L'année de grâce

J'ai lu ce livre en ayant de très hautes attentes, l'ayant vu tourner sur bookstagram et ayant eu les retours plus que positif de mes amies bookstagrammeuse quand je l'ai enfin eu entre les mains je n'ai plus su attendre. Je me suis lancée à corps perdu dans cette oeuvre. Malheureusement quel n'a pas été ma déception de ne pas y trouver ce à quoi moi je m'attendais. Fan de fiction Fantasy je me suis retrouvée confrontée à une histoire intéressante mais trop lente et trop plate à mon gout. J'ai eu beaucoup de mal à le terminer. Je comprends qu'énormément de personnes l'ai aimé voir adoré mais dans mon cas j'ai besoin d'action de stress soutenu pour aimer un roman et malheureusement cette oeuvre en est dépourvu.

Malheureusement cet ouvrage me confirme que j'ai un problème. J'aime les dystopies. Mais elles me découvrent toujours un peu. Voir beaucoup.
Quand on lit le résumé de l'année de grâce on se dit : "Waouh enfin un livre féministe, composé pour une grande partie de l'histoire de personnages exclusivement féminins !" Et bah non. Raté.
Quand l'auteur.e a choisit de rajouter à cet histoire du trafic d'organes, de la romance guimauve et des gueguerres de poufs de 13 ans, iel a raté en beauté son pari. Je m'attendais à des complots et des soulèvements féminins, j'ai eu le droit à des tirages de cheveux.
La fin du roman offre une magnifique ouverture pour un tome 2 plus conforme à nos attentes, une possibilité de rattrapage ?

"Un an d'exil en forêt. Un an d'épreuves. On ne revient indemne de l'année de grâce. Si on en revient."

À l'heure des dystopies féministes aux couvertures teintées de rouge, qu'apporte réellement L'année de grâce, destiné à un public adolescent ? Sans doute un éclairage nouveau sur l'importance de la sororité pour lutter contre le système patriarcal. Même si cette solidarité féminine n'apparaît ici qu'à la toute fin du roman, après un huis-clos dur, extrêmement violent et oppressant, elle augure peut-être une révolte future. le tout est habilement mené et la question reste ouverte.
On regrettera toutefois l'histoire d'amour inopportune (pourquoi toujours vouloir ajouter de la romance ?), ses conséquences ainsi que l'éternelle intrigue opposant toutes les femmes à tous les hommes ou presque sans nuances.
La force des dystopies, c'est de parvenir à questionner en plaçant le.a lecteur.rice face à ce que l'humanité peut inventer de pire au nom du bien commun. Mission réussie ! Un roman à conseiller les yeux fermés comme point de départ d'une réflexion féministe plus approfondie.

Dans une société où la femme n'est plus qu'un animal que les hommes se partagent et s'échangent, chaque fille doit partir en année de grâce lors de ses seize ans. En effet, c'est à cet âge-là qu'elles dégageraient une mystérieuse magie capable de faire tourner la tête au plus raisonnable des hommes. L'année de grace est donc une année durant laquelle les adolescentes sont envoyées hors de la ville pour survivre par elles-mêmes durant 365 jours. Tierney est l'une d'elles. Mais son année de grâce ne va pas être de tout repos : des braconniers rôdent pour capturer les filles et extraire de leur chair leur mystérieux pouvoir...

On m'avait dit que l'histoire était à la hauteur des Hunger Games, pourtant je n'ai pas du tout été aussi emballée par l'histoire que le classique de Suzanne Collins. le monde dépeint ici en est presque caricatural, avec des hommes dénués de toute morale et des femmes soumises et dominées en continu. Dès le début, on nous présente à mon goût beaucoup trop de personnages à la fois et je n'ai pas réussi à m'attacher, malgré les quelques 560 pages que compte ce roman. Les actions s'enchaînent vite et sans détails. L'année passe trop rapidement et les quelques moments plus lents sont pour moi sans intérêt. de plus, l'explication tardive des mystérieux rêves de Tierney m'a laissée un peu perdue, sans vraiment comprendre ce que cela impliquait...
Tierney m'a aussi agacée : elle est parfois très cruelle, comme si l'usage de la violence ne lui faisait pas si peur que ça.

Bref, j'avais sans doute trop d'attentes pour ce livre, et j'ai été déçue. Il m'a fallu beaucoup de motivation pour arriver jusqu'à la fin et je ne suis pas mécontente de l'avoir achevé...

L'Année de grâce est un livre que j'ai offert à une amie, qui me l'a prêté par la suite en me disant "moi je mettrais pas ce livre dans les mains d'enfants de 13 ans". En effet, 13 ans pour certaine scènes, c'est un peu trash. Pour d'autres, c'est assez bien évalué.

