AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 913 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un livre qui laisse un gout étrange.
On découvre les sentiments et émotions d'un jeune garçon en vacances, que l'on suit dans tous les aspects de sa vie. Une vie qu'il voit terne, qu'il essai de comprendre et qu'il compare à celle de son ami à priori plus lumineuse.
On ressent l'angoisse, la honte, le manque de confiance en soi du narrateur. Chaque chapitre présente un moment, un événement, une observation qui provoque un questionnement.
Commenter  J’apprécie          40
🌺Un jour ce sera vide🌺 de Hugo Lindenberg - 213 pages.- 7,40€

Le narrateur, petit garçon de 10 ans nous amène en vacances chez sa grand-mère.

Une rencontre inattendue avec Baptiste, 10 ans, d'un milieu social plus élevé.

L'arrivée de sa tante qui ne s'est jamais remise du décès de son conjoint et dont il a honte de" son odeur corporelle, de ses poils aux pattes et de l'odeur de ses cigares."

Le plaisir d'avoir un ami pour courir, jouer, se lever le matin en sachant qu'ils allaient se retrouver, dormir chez lui, partager sa maman, le bisou du soir, mettre la table avec de la belle vaisselle.

Honte d'amener Baptiste chez sa grand-mère qu'il aime pourtant tellement et, qu'il rencontre sa tante qui lui fait peur avec ses câlins et ses bisous plein de bave.

Un enfant touchant, différent, timide, qui a dû vivre des moments difficiles, qui n'a pas une vie facile.

Un livre sur l'amour, l'amitié, la différence sociale, la méchanceté et l'injustice.

Je reste toutefois mitigée sur cette lecture dans laquelle il y a plein de non-dits et de silence et pour laquelle nous n'avons pas d'éclaircissement.

Commenter  J’apprécie          40
Totalement séduite par la description du monde de l'enfance, celui que nous avons tous vécu, hélas trop souvent oublié. Ce qui n'est pas le cas de l'auteur. La sensibilité, l'imagination d'un petit garçon de 10 ans, solitaire, découvrant ce que peut être une autre famille que la sienne, la nature, les jeux de cet âge, l'amitié, décrits à la façon d'un écorché vif. Une écriture recherchée. Il y a également le coté onirique et j'avoue on ne sait plus parfois distinguer le rêve de la réalité, ce qui est un peu gênant, ainsi que l'absence d'intrigue.
Commenter  J’apprécie          40
Le narrateur, dix ans, passe ses vacances sur la côte normande.
Les journées se déroulent entre désoeuvrement, lectures et observation des estivants qui se prélassent sur la plage. Jusqu'au jour où il rencontre Baptiste, un garçon « exceptionnel » né dans une famille en apparence unie et financièrement à l'aise. Tout le contraire de la sienne, dont il a honte, qui se résume à une grand-mère dotée d'un fort accent de l'est et d'une tante disgracieuse qu'il déteste.
Cette amitié estivale ne l'empêche pas de ruminer des idées noires et morbides et d'être hanté par des monstres.
Si la forme est superbe et prometteuse (« Un jour ce sera vide » est le premier roman de Hugo Lindenberg), le fond m'a laissée de marbre. Malgré son mal-être, ses angoisses et ses complexes, le personnage principal ne m'a en effet absolument pas touchée.

EXTRAITS
- Son corps met le monde en mouvement, alors que tout semble buter sur le mien.
- Ce qui fait de Baptiste un vrai garçon, un garçon exceptionnel, c'est qu'il n'a besoin de rien pour en être un. A moi, cela demande une concentration permanente.

Lien : http://papivore.net/litterat..
Commenter  J’apprécie          40
Le premier roman d'Hugo Lindenberg est un récit sur l'enfance, un temps où l'on se plonge dans l'attrait du réel occultant les peurs et les drames du monde des adultes. le narrateur, un jeune garçon de dix ans, passe ses vacances chez sa grand-mère en Normandie. Quand il va jouer sur la plage, il oublie sa solitude en observant les familles « normales ». Lui s'ennuie avec cette grand-mère qu'il adore mais qui lui fait honte avec ses robes démodées et son parler yiddish.

Mais un jour, autour du cadavre d'une méduse, il rencontre Baptiste. Il devient l'ami de ce garçon auquel il voudrait ressembler, un enfant bien dans sa peau, naturel, choyé par une famille aimante. Faire partie de la famille de Baptiste est un rêve auquel il goûte. L'enfant est en extase devant la mère de Baptiste, une femme belle, douce et accueillante. Quel contraste avec son quotidien peuplé des fantômes de sa grand-mère et de la folie de sa tante.

