Les chroniques de Narnia, tome 2 : Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique

Difficile de noter un conte : en soit, il y a des textes plus passionnants, à l'écriture plus adaptée, des histoires plus actuelles et plus palpitantes, mais la magie opère malgré tout, et ravive les souvenirs d'enfance. Les pages se tournent toutes seules, et rappellent la très fidèle adaptation cinématographique : un bon moment, et c'est au final tout ce qui compte.

J'aime beaucoup ce tome 2 qui introduit les enfants Pevensie, mes personnages préférés ! La plume de C.S Lewis reste fidèle à elle même, jeunesse et très accessible. J'apprécie beaucoup l'intrigue générale qui est très recherchée ainsi que les personnages. Malgré tout, les tomes étant très court, je regrette le manque de profondeur des protagonistes. Je reste sur ma faim à chaque fois. Cette histoire met en avant des personnages déjà présents dans le tome précédent : Digory Kirke, Aslan ou encore Jadis, la Sorcière Blanche et elle en intègre de nouveaux : Lucy, Edmund, Susan et Peter, M.Tumnus ou encore M. et Mme. Castor. J'aime énormément le lien qui unit les frères et soeurs Pevensie et qui évolue au fur et à mesure de l'intrigue. Excepté Jadis, j'aime tout les personnages mais j'avoue avoir une petite préférence pour Edmund (allez savoir pourquoi) et Lucy. J'aime l'univers, le monde de Narnia est rempli de magie, d'animaux parlants et de défis. L'histoire est captivante du début à la fin et très rapide à lire. Elle est aussi remplie de messages à destination des enfants et notamment sur l'importance de la famille et de l'amitié. L'adaptation cinématographique (Walt Disney) qui découle du roman est extrêmement fidèle et bien réalisée, selon moi.

Tout a commencé avec une grande maison au milieu de la campagne anglaise.
Dans la grande maison il y avait une chambre.
Au fond de la chambre il y avait une armoire.
Et au fond de l'armoire...

Au fond de l'armoire, il y a Narnia, un monde extraordinaire où les animaux parlent, et ou l'on rencontre des faunes, des centaures et des esprits de la forêt. Un monde que Lucie, Edmund, Susan et Peter, quatre petits londoniens mis au vert pour échapper aux bombardement de la seconde guerre mondiale et entrés là par hasard, vont délivrer de la tyrannie de la sorcière blanche qui y impose un hiver éternel (et sans Noël, et ça c'est vraiment pas cool). Les enfants accompliront leur mission accompagnés d'Aslan le lion créateur de Narnia, et reviendront à plusieurs reprises vivre des aventures extraordinaires dans ce monde qui l'est tout autant.

Au fond de l'armoire, il y un classique de la littérature jeunesse anglaise, relu des dizaines de fois et qui a bercé toute mon enfance. En ces temps reculés seuls quatre des sept tomes que compte la série avaient eu les honneurs d'une traduction française et c'est pour les trois volumes restants que je me suis mise à l'anglais. Puis le phénomène Harry Potter est arrivé, et vers 2001 les petits français ont enfin pu découvrir les Chroniques de Narnia dans leur intégralité, si j'en crois fille aînée (8 ans), le charme opère toujours autant.

Pour les amateurs d'Harry Potter justement, il faudra bien rappeler que les Chroniques de Narnia ont été écrites entre 1950 et 1956. On peut donc un peu les présenter comme la mère de toutes les séries de fantasy jeunesse (surtout pour les auteurs anglais), et elles ont bien sur les défauts de leur époque (persos féminins pas toujours au top, sauf Lucy, Lucy est parfaite, et métaphores chrétiennes à tous les étages). Mais même avec trente ans de bouteille et un regard critique affuté, je crois que je ne cesserai jamais d'aimer cette série de tout mon coeur.
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Ce n'est pas la première fois que je lis ce roman jeunesse, mais avec le recul qui est à présent le mien, je l'ai bien mieux apprécié que lors de ma première lecture. Je pense que c'est à travers cette série que j'amènerai mes enfants à la fantasy d'ici quelques années (pour le moment, ils n'ont que six ans : j'ai une foule d'autres titres à leur faire découvrir avant). Je vais poursuivre cette série dont je n'ai jamais lu que les deux premiers tomes. Un joli livre pour les plus jeunes !

"Le lion, la sorcière blanche et l'armoire magique" est le second tome des Chroniques de Narnia, il est en revanche le premier qui ait été publié, en 1950. Complètement différent de son prédécesseur, qui relatait la genèse du monde de Narnia, il est aussi beaucoup plus passionnant.

Les événements se déroulent bien longtemps après, pendant la Seconde Guerre mondiale. Les frères et soeurs Peter, Susan, Edmund et Lucy ont été envoyés à la campagne afin qu'ils échappent aux bombardements, chez un vieux professeur, qu'on devine être Digory. Ce dernier vit dans une grande maison, aux pièces innombrables dans lesquelles regorgent tout un tas de choses à explorer et à découvrir. Dans l'une d'elles, il y a cette fameuse armoire magique évoquée dans le tome précédent, qui s'avère être le passage pour accéder à Narnia. C'est lors d'une partie de cache-cache que l'entrée est découverte. S'en suivent à partir de là nombre d'aventures pour les frères et soeurs, avec une sorcière cruelle, un hiver éternel, des créatures fantastiques, des animaux qui parlent, des statues de pierre, de la magie, une guerre inévitable, des paysages à couper le souffle, et bien évidemment un lion majestueux et magnifique, sur qui reposent tous les espoirs.

