différents chapitres. Pire j'en ai même survolé certains tellement cela m'énervait. Cette façon de tout ramener à soi ne m'a pas plu.

Pourtant, le livre est court, 180 pages découpés en 30 chapitres. Cela permet donc normalement de dynamiser le récit. Pourtant, je suis resté relativement indifférent.

Je pense qu'il y avait matière à faire un excellent roman en approfondissant les sujets abordés. Trop de superficialité donc à l'arrivée indifférence du lecteur. Dommage!

2/5
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Justine Levy nous raconte toujours son histoire, dans le même style que les précédents, comme un journal intime. Ici, il s'agit des relations mère-fille, qui nous touchent forcément, sa relation avec sa propre mère et sa fille qui va naître.
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J'ai été attiré par le résumé de ce livre, pensant à une histoire triste mais révélatrice des sentiments mere-fille.
Cependant, cette lecture ne m'a en rien ému, peu d'affection dans le récit, peu de moments où l'amour s'y présente. La narration y est sèche, un brin extérieur finalement.
L'histoire quant à elle est plaisante mais c'est tout
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Il est bien écrit, les phrases coulent...Elles coulent comme des larmes, comme des rivières en colère qui sortent de leur lit, rageuses, vengeresses, capricieuses, malheureuses, inquiètes...Un style fluide pour des questionnements si profonds, "existentiels" . Des questions sur la vie, mais au final sur la mort, omniprésente dans la grossesse même, à travers la maladie de la mère bien sur, mais dans chaque geste du quotidien, son empreinte dans chaque souvenir. L'absence, la culpabilité...
Pas un roman moralisateur, ni de solutions miracles dans les pages. Parce qu'il n'y a ni morale ni solution à la vie. Juste la mort. Mais pas de fatalisme déprimant non plus. L'auteur nous livre une tranche de sa vie, à vif, sanglante et palpitante, sans prétention, sans fioritures. Une écriture très juste, et "émouvante", même si le mot est trop faible .
Un très beau roman.
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Louise est amoureuse de Pablo, elle apprend avec surprise et bonheur qu'elle est enceinte tandis que sa mère Alice est mourante. On suit l'agonie de la maman à l'hôpital, d'autant plus douloureuse pour Louise qu'elle n'ose pas lui annoncer sa grossesse et qu'elle a l'impression d'avoir mal aimé cette mère "pas comme les autres" (cf. "Le rendez-vous" de la même auteur).
Après le décès d'Alice, Louise continue à vivre sa grossesse tant bien que mal : comment être à la fois heureux et malheureux ? comment voir sa mère mourir et sa fille naître peu de temps après sans ressentir de culpabilité ? comment ne pas chercher sa mère trop tôt disparue dans le visage de son enfant ?
L'écriture est fluide et très agréable, la description de la lente (et trop rapide) perte d'un proche par la maladie sonne souvent juste, les sentiments ambivalents d'alors sont bien dépeints : vouloir désespérément retrouver la mère d'avant et souhaiter que celle-là, méconnaissable sur son lit d'hôpital, meure pour ne plus souffrir... Les maladresses, la simplicité et la modestie de Louise/Justine la rendent touchante et de ce fait attachante. On peut s'identifier à certaines faiblesses de fille indigne, de femme enceinte, de jeune mère qui se sent coupable, qui en fait trop par peur de ne pas être à la hauteur.
Par contre, plusieurs points ont gâché ce plaisir de lecture. Tout le monde le sait, Justine Lévy est la fille de BHL et d'Isabelle Doutreluigne, et l'épouse du comédien Patrick Mille. Pourquoi qualifier de roman un récit qui semble largement autobiographique, en gardant de surcroît certains des vrais noms et en en changeant d'autres ?... La scène de l'enterrement m'a semblé outrée, de même que cette manie de clamer ces comportements à risques de femme enceinte. La simplicité auto-proclamée de l'auteur est-elle réelle, ou s'agit-il de fausse modestie ? Les difficultés de cette petite fille riche et couvée par son papa m'ont parfois échappé. Enfin, on a beau aimer ses parents, cela ne dispense pas de rester objectif. Mais bon, l'auteur est franche et avoue p. 184 être "une menteuse", à nous de relativiser tout cela, donc !
Un moment de lecture néanmoins agréable.
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Decidemment Justine Levy frappe fort et juste a chaque fois ... Elle nous fait passer des rires aux larmes pour parler d'un sujet toujours tres autobiographique sans jamais etre impudique .
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