Le style est très simple, ça se lit très vite et rien n'est compliqué à comprendre. 13 ans semble bien indiqué. Ceci dit, c'est un bien comme un mal, car c'est plaisant, mais en même temps, c'est dommage d'être un peu trop près des pâquerettes.

En ce qui concerne le sujet, c'est original, mais nous n'avons aucun contexte de lieu, de temps. Déstabilisant. de plus, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre avec cette succession d'actions sans que j'y décèle le moindre sens. le début et la fin sont tout de même un peu plus travaillés et j'ai même versé ma petite larme de fin.

J'aime les dystopies et j'aime les jeunesses. Celui-ci n'était pas mauvais, mais il n'était pas non plus une révolution que je garderai dans mes souvenirs.

Complètement happée par le début de l’intrigue, le livre m𠆚 un peu déboussolé vers la moitié en raison de raccourcis et d’un développement express des situations et des personnages.
J’y ai perdu le côté dystopique que j𠆚ppréciais temps, au profit d’une romance pas forcément éclairée.

Une lecture donc en demi teinte.

J'ai l'impression d'aller à l'encontre de l'avis général sur ce roman en ne mettant que trois étoiles... et pourtant je l'ai lu en moins d'une journée, c'est donc un page-turner efficace !

Et c'est justement ça le problème. C'est un très bon page-turner, et ça s'arrête là.

Les autres critiques ont très bien décrit l'ambiance horrible du roman, qui peut s'apparenter à la Servante Ecarlate dans sa manière de traiter les femmes, mais la Servante Ecarlate a au moins le mérite d'avoir un background développé autour de l'histoire de son héroïne : ici, ce n'est pas le cas.

On a Tierney, son village et ses moeurs, et c'est tout. On ne sait pas ce qui a conduit à une telle société, on ne sait pas si le monde entier est ainsi ou juste ce village... on entend vaguement parler à un moment donné d'un village où hommes et femmes sont égaux mais ça s'arrête là.

L'année de grâce est un page-turner efficace pour se faire peur, pour frissonner avec Tierney, mais c'est tout. Une fois le livre refermé, on reste sur notre faim.
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Un roman envoutant et obsédant où les femmes ne sont que des objets de séduction sous la suprématie des hommes. Mais ceux-ci ont peur d'elles, sinon ils ne les enfermeraient pas un an pour qu'elles deviennent dociles et taiseuses. Tierney le comprend petit à petit et va essayer de survivre. Mais cette année de Grâce est terrible. Il y a les braconniers, les gardes, la méchanceté des autres filles, le poison, le froid, la faim, la malédiction, la peur des fantômes... L'atmosphère est pesante, glauque et terrible par moment, on est dans une atmosphère tendue où les femmes doivent apprendre à devenir docile pour espérer rejoindre la communauté et se marier. Elles n'ont aucun poids. Il y a un beau message féministe derrière tout ça. La solidarité des femmes qui les rend puissantes. Ce roman est aussi celui de l'apprentissage, de la vie. Tierney va tenter de survivre dans cet enfer, livrée à elle-même et elle va sauver ses alliés. C'est un personnage courageux et intelligent, éprise de liberté. Il y a beaucoup de symboliques, de messages forts sous-jacents qui rendent la lecture captivante, qui donnent envie de continuer.

Cependant, certains passages sont longs, cruels et difficiles à appréhender. Je reste nuancée quant à ma lecture. La fin rattrape cependant puisqu'elle laisse entrevoir une rébellion de la part des femmes qui ne sont pas si soumises que cela. Un livre qui renouvèle le genre mais qui me laisse sur ma faim.

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Un roman qui m'a d'abord attiré pour sa superbe couverture et pour ses promesses d'un "Hunger Games" féministe.
Malheureusement je me suis ennuyée pendant la grosse première moitié. L'intrigue est lente à se mettre en place. J'aurais aimé qu'on approfondisse l'univers aussi !
Cependant j'ai beaucoup aimé l'ambiance sombre et mystérieuse, qui brouille les pistes entre le réel et le paranormal.
Le dernier quart est passionnant et plein de rebondissements surprenants. J'ai adoré la fin subtile et réaliste. En bref, j'ai adoré certains aspects mais d'autres choses m'ont déçue.
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Ce roman, même s'il offre un univers orignal et intriguant, reste assez convenu et classique au genre young adult. J'ai aimé le décor posé par l'auteure, mais je n'ai absolument pas accroché aux personnages ou à l'intrigue, qui part parfois trop dans la surenchère. Cela reste quand même une belle découverte et une bonne lecture.
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