Hugo Lindenberg, en se plaçant dans le monde de l'enfance, tient à distance les drames familiaux que l'on devine pourtant. Mais les ombres planent sur ce récit. le sable de la plage, terrain de jeu de l'enfance, peut aussi se transformer en sable mouvant, engloutissant la joie de vivre dans les abysses de l'Histoire.

Le narrateur ne me semble pas toujours penser comme un enfant de dix ans. Cela m'a légèrement tenue à distance. Même si je conçois que les épreuves de la vie lui ont fait perdre la légèreté de l'enfance. Mais tout ce qui l'environne semble touché par le mal. La chanson de Mike Brandt évoque-t-elle cette impossibilité de retrouver le bonheur suite à la disparition de la mère? le silence est son héritage, le flou hante cette histoire jusqu'à la fin.

Je sors de cette lecture avec un sentiment de malaise et quelques incertitudes
Lien : https://surlaroutedejostein...
Commenter  J’apprécie          40
Jolie écriture, bien que pas facile à lire, on décroche vite je trouve. J'étais très emballée au début puis j'ai lâché l'affaire vers le milieu. Il manque une trame narrative précise. On dirait une longue métaphore, une longue description mais pas une histoire prenante. C'est touchant par moments, mais assez ennuyant malheureusement.
Commenter  J’apprécie          20
C'est moins excitant que les seins de Valérie Kaprisky dans l'année des méduses. Émotions schizotypiques et homosexuelles pré-adolescentes. Hugo Lindenberg, Un jour ce sera vide, parfums d'iode et de vase, la mer qui inquiète ou met en joie, certains enfants restent seuls au sable – puis un jour découvrent et aiment la laisse de mer où un garçon de leur âge les rejoint pour jouer avec ces cadavres gluants et mystérieux d'organique, rejetés sur la grève minérale. Introversion et troubles de l'attachement d'une deuxième génération d'après-guerre, l'enfant est à contre-jour (…) la vague qui ruisselle sur la vague qui se retire me donne le vertige. Tentative sur la plage de capture de l'onde paternelle pour laquelle on érige des châteaux, de capture de l'embarrassante attention des mères, quand ses propres parents sont invisibilisés, enfants des exils. de beaux adieux valent mieux que l'indifférence d'un coffre à jouer (sic). Comment oser vivre ? Une sensibilité acérée de l'auteur et de sa langue, mais trop de vérités des plages et trop de tristesse pour que je conserve ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
C'est un livre bien écrit, nous sommes dans la tête du jeune héros, dans les lieux qu'il fréquente. Des émotions sont palpables et font échos à nos propres ressentis.
Les non-dits en disent longs sur l'histoire de ce petit homme.
On aimerait suivre un peu plus longtemps son parcours !
Commenter  J’apprécie          10
Ce livre nous place dans la tête d'un jeune garçon de 10 ans qui passe ses vacances sur une plage de Normandie avec sa Grand-Mère et sa tante. Il y fait la rencontre d'un autre garçon avec lequel il va rapidement se lier d'amitié, dans une simplicité et une fraîcheur propres à l'enfance. Cette amitié se teinte d'admiration mais aussi d'envie, de comparaisons qui engendrent un malaise, et nous font ressentir tout le mal être complexe de ce petit garçon qui dévoile sa vie au fil de ses pensées.
Si le style et l'écriture de Hugo Lindenberg sont plaisants de par le sens poétique, la richesse et la fluidité du style, il est cependant moins évident pour lui de se mettre au niveau de la réflexion d'un enfant de 10 ans. le début est assez prometteur, mais au fur et à mesure de la lecture, l'expression d'idées plus "adultes" qu'enfantines semble prendre le pas sur l'innocence de l'enfance, ce qui crée un décalage et a fini par me faire décrocher. Même si un jeune garçon peut nourrir des idées noires, je ne peux m'empêcher de regretter que l'auteur n'ait su ou souhaité développer davantage tout ce qui caractérise la beauté de l'enfance : l'intérêt pour les petites choses que nous ne voyons plus en grandissant, les joies simples, l'enthousiasme et la créativité, la candeur, l'énergie, le rire. Au lieu de cela, l'enfant ressasse les malheurs et la noirceur de sa vie. La rencontre avec son ami aurait pu être une occasion de l'en sortir, mais ce n'est pas le choix de l'auteur, dommage.
Commenter  J’apprécie          00



Autres livres de Hugo Lindenberg (1) Voir plus

Lecteurs (1860) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}