De retour à Notre-Dame-des-Lacs où la Marie se retrouve dans de biens sales draps.
C'est qu'elle a fauté, la coquine.
Pas bien grave, n'était cette nouvelle répandue dans tout le village comme une trainée de poudre. Autant vous dire qu'à la fête des voisins, pas certain qu'on l'invite en premier. En dernier non plus, d'ailleurs.
Devenue paria au sein de sa communauté malgré le soutien indéfectible de Serge, Marie allait connaître les jours sans soleil et les nuits sans sommeil.
Ce qui est admirable dans cette franchise, c'est cette constance dans l'excellence.
Faire d'un quotidien somme toute banal un récit magistral.
Où il y est question de vie, de mort, d'amours impossibles, de passions inassouvies et de liberté retrouvée.
C'est beau, ça claque, bienvenue à Notre-Dame-des-Lacs.
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Une nouvelle tranche de vie à Notre Dame des lacs.
Mais enfin Marie que t'est-il arrivé ? un moment d'égarement ? tabarnak ! et voilà tu n'as pas pensé aux conséquences pour et sur le village !!! Voilà maintenant tout le monde qui y va de son grain de sel ( pas pour longtemps car il va en manquer) Marie ne supportant plus cette mise à l'index décide de partir et voilà une fois de plus le village chamboulé comment faire ?
Les horaires d'ouverture du magasin sont aléatoires, les articles manquent et cela devient insurmontable pour ces villageois.!
Ce n'est peut-être pas l'album que je préfère mais je n'ai absolument rien à reprocher. Tout est toujours aussi truculent. Certaines cases font sourire, d'autres amènent de l'émotion et toutes du plaisir pour les yeux.
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Sera-ce la fin de Magasin général?
Marie, chère et généreuse Marie, qu'avez-vous fait?
L'occasion fut trop belle et si brève! le prix à payer sera-t-il exorbitant?
L'autre occasion à saisir et que ne manque pas Marie, c'est celle de partir...
Partir, Marie, se perdre dans la grande vile. S'occuper de soit loin du cadre trop familier et étriqué de Notre-Dame des Lacs! Partager cela avec Jacinthe, respirer, découvrir, expérimenter...
Cela ne peut-il que lui faire grand bien, à Marie?
De toute façon, et suite à sa faute, Marie ne voit plus personne franchir la porte du Magasin général....
Et Notre-Dame des Lacs va vite s'apercevoir que le village a un besoin vital, tabernouche! du magasin. La pénurie s'en vient de même pantoute!
Ah, amis babéliotes, quelle belle saga qui, avec Montréal, s'en va prendre le
large à la grande ville. Quelle belle humanité, sans cesse rehaussée des belles couleurs et de ces expressions propres à la belle province qui nous sont maintenant si familières.
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Howowo !!
Marie se retrouve sous la ligne de mire des commères et langues de vipères de son village car elle a " fauté"...
Très vite, la situation devenant intenable pour la jeune femme, Serge a la très bonne idée de l'envoyer se changer les idées à Montréal. Elle s'y rendra avec l'indispensable et gentille Jacinthe.
Ce départ, qui est aussi une fuite, va vite ouvrir les yeux aux habitants de Notre-dame-des Lacs.
Maintenant que Marie n'est plus la, et malgré un intérim assuré par Serge au niveau du magasin, on se rend compte que la jeune femme était un pilier et un élément indispensable au bon fonctionnement du village.
Elle revient quand , Marie ? Car il y en a qui sont en "pénurie" de la jeune femme....
Une fois de plus, je ne peux que saluer le talent des deux auteurs qui relatent avec beaucoup de talent une très belle histoire avec des personnages on ne peut plus attachants...
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Je t'aime, un peu, beaucoup, à la folie...Pantoute ? Je t'aime, un peu, beaucoup....Énormément !
Eh oui, mes débuts furent un peu difficiles avec cette bande dessinée. On ne peut vraiment pas dire que ce fut le coup de foudre. Tous ces villageois de Notre-Dame-des Lacs, à l'accent québécois, qui braillaient, éructaient, jactaient, médisaient dans tous les coins, ça m'a d'abord fait un peu peur...
Mais il y avait Marie. Personnage à qui on donnerait le bon dieu sans confession, qui était là, encore toute pleine de son chagrin d'avoir perdu son mari. Marie. Qui pose ses deux grands yeux doux sur tout ce petit monde qui s'agite autour d'elle.
Marie...l'eau qui dort …
C'est d'abord à son histoire que je me suis attachée. Pour finalement m'immerger complètement dans l'atmosphère puritain et bon enfant de ce petit village québécois et me laisser séduire de tome en tome !
J'en suis au cinquième et je me régale !
Seulement, je ne suis pas la seule. A la médiathèque où je les emprunte, on se les arrache comme des petits pains. Tabarnak ! J'suis toute décâlissée de pas avoir à c't'heure le sixième tome avec moi !
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Ah marie !! Quand on se laisse aller à ses pulsions dans un petit village comme Notre dame des Lacs on paye le prix fort.
Les cancans vont bon train mais surtout les jugements... mais quand les choses ne tournent pas comme le souhaiteraient les habitants de ce petit village c'est le branle bas de combat.
J'aime de plus en plus cette série, ses personnages et son humour.
