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Citations sur Le rasoir d'Ockham (64)

L'angoisse, à présent, commençait à le prendre, progressive et sournoise.
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En tant que maître de la loge, il était l’unique membre de l’atelier à avoir vu les six pages. Et après de longues années, il avait fini par deviner en tout cas le mystère qu’elles renfermaient. Il n’était même pas sûr que ceux qui avaient volé les carrés de Villard eussent été capables, eux-mêmes, de comprendre le sens profond de ce qui y était écrit. Et à quelles fins espéraient-ils les utiliser ? Cette question resterait à jamais, pour lui, sans réponse.
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Les rêves peuvent nous abuser, mais le réel, lui ,ne ment pas.
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La vieillesse était le plus terrible des affronts, parce qu'on ne pouvait jamais la battre. Elle finissait toujours par l'emporter.
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Car voilà... Elle aimait Ari plus que tout et , quelque part au fond de son âme, elle savait que c'était Lui, et que ce ne serait jamais personne d'autre. Ça, nul ne pouvait l'entendre, nul ne pouvait le comprendre. Ces choses-là ne s'expliquent pas. Malgré tout ce qui les séparait, malgré cette porte close qui ne s'ouvrirait peut-être jamais plus, elle savait qu'il était l'homme de sa vie. Il était tout simplement celui qui lui donnait ces foutus papillons dans le ventre.
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S'il y avait une chose que tous ses amis–et même les amis de son père–savaient au sujet d'Ari, c'était qu'il était un homme de confiance et que , en cas d'urgence on pouvait toujours compter sur lui. Non qu'il fût un benêt dévoué, loin de là, mais il avait construit ses amitiés sur le principe qu'un appel au secours n'était jamais à prendre à la légère. En réalité, c'était même là sa définition de l'amitié : l'important n'était pas forcément d'être présent les jours de fête, mais de ne jamais être absent les jours de crise.
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Quand je vois une nature morte, j'ai envie de l'enterrer.
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Le vieil homme, entièrement nu, avait été ligoté sur la table à l’aide d’une fine corde blanche, par les poignets, les chevilles et le torse. Il portait plusieurs marques de coups sur les bras, la poitrine, et son arcade sourcilière droite était ouverte, maculée de sang séché. Des lividités apparaissaient çà et là, qui donnaient à sa peau une couleur violacée. On avait méticuleusement rasé son crâne ; quelques cheveux gris étaient éparpillés sur le coin de la table et le sol. Presque au milieu du scalp, à l’emplacement de la fontanelle, un orifice d’environ deux centimètres de diamètre laissait s’échapper les dernières gouttes d’un liquide visqueux et grisâtre. Son visage, figé, exprimait un effroi qu’un début de rigidité accentuait encore et ses yeux, grands ouverts, fixaient le plafond. L’aspect de la cornée, déjà piquetée, donnait à son regard un air glacial.
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Dans la plupart des quartiers de Paris, le froid n’incitait pas à sortir, mais il restait toujours beaucoup de monde sur les trottoirs de la rue de la Roquette. C’était d’ailleurs en partie pour cela qu’Ari n’avait jamais quitté le coin : quelle que fût la période, il y avait constamment de l’animation, de la vie. Et malgré l’embourgeoisement quelque peu agaçant de la Bastille, il n’aurait pu abandonner le grouillement de ses faubourgs ; peut-être s’était-il un peu embourgeoisé lui-même.
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Allongé sur la table en chêne, cela faisait longtemps déjà qu’il ne pouvait plus bouger. Le paralysant qu’on lui avait injecté était redoutablement efficace et particulièrement vicieux : Christian Constantin était conscient de tout ce que l’on faisait subir à son corps, à sa chair, à son crâne, mais sans pouvoir lutter. Il ne pouvait pas même laisser s’exprimer la peur panique qui l’envahissait pourtant de façon si violente.
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