L'aventureuse est un roman extrêmement déstabilisant car il est extraordinairement moderne au sujet du féminisme mais terriblement écoeurant à propos du racisme.
J'ai donc navigué entre deux sentiments dimétralement opposés. Mon coeur bondissait de bonheur en lisant les descriptions du personnage de Joan. En voilà une qui est "bad ass". C'est à peine croyable qu'un personnage féminin aussi libre, indépendant et puissant ait pu être écrit au début du XXème siècle.
En revanche, la manière dont sont dépeints " Les Noirs" est atroce. Toute cette partie du roman est à vomir et vient gâcher la lecture.
Quand on idolâtre
Jack London, c'est une sacrée claque. Et c'est surtout très difficilement compréhensible quand on a sait qu'il était fortement engagé politquement pour l'égalité.