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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne ferai pas une critique par tome de Magasin Général tout simplement parce que j'ai enchaîné avec ferveur les 9 tomes de cette magnifique série, comme un roman.

Je suis tombée sous le charme dès les premières pages, grâce à un graphisme où l'émotion des personnages est finement perceptible. Je suis tombée sous le charme grâce aussi à la retranscription des accents et du vocabulaire québécois qui plongent instantanément le lecteur dans un autre monde.
Et que dire des personnages. Ils sont tous plus attachants les uns que les autres. Même ceux qui sont plus du côté des méchants parviennent à nous émouvoir. Car en 9 tomes, chaque cercle de personnages évolue, rendant l'ensemble profond, travaillé, crédible. Chacun avance et opère des changements profonds permettant une meilleure harmonie intérieure et avec les gens de la communauté.

C'est l'histoire de l'émancipation des femmes, du droit au bonheur, de la quête de soi, de ses besoins, de ses aspirations. C'est une histoire de solidarité, de préjugés, d'amour, d'amitié aussi.

J'ai adoré suivre les aventures personnelles et collectives de ces personnages hauts en couleur, au grand coeur.
Les 9 tomes se passent sur deux ans, à un tournant de la vie du village. Je serais bien restée avec eux pour suivre le cours de la vie de cette collectivité.

À lire une fois dans sa vie !
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Un vent nouveau souffle sur le village, rapporté de Montréal par Marie. Oui, elle a finit par revenir, au grand dam des trois bigotes, outrée par cette musique du diable, le Charleston. Mais ce n'est plus la même : elle est beaucoup plus dégourdie.
Ah, il s'en passe des choses dans cet album... et pas toutes du goût de tout le monde car ça cancane dur.
Des nombreuses vignettes sont sans aucun dialogue. Ben oui, pas besoin, elles décrivent, avec de beaux détails, les divers travaux d'un village rural.
J'ai oublié de vous parler de François Lapierre qui nous fait toutes ces belles couleurs.
A tantôt.
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Et bien voilà ma petite friandise du weekend ne s'est pas fait attendre , dès potron-minet je me suis plongée dans ce nouvel épisode. Beaucoup de gaieté et de légèreté, on danse, on chante, on boit, on se fait plaisir. Que du bonheur sauf pour les vieilles chouettes mais cela est une habitude. Ce petit air de musique à redonner du rythme à cette série après un tome 6 que j'avais trouvé un peu plus terne.
Je ne fais pas de commentaires sur les dessins qui sont toujours charmants et pétillants.
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Me voilà de retour à Notre Dame des Lacs et j'ai retrouvé la petite communauté avec grand plaisir. Au sein du village, Maria a introduit la liberté venue de Montréal, même si le clan des conservatrices n'aime pas trop ces changements. Ce sont tour à tour la plupart des jeunes femmes du village sui se font confectionner des robes et le gramophone a introduit une nouvelle nouveau té : le charleston. tout le monde ou presque vient donc danser le soir au magasin général pendant que les hommes à coup de liqueur de prune ou de pomme tentent d'organiser des élections municipales sans candidat. Marie quant à elle s'émancipe, la voilà-t-y pas bigame ?
C'est toujours aussi savoureux et profondément humain. J'adore !
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Après avoir emprunté à la bibliothèque les six premiers tomes de Magasin Général, et avoir appréciée l'histoire de ses Québécois des années 20, j'ai décidé de lire le tome 7. le premier ressenti en prenant cette bd a été de me dire que les dessins sont magnifiques et j'ai tout autant adoré l'histoire ! Les deux auteurs, Loisel et Tripp, se complètent à merveille. J'ai adoré le fait qu'il y ait des passages avec seulement des illustrations, elles sont tellement bien réalisées, qu'elles nous font vivre la bande dessinée pleinement !

Comme l'indique le titre de ce tome, les villageois vont prendre goût au Charleston et passer de nombreuses soirées à danser et à boire la prune ! Marie se sent libre et veut profiter de la vie, elle se lasser donc aller à une aventure avec certains personnages [les frères Latulippe]. Les hommes dansent et les femmes se font belles, la vie des villageois est pleine de joie. J'ai beaucoup ri grâce à ce petit filou de Roger-Roger !

Comme pour les précédents tomes, j'ai adoré le langage très chantant ! Ce côté vraiment typique avec le québécois, en lisant la bande dessinée, on peut entendre l'accent, ce qui est génial et rend souvent le récit comique.

