L'année de grâce

Le plot de base m'a beaucoup attiré. Des filles obligées de vivre durant une année loin de chez elles pour chasser la magie qui les habite, sans jamais avoir appris les secrets des femmes les ayant précédées car tout ça est tabou. Un univers bien dystopique où les femmes sont mariées de force ou travaillent et ont des enfants tout en baissant la tête car au moindre faux pas on les punies (exil, mort...)

Malheureusement beaucoup de choses font que ma note se retrouve baissée. Tout d'abord les personnages. On a Tierney qui a la tête sur les épaules, qui se croit discrète et veut sauver tout le monde, on a la méchante qui est juste là pour être tyrannique et les autres qui sont juste des moutons à la personnalité plate et sans nuances. Les dialogues étaient parfois pas du tout naturels, de même pour certaines actions j'avais parfois l'impression de passer du coq à l'âne.

Ensuite la romance. Aïe aïe aïe. Qu'est-ce qu'elle fait là cette romance ?? Ca colle pas du tout aux propos de l'héroïne, et puis surtout ça apporte rien et c'est trop rapide (même si elle passe plusieurs mois avec à la base, c'est quand même bof).

Après en positif l'ambiance est vraiment glauque, les braconniers qui rodent pour les dépecer rajoutent un côté effrayant pour leur survie, on sent vraiment la rivalité entre les femmes et le poids et les conséquences des années de tabou.

J'ai pas non plus passé un mauvais moment, mais ça n'a pas pris avec moi, tant pis.

J'ai beaucoup apprécié ce livre. Je l'ai trouvé très original. Il parle de féminisme tout en nous plongeant dans une histoire où l'on s'inquiète pour l'avenir et le devenir de toutes ces filles parties en année de grâce. Violent et difficile à lire à certains passages, et très beau et pleins d'espoir à d'autres moments, un peu comme la vie, finalement...

J'ai été assez surpris par ma lecture, je m'attendais pas à ce style d'écriture, ni à la narration à la première personne avec le seul point de vue de l'héroïne.

Je suis un peu déçu parce que je m'attendais à un récit avec du fantastique et il n'y en a pas du tout. J'ai quand même bien aimé les idées et le contexte dystopique proposé.

Globalement, j'ai trouvé le début plutôt lent, et le reste trop rapide.
Les retournements de situation ont manqué pour moi de construction sur la durée pour paraître vraiment cohérents.

J'ai eut un sentiment de trop de clichés, et trop de changements peu crédible. Trop de facilité dans les noeuds du scénario.

Il y a des choses que j'ai bien aimé, notamment quelques plots twists à la fin du livre, mais ils auraient pu être bien plus forts si on avait eut d'autres points de vue que celui de Tierney, pour nous montrer des scènes de construction de certains personnages.
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Ce livre m'a foutu la frousse tout du long! Pour les gens qui comme moi n'aime pas trop les histoires à ambiance oppressante et mystique, ce livre est un peu compliqué à lire! Cependant, le thème de l'histoire et l'intrigue sont vraiment bons! Je suis contente d'avoir été jusqu'au bout mais le souvenir qui en persistera, sera le mal aise qu'il m'a causé pendant toute l'histoire!

J'ai aimé lire ce roman mais je n'ai pas trop accroché. Je l'ai juste aimé mais sans plus.

J'ai été attiré par le livre pour son côté féministe.

Les ados de 16 and sont emmenés dans une forêt pour de débarrasser de leur magie. Gare à elles, les braconniers ne sont pas loin pour les écorcher vives.

Les personnages sont très stéréotypés et une histoire d'amour que j'ai trouvé très cliché. Tierney, je la trouve beaucoup trop parfaite. le personnage de pose des bonnes questions, intelligente, altruiste, courageuse,... J'aurai aimé un perso avec un peu plus de défaut.

Par contre, l'ambiance du livre est bien et un point positif à propos des fleurs et de leurs significations.

Je suis mitigé sur cette lecture.
J'ai bien aimé grosso modo la première moitié : la vie en ville et celle sur le camp lors de l'année de grâce. Il y a un côté "Servante écarlate" de Margaret Atwood évidemment, mais en moins froid et policé, en plus violent. La vie sur le camp rend bien compte des phénomènes de pression et de relâche, de violence de groupe et de harcèlement, de lavage de cerveau et d'omerta.
Et puis, voilà que surgit une romance qui semble inadéquat, surtout vue le traitement (prévisible) qui en est fait.
Sur la fin, j'ai apprécié que l'autrice montre que d'autres femmes avaient commencé le travail de libération et que la révolution se fera lentement, pas violemment.
Je pense que je ne suis plus assez adolescente pour m'emballer face à l'Amour (avec un grand A) de Tierney et Rycker .

