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Critique de Verdure35


Avant de me lancer dans un hasardeux billet, il est peut-être utile de revenir sur l'auteur, sa vie, son oeuvre.
Simon Liberati a déjà écrit de nombreux romans, "Eva", "California Girls" pour les derniers, et c'est un personnage plutôt sulfureux dont certaines apparitions télévisées font encore la joie des internautes.
Ceci dit, j'ai beaucoup aimé ce roman ,dérangeant, sulfureux lui aussi.Il se passe dans les années 60, dans une famille de Russes blancs arrivés dans la région parisienne.
Les principaux acteurs sont quatre jeunes gens, une fille Taïné, ses deux frères et un affilié.
Ces jeunes gens sont beaux ,plus ou moins riches, intelligents, éduqués, (un des frères est polytechnicien), et sont les prototypes d'une décadence annoncée. Ils sont dépravés, incestueux, ils s'ennuient. Survient un grave accident de voiture et la belle Taïné est défigurée, gravement blessée, auprès de son frére aîné tué.
C'est une autre vie qui commence faite d'errance,de désespoir, de drogues, de rencontres d'un continent à l'autre, on y croise A.Warhol, T. Capote, Aragon et tous les gens qui comptent dans les milieux privilégiés de ces années là.
La couverture avec ces femmes lors d'un bal masqué reflète bien la teneur du livre. Chacun porte un masque au propre ou au figuré, et chacun essaie de s'en extraire.
Ce qui m'étonne encore c'est que j'ai du plusieurs fois me rappeler que nous étions au milieu du siècle dernier, tant ces personnages m'ont semblé intemporels, ce doit être là une marque de talent de l'auteur; de plus l'écriture est très belle. Merci aux Edts Stock et à NetGalley . Parution le 19/8/20.
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