Je ne sais pas depuis quand le silence s'est installé à la maison.
Il est pareil à une plante qui pousserait dans un labyrinthe, se moquant bien de savoir où se trouve la sortie.
Alors que moi, je suis comme un oiseau en cage rêvant de s'envoler dans le vaste ciel.
J'aime maman ; maman m'aime aussi, mais elle ne me comprend pas.
Et je pense que je ne la comprends pas non plus.
S'il ne restait que nous deux dans le monde, aurais-tu peur ?
Je lève la tête pour regarder le ciel étoilé,
Et le monde devient immense...