AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,21

sur 41 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
0 avis
C'est une pension pour enfants, de riches qui veulent se débarrasser de leur progéniture rebelle, ou d'enfants abandonnés. le directeur est une vieil hibou acariâtre. Il écoute en boucle dans sa loge la chanson de Jacques Prévert “La chasse à l'enfant”. le thème de cette chanson était aussi le projet d'un film de Jacques Prévert, mais lâché par ses producteurs, il devra mettre ce projet aux oubliettes, ce qui lui inspirera une autre chanson : “Compagnons des mauvais jours”. Il est évident que l'intention de Benoît Broyart et Marc Lizano est une tentative de réhabiliter le projet avorté de Jacques Prévert. C'est tout de même une oeuvre destinée à un public jeune, l'histoire est dure, mais sans trop de violence, les dialogues restent simples, ils n'ont pas la charge poétique de ce qu'aurait pu réaliser Jacques Prévert, mais le dessin, simple, coloré, brut, compense efficacement cet aspect, avec un sens cinématographique certain, usant de gros plans dans les moments de réflexion, avec un sens de la mise en scène, et apportant du rythme au récit. le choix des personnages animaliers uniquement pour le personnel de l'école renforce la défiance entre eux et les enfants. Au niveau de l'ambiance, des caractères, du rythme, c'est très réussi. Les auteurs évitent de se confronter frontalement à leur inspirateur, ils font une oeuvre de caractère qui leur est propre, ne cherchent pas à créer ce que Jacques Prévert aurait pu faire, laissant son aura planer au dessus de l'intrigue, avec les paroles de la chanson qui nous suit tout au long de l'aventure comme un leitmotiv.
L'histoire est simple, inquiétante, et on s'attache vraiment aux personnages. Bref, vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          170
La pension Moreau...un établissement pour enfants (riches) difficiles ou turbulents tenu d'une main (de patte?) de fer par une équipe de féroces enseignants à tête d'animaux.
Nous suivons le destin de Emile, petite garçon taiseux mais très doué pour le dessin dans cette terrible maison où il ne tarde pas à se faire des amis mais aussi des ennuis.
C'est très sympa à lire mais tout de même fort noir et je me doute que ça ne doit pas obligatoirement plaire à tous les enfants. Mais moi, j'ai beaucoup aimé.
Je ne connaissais pas la chanson de Prévert que le directeur écoute en boucle, mais je vais palier à ça au plus tôt.
Le dessin est assez typé et très sympathique...
Il ne me reste plus qu'à offrir la suite à ma fille.
Commenter  J’apprécie          121
Emile parle peu et ses parents ne savent pas quoi en faire. Ils s'en débarrassent dans un pensionnat pour enfants où la maltraitance est le mot d'ordre et où tous les gardiens sont représentés sous une forme animale.

L'idée de départ était prometteuse. Pourtant, j'estime que ce travail n'est vraiment pas fouillé. L'histoire ne tient pas trop la route et les graphismes ne m'attirent pas. Tout est brouillon dans ce premier tome.
Commenter  J’apprécie          30
La pension Moreau est censée être un endroit pour éduquer et venir à bout des velléités de rébellion d'enfants difficiles appartenant à des familles fortunées. Il s'agit en fait d'un établissement lugubre tenu par un horrible directeur qui n'hésite pas à prôner l'humiliation et l'enfermement pour obtenir le respect et l'obéissance des enfants.

Sous fond de maltraitance infantile, on suit donc avec curiosité et un certain dégoût cette histoire mélangeant avec efficacité humains et animaux. Les humains étant les détenus et les animaux, les bourreaux de ces enfants que l'on ne peut que prendre en pitié. On se demande d'ailleurs ce qu'a bien pu faire le calme et gentil Emile pour finir dans cet horrible endroit. Certes, il a dû mal à communiquer autrement que par ses dessins, mais est-ce là un motif suffisant pour que des parents se séparent définitivement de leur enfant ?

Heureusement, le garçon va se faire des amis qui l'aideront à supporter un quotidien difficile autant physiquement que psychologiquement. Si Emile ne parle pas beaucoup, il n'en demeure pas moins touchant, notamment par sa gentillesse et sa manière très personnelle de se lier aux autres. Ses dessins sont pour lui son exutoire et l'on sent que derrière chacun d'entre eux, c'est une partie de lui-même qu'il pose sur le papier.