Je pense qu'au jour d'aujourd'hui cette série est vraiment un incontournable de la BD; par cette mise en scène formidable, si simple et à la fois si surprenante... et je pense ne pas être au bout de mes surprises.
Je ne regrette aucunement cette immersion au coeur du Quebec bien au contraire
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Eh oui, comme vous pouvez le constater, cette fois, je fais les choses à l'endroit, c'est-à-dire qu'après le quatrième tome vient le cinquième. Logique, non ! Eh bien pas toujours pour moi étant donné que pour ce qui est des bandes-dessinées, je m'approvisionne toujours dans celle que j'appelle "ma" médiathèque (à savoir la médiathèque de ma ville) et que je ne suis parfois obligée d'attendre qu'un ou plusieurs tomes aient été rendus par le lecteur précédent (ce qui est d'ailleurs le cas pour le troisième tome). Bon, j'arrête de raconter ma vie et passons tout de suite à ce qui vous intéresse.
Après avoir été repoussée pas Serge car ce-dernier a des aspirations toutes autres (et comme, le dirait le Réjean, qui ne sont pas bien très catholiques), Marie se réfugie dans les bras de Marceau, le fils de sa meilleure amie et qui, par conséquent, pourrait très bien être son fils à elle, si Dieu ou je ne sais qui d'autre, eut bien voulu qu'elle puisse en avoir.
Bien que cela ne se soit produit qu'une fois, tout le village (comme n'importe quel petit village d'ailleurs) ne tarde pas à être au courant et à lancer la pierre à Marie...bien que pour ce genre de choses, il faille être deux mais bon, passons...Marie, n'en pouvant plus moralement de se voir repousser par tout le village, décide de partir avec celle qu'elle considère désormais comme sa fille, la jeune Jacinthe dont la grand-mère s'est éteinte récemment et qui n'a, par conséquent, plus de famille.
Elles vont donc partir toutes les deux mais où, et pour combien de temps ?
C'est à partir du moment où les gens se rendent compte que leur Marie était bien utile en tenant le Magasin Général et en faisant leurs courses à Saint-Siméon avec son camion qu'ils vont regretter d'avoir été aussi injustes avec elle. Comment vont-ils faire dorénavant pour se réapprovisionner ? Serge, quant à lui, bien qu'étant bien aidé par Gaëtan, son fils adoptif (voir tome précédent), ne peut pas à la fois s'occuper du magasin et du restaurant...D'où, un énorme problème qui leur arrive dessus à tous ceux et celles qui manquent énormément de tolérance et qui ont encore beaucoup de choses à apprendre !
Mêmes remarques que pour les tomes précédents, à savoir un graphisme très bien travaillé avec des couleurs pastels (comme je les aime), des personnages attachants (enfin certains plus que d'autres) mais avec toujours ce même langage qui a tendance à dérouter de temps à autre le lecteur ; ce à quoi je rajouterais que j'en ai un peu marre de voir quasiment chaque tome commencer systématiquement par un enterrement (petit reproche personnel !). A découvrir !
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Même s'il ne m'a pas autant plu que le précédent, j'ai passé un très bon moment avec ce cinquième tome qui m'a semblé un peu plus sombre.
Le "faux pas" qui venait conclure le quatrième tome s'est ébruité dans tout le village : Marie se retrouve en butte aux reproches de tous, ou presque, et son magasin est déserté. Cela prend de telles proportions qu'elle décide de s'éloigner du village pour un moment et part pour Montréal avec son camion.
Alors que la magasin n'est plus ouvert qu'au bon vouloir de Serge et que, sans camion, il n'est plus possible de le réapprovisionner, les villageois prennent peu à peu conscience du dévouement de Marie et commencent à relativiser la gravité de sa faute.
Cet album commence de manière assez dramatique avec les réactions assez violentes des villageois, auxquelles s'ajoute en plus un deuil qui ne suffira pas à réconcilier tout le monde. Cependant l'atmosphère s'allège peu à peu tandis que Marie profite des plaisirs de la ville et que les villageois sont confrontés aux horaires aléatoires du magasins et aux pénuries de biens de premières nécessité qui s'accumulent.
Les dessins me plaisent toujours autant et parmi tous le personnages si pittoresques qui peuplent Notre-Dame-du Lac, j'ai trouvé Gaëtan tout particulièrement attachant.
Il ne me reste donc qu'à patienter encore quelques jours pour découvrir comment les choses vont s'arranger (en tout cas, c'est ce que j'espère...).
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Lu dans la foulée, ce tome m'a particulièrement touchée.
Veuve depuis un mois, repoussée par celui qu'elle aime, Marie commet l'irréparable dans les bras de Marceau. Marie, celle à laquelle on faisait confiance, celle qu'on n'aurait jamais soupçonnée d'avoir d'être capable de trahison et de faiblesse. Si Serge en rit, c'est loin d'être le cas de tous les autres habitants de la paroisse de Notre-Dame -Des-Lacs.
Maintenant ce sont les enfants qu'on envoie au magasin, plus personne ne veut y mettre les pieds, et même son amie Adèle la rejette. Elle décide de partir.
On ressent la souffrance de Marie, on compatit, on s'indigne de ce village de dévots et hypocrites; puis, on est heureux de voir Marie découvrir Montréal et s'amuser.
Vivement la suite!
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