J'ai beaucoup aimé ce tome qui se termine avec un sacré coup de théâtre ! Je vais de ce pas lire le tome 8 !
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Les uns coupent leur barbe, d'autres s'essayent au rouge à lèvres... Un vent de folie souffle sur le village le temps d'un très bel été indien, mais l'hiver arrivant sifflera la fin de la récréation...

Il restera toutefois des traces de cet épisode, qui transformeront durablement la vie de tous.

Envoye ! le charleston !!!
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Ce Magasin général, septième de la saison, prend un air de légèreté.
Les frères Latulipe ont pris leurs quartier chez Marie, où l'aîné veille le cadet qu'un ours a pogné dans le tome d'avant.
Faut dire que l' Ernest Latulipe, une fois rasé, 'est un beau gars auquel Marie ne reste point indifférente... Et comme il ne faut pas faire de jaloux...
L'ourson, rescapé des bois et gardé par Gaétan, devient la mascotte du village.
Le Charleston, ramené de Montréal par Marie, anime Notre-Dame des Lacs qui essaie d'élire un nouveau maire! Trois soirées n'y arriverons pas, et les hommes s'en retourneront au bois sans maire élu!
Car, comme dit Marie aux frères Latulipe (dont la barbe repousse...):
"Ben oui... L'hiver s'envient pis les hommes s'en vont... C'est d' même..."
En attendant, Alcide le cordonnier fait de très beaux souliers pour les dames et de jolies robes à la mode prennent forme sous les ciseaux de Philomène (ramenée, aussi, de Montréal par Marie et Jacinthe.)
Une sorte de joyeuse fantaisie s'est donc emparée de Notre-Dame des lacs.
... Et comme dans toute bonne série qui s' apprécie et se respecte, la fin du tome annonce une jolie surprise! Ça n'a pas fini de jaser, ça non!
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À peine Notre-Dame-des-Lacs a-t-elle eu le temps de se réjouir du retour de Marie et Jacinthe de Montréal qu'un fâcheux accident bouscule les habitants. Blessé par un ours, Mathurin Latulippe a pu être sauvé grâce aux remèdes de plantes de Jacinthe. Ernest, son frère, a beaucoup veillé sur lui et, afin qu'il se repose correctement, a emprunté le lit de Marie qui, elle, a passé ses nuits avec Serge. Une occasion pour les deux amis de se confier. Alors que les deux frères reprennent des couleurs, la tenancière du Magasin Général regagne ses quartiers. Elle se rend compte alors qu'elle n'est pas insensible à Ernest, aussi bourru et barbu soit-il...

Un vent de fraîcheur et de liberté souffle sur Notre-Dame-des-Lacs... Marie, revenue de Montréal, a apporté dans ses valises un petit air de Charleston qui fera se trémousser, à toutes occasions, les habitants et qui apportera aussi des envies de coquetterie aux paroissiennes. Marie, quant à elle, ayant pris de l'assurance, a besoin de reprendre sa vie en main et de penser à elle... et ses envies ! Comme d'habitude, les rebondissements à Notre-Dame-des-Lacs ne sont pas légion. Pour autant, l'on savoure toujours le quotidien des habitants. Un septième tome joyeux, drôle et plein de vie à la fin duquel l'on pressent un grand changement pour Marie. Les dialogues en patois québécois ne manquent pas de piquant. Graphiquement, le duo Régis Loisel et Jean-Louis Tripp nous régale une fois encore de leur dessin à quatre mains. de magnifiques planches, mises en couleur par François Lapierre, ponctuées de cases muettes empreintes de tendresse.
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Et bien, quand Marie décide de vivre comme elle l'entend, elle n'y vas pas avec le dos de la cuillère. Et ce pauvre Félix qui continue d'assister à tout ça depuis son Au-delà...
Sinon, la vie continue dans le petit village, les enfants grandissent, les gens tombent amoureux, se disputent et font la fête. La vie quoi, avec ses hauts et ses bas, ses aléas et ses bonheurs.
Quel joli voyage nous faisons dans le quotidien de tous ces gens qui semblent si authentiques et qui sont, tous autant qu'ils sont, terriblement attachants.
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Ce septième tome des aventures de Marie et du village de Notre Dame des Lacs ne m'a pas déçue.

L'hiver approche et Marie profite d'un nouveau parfum de liberté (découvert dans le tome précédent à Montréal) dans les bras réconfortants des hommes.

La bonne humeur de ce tome est contagieuse, un air de charleston soufflant sur le village, et en fait une lecture toujours aussi plaisante et immersive dans le Québec des années 1920.

Avec une surprise (peut-être un peu attendue, quand même) à la dernière page, qui risque de beaucoup faire parler au village.

Plus que deux tomes pour moi, je vais essayer de faire durer un peu le plaisir...
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