Entre brimades et jolis moments d'amitié et d'entraide, Emile va devoir faire face à sa nouvelle vie au sein d'une pension sur laquelle plane encore un certain mystère. Ce qui est certain, en revanche, c'est que la situation risque d'exploser, certains élèves ne semblant pas prêts à baisser les bras devant la violence et les injustices qu'ils subissent au quotidien…
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Émile est envoyé à la Pension Moreau car ses parents n'en peuvent plus de ses fugues à répétition. Il va y découvrir un monde dur et austère.

Le scénario de ce premier tome présente les premiers jours du jeune garçon dans la pension. Ainsi, on découvre le fonctionnement des lieux et on comprend très vite que quelque chose se trame. Ce premier opus pose donc les bases d'une intrigue que j'imagine beaucoup plus fouillée. Je le considère donc comme une mise en bouche qui donne envie de découvrir la suite.

L'intrigue ayant lieu dans une pension, la plupart des personnages sont donc des enfants. Ces derniers donnent un aperçu très rapide et il est impossible de les cerner en si peu de pages. Il y a également quelques adultes dans cette BD mais tous ont un rôle de tortionnaires et des allures animales.

Le trait est nerveux, les personnages ont de grosses têtes, les couleurs sont très tranchées. Je ne suis pas forcément séduite par cette esthétique que j'aurai aimé un peu moins brouillon.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
Commenter  J’apprécie          20
Franchement, La Pension Moreau, elle fout les pétoches. Entre des héros abandonnés (consciemment) par leurs parents parce qu'ils sont trop durs à élever, leurs conditions de vie plus que médiocres (entre travaux forcés et punitions physiques) et des professeurs qui jouent de leur pouvoir, il y a vraiment de quoi avoir envie de prendre ses jambes à son coup...

Et c'est sans compter sur l'ambiance sombre, voire un peu glauque, donnée par les dessins de Lizano. le décalage entre les enfants à figure humaine et les professeurs aux visages d'animaux (comme une métaphore) accentue le malaise naissant à la lecture de cette histoire.

On espère vraiment qu'Emile et ses amis vont s'en sortir mais ce premier tome ne laisse pas beaucoup de place à l'espoir (que ce soit pour ses personnages ou pour ses lecteurs). Une série à lire donc dès 9/10 ans et qui suscitera surement des questions.
Lien : http://boumabib.fr/2018/10/3..
Commenter  J’apprécie          20
Un 1er tome un peu trop court pour se faire une idée... L'univers est intrigant, très cruel, sombre et miséreux, mais on ne découvre ici que les personnages, en n'ayant que l'introduction de l'histoire. Il est difficile de se dire où cela va mener : une histoire de vengeance, de rébellion ? J'aurai aimé en savoir plus ! La BD ressemble plus à un premier chapitre détaillé qu'à un démarrage complet.


Merci aux Editions de la Gouttière et à Babélio pour cette lecture !
Commenter  J’apprécie          20
C'est très court. Trop court.
En effet, le lecteur ne découvre dans ce tome que le cadre. Il ne peut même pas se faire une vague idée des personnages.
C'est dommage car cela ne donne même pas envie du second tome.
Commenter  J’apprécie          20
Très étonnant cette BD. On ne comprend pas son intérêt : trop court pour nous faire une idée et nous accrocher. Pourquoi avoir fait 3 tomes ?
Ensuite, c'est très sombre, très cruel, pas de légèreté, peu d'espoir...quel est le public visé par cette série ?
Je suis perplexe...
Commenter  J’apprécie          10
Quelle surprise quand j'ai reçu cette BD.
Premièrement je m'attendais à recevoir un roman. Je ne sais pas pourquoi mais à aucun moment je n'avais imaginé que l'histoire serait racontée sous forme de BD.

Deuxièmement, cette BD est classée en littérature jeunesse et pourtant l'histoire est terriblement sombre, de même que le dessin qui ne fait qu'appuyer le sentiment de malaise présent tout au long de la lecture. Ce n'est clairement pas une BD que je mettrai dans la bibliothèque de ma classe tant l'absence d'espoir rend l'histoire difficile.

Pour finir je n'ai pas compris où l'auteur voulait nous mener. Des parents riches qui se débarrassent de leur enfants en les vendant à une institution. Que veut cette "école"? Les adultes qui y travaillent, dessinés sous les traits des animaux, pensent-ils vraiment pouvoir les changer en les torturant? Et au final quel est le crime de ces enfants? D'être différents? D'être seulement des enfants?

Je me suis sentie tellement mal tout au long de cette lecture que j'aurais aimé comprendre.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (59) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5225 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}