Dans cette dystopie loin d'être "fantastique", les adolescentes doivent passer l'année de leur 16 ans en exil, livrées à elle même dans une forêt barricadée. Cette année particulière est pudiquement nommée "l'année de grâce", mais personne ne parle de ce qu'il s'y passe, et les jeunes filles espèrent en revenir, vivantes, survivantes, avec le moins de blessures possible...

C'est une dystopie simple et riche à la fois : de moins en moins manichéenne au fil des pages. Les ennemis ne sont peut-être pas là où on le pense... Les pires dangers ne sont pas ceux auxquels on s'attend le plus. En quatre saisons, les personnages gagnent en folie autant qu'en maturité...
Le roman fait la part belle à "dame nature" : dangereuse et salvatrice par essence ; et il met à mal la nature humaine et ses travers si cruels. Dans cette dystopie féministe, l'autrice met en scène le statut de la femme au sein d'une communauté très fortement patriarcale, dont les principes sont d'une grande violence à l'égard du "sexe faible". Ce dernier inspire tant de crainte aux hommes qu'ils doivent "endiguer leur magie", par tous les moyens, y compris les plus atroces... J'y décèle une certaine représentation du féminisme post mouvement #MeToo.

S'agissant d'un livre "Jeunesse", j'ai été étonnée par les quelques passages plutôt "sanguinolant" et par la violence souvent malsaine, surtout pour un ouvrage à destination d'un public adolescent (indiqué "à partir de 13 ans" par la maison d'édition). La narration est très bien rythmée, le style de Kim Liggett est agréable, à l'exception de certains dialogues un peu poussifs qui manquent de fluidité ou de naturel. Je me suis rapidement plongée dans l'univers mais j'ai mis du temps à m'attacher à Tierney, l'héroïne, malgré son caractère tranché, original, rebel et intelligent.

Mon avis reste tout de même assez mitigé et dans ce style de dystopie, j'ai préféré le passeur de Lois Lowry, qui a plus attisé ma curiosité...

Imaginez-vous un mix entre la servante écarlate et les Hunger Games et vous obtenez "L'année de grâce".
L'année de leurs 16 ans, les jeunes filles du comté sont envoyées sur une île afin d'éradiquer toute la magie qu'elles peuvent posséder en elles. de cette année de grâce, toutes ne reviennent pas, et pour celles qui ont cette "chance" rien ne sera plus jamais pareil...
Mais que se passe-t-il exactement pendant cette période? Aucune d'entre-elles ne le sait, car de l'année de grâce, personne ne parle, c'est interdit.
Et c'est tout cela qui va faire qu'il va vous être difficile de poser le livre car vous aurez besoin de savoir, et l'auteure nous tiens en haleine tout du long, c'est terrible, ça n'arrête pas. A côté de cela, il faut bien admettre que si certains sujets abordés sont très intéressants, tout cela reste léger, c'est donc juste pour cela que je ne mets pas plus de 3 étoiles.
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Une dystopie féministe qui me faisait rêver depuis des mois, mais qui s'est avérée être une déception.
Dans un futur dystopique les femmes doivent partir un an pour survivre dans la forêt avant d'intégrer la société, mais en Tierney, la protagoniste, commence à naître la flamme d'une révolution à travers ses rêves (qui sont interdits).
Si la première moitié du roman est très bien mené et l'univers bien ficelle, l'autre moitié est un ramassis de clichés qui a mis la féministe en moi en colère.
J'ai beaucoup aimé découvrir le début de l'année de Grâce des personnages, la manière dont certaines se comportent et comment des clans et rivalités se forme. Cependant, une fois arrivées au camp, il ne se passe pas grand-chose. L'intrigue peine à venir. Puis l'élément déclencheur se met en place et la déception arrive.
En commençant ce livre j'avais espoir de lire une dystopie digne de celles de mon adolescence, comme Hunger Games et Divergent. C'est loin d'être le cas, car si l'Année de Grâce se vante dans sa communication publicitaire d'être féministe, elle l'est beaucoup moins que ces deux exemples.
Déjà la caractérisation n'est pas exceptionnelle. Tierney n'a rien d'une Katniss ou d'une Tris.
La romance inattendue qui arrive ne m'a au départ pas gêné, et j'ai même adoré ce nouveau personnage qui fait son apparition. J'ai trouvé cela très cliché, et j'étais un peu déçue que Tierney , qui est un peu rebelle et débrouillarde soit « sauvée » et guidée par un homme. Je m'attendais à mieux de ce roman. La romance aurait pu prendre moins de place, ce qui aurait permis au personnage de mener sa rébellion par sa seule volonté.
La fin du roman n'a été que déception pure et dure. L'intrigue tourne au cliché de romance bit lit (je n'ai rien contre le genre, mais je ne m'attendais pas à ça du tout). Aucune réelle révolution n'arrive, juste le tout début d'un souffle de révolte ratée. J'aurai aimé de la violence, de la colère, que les femmes se déchaînent contre ces hommes qui les oppriment. Mais non. Ma plus grosse déception de l'année.

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