Même en ayant déjà vu le film, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir ce livre, que j'ai trouvé plutôt bien développé pour un livre jeunesse et pour seulement 200 pages. D'abord, je ne m'attendais pas à toutes ces descriptions de la nature environnante, tantôt toute blanche, tantôt toute verte agrémentée de mille et une couleurs. On peut donc observer les quatre enfants évoluer dans des paysages qu'on imagine splendides. Et pourtant, niveau action, on a également notre content : des aventures en veux-tu en voilà, des rebondissements et des révélations aux moments opportuns.

Niveau personnages, on s'attache fortement aux quatre frères et soeurs, certains plus que d'autres ou d'une manière différente en tout cas. On apprécie Peter le courageux, Susan la douce, Edmund le téméraire et l'espiègle petite Lucy. On aime à les suivre dans leur quête, les voir grandir un peu également, tirer des leçons de leurs erreurs et faire face à l'adversité.

J'émettrai tout de même deux petits bémols. le premier concerne la bataille finale, que j'ai trouvée bien trop vite expédiée. le second concerne le fait que le sexe féminin soit constamment mis en retrait, toujours à lui prêter des actions et des caractères trop "nobles". Ainsi je regrette que Susan n'ait pas eu à se servir une seule fois de son arc et de ses flèches, ou encore qu'elle et sa soeur n'aient pas pu se distinguer pendant la bataille puisqu'elles n'y ont pas participé. J'apprécie que cet aspect ait été modifié dans le film, octroyant une personnalité nettement plus affirmée aux deux soeurs.

En revanche, j'ai trouvé cet opus beaucoup moins moralisateur, moins "biblique" également, et ça c'est vraiment appréciable.

Dans l'ensemble, c'était une aventure haute en couleur. Vivement la prochaine !

Je suis assez choqué car le livre est exactement pareil que le film. La reproduction cinématographique a pris pratiquement mot à mot les événements et leur succession. Bien sûr à quelque détails près. Par exemple pour le film, on commence à Londre pendant la guerre or que dans le livre, on commence lorsque les enfants arrive dans la fameuse maison.

J'ai bien aimé ce livre même si j'ai trouvé qu'il fait assez enfantin. de part le ton employé et les détails utilisés.

Durant toute ma lecture j'avais l'impression de regarder le film dans ma tête et c'était vraiment marrant.

Ce n'est pas un coup de coeur à cause du côté trop enfantin que je n'ai heureusement pas trouvé dans le tome 1.

Enfant, j'ai beaucoup aimé cette série de livres qui reste une très belle découverte. Les métaphores y sont fréquentes. La personnification d'Aslan notamment (le lion considéré comme le véritable maître de ce monde) permet un développement intéressant des enfants.

La deuxième histoire se déroule en pleine guerre mondiale. Les enfants sont envoyés chez un homme original par leur famille. Ils ont donc une envie dévorante de s'évader, qui s'exprime beaucoup dans l'histoire et déteindra sur les petits lecteurs. L'histoire permet en effet d'offrir une parenthèse fantastique, parfois bienvenue.

C'est un livre d'heroic fantasy apprécié pour ses animaux parlants, sortilèges, prophéties et héros qui réjouiront petits et grands.

Les livres fourmillent de détails et sens cachés qu'il est amusant d'essayer de retrouver. Enfin, l'histoire en elle-même promet un beau voyage au pays de tous les possibles.

Un des exemples de livre dont l'adaptation cinématographique se trouve être meilleure que l'original (de peu, mais tout de même meilleure). Que le livre soit destiné aux enfants, soit, il n'y a pas vraiment de mensonge sur la marchandise. Mais que l'oeuvre en question se révèle être un florilège de manichéisme et de morale chrétienne à trois francs six sous, le tout saupoudré d'une bonne dose de misogynie... Cela pose davantage problème.
On est ici sur le fond.
Passons à la forme : des personnages creux, unidimensionnels ; un style très oubliable (pour ne pas dire médiocre).
La base aurait pu donner quelque chose de féérique, mais au final, le résultat se vautre lamentablement pour toutes les raisons évoquées plus haut. Et pourtant, ce tome est bien le meilleur de la saga (pour avoir lu le tome 1 et le tome 4, on est clairement sur le haut du panier...).

Second tome des CHRONIQUES DE NARNIA, lui aussi magique, bien qu'un peu moins que le premier. Il y a une guerre mais l'auteur la traite assez rapidement. le livre étant destiné à un jeune public et le format de cette saga étant assez court (120p en grand format), cela s'explique aisément.
On reconnaitra le sacrifice du Christ et sa résurrection qui sauvera par son acte les pécheurs, à travers Aslan, véritable Dieu de Narnia, aux pieuses paroles. C'est un joli conte. Connaissant le film, il a fallu que je créé mon propre univers, pas toujours évident mais l'auteur m'a bien aidée.

Sympathique conte pour enfants, et qui en tous cas les captive, où plusieurs mythes se rencontrent pour former un tout étonnamment hétérogène et par moments même confus, comme dans un rêve que vivraient ensemble les 4 frères et soeurs.

J'ai apprécié les apostrophes directes au lecteur qui laissent transparaître dans son roman la fantaisie et le brin de folie de C.S. Lewis.

De belles descriptions y sont fomentées et le décor est impeccablement planté.

Cependant, question de public-cible, de faiblesse de l'intrigue au profit de la construction de l'univers, ou simple délire de l'auteur, cet effet décousu ne m'a pas permis d'entrer dans une quelconque émotion que ce soit et m'a laissée de marbre. En statue de marbre même !