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Citations sur Une invasion sans précédent (12)

Qui pouvait savoir de cette nouvelle et bizarre menace qui planait sur le XXe siècle : la Chine, la vieille Chine, rajeunie, féconde, combative ?
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La Chine s’était moquée de la guerre, et elle avait récolté la guerre, mais une guerre ultramoderne, la guerre du XXe siècle, la guerre des scientifiques et des laboratoires, la guerre de Jacobus Laningdale. Les plus gros canons devenaient des jouets, comparés aux microorganismes lancés par les laboratoires, ces messagers de la mort, ces anges destructeurs qui s’étaient répandus dans un empire d’un milliard d’âmes.
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Pendant cette période de transition qui vit grandir sa puissance, la Chine ne nourrit aucun rêve de conquête. Les Chinois n'étaient pas une race impériale. C'était un peuple industrieux, économe et pacifique... Ainsi, tandis que les Occidentaux s'étaient querellés et combattus à travers le monde, la Chine s'occupait paisiblement à faire tourner ses machines et à croître.
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Notre force, c’est notre population, qui atteindra bientôt le milliard. Grâce à vous, nous disposons de toutes les machines de guerre modernes. Envoyez donc vos navires : nous ne les remarquerons même pas. Lancez des expéditions punitives, mais rappelez-vous d’abord ce qui est arrivé aux Français. Débarquer un demi-million de soldats sur nos rivages excéderait les ressources de n’importe lequel d’entre vous. Et notre milliard d’habitants n’en ferait qu’une bouchée. Envoyez-en un million, cinq millions, et nous les avalerons de la même façon. Hop ! Une bouchée, un rien ! Quant à vous, les États-Unis, détruisez donc, comme vous nous en avez menacé, les 10 millions de coolies que nous avons introduits sur vos côtes : cela représente à peine la moitié de notre croissance démographique annuelle.
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Mais le plus intéressant, pour les Japonais, c’est que les Chinois leur étaient apparentés par la race. Ce qui était une énigme indéchiffrable pour l’Occident n’en était pas une pour eux. Les Japonais comprenaient la mentalité chinoise comme nous ne pourrons jamais l’apprendre ni même espérer le faire. Les Japonais pensaient avec les mêmes idéogrammes que les Chinois, et selon les mêmes schémas. Ils purent s’introduire dans l’esprit chinois, alors que l’incompréhension nous en fermait l’accès. Ils purent en suivre les méandres pour nous invisibles ; ils évitèrent les obstacles et disparurent dans les ramifications de l’esprit chinois, où nous ne pouvions les suivre.
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Mais l’esprit chinois restait indifférent au langage saxon, comme l’esprit anglophone aux hiéroglyphes. Faits d’une étoffe entièrement différente, ils étaient l’un à l’autre étrangers. Et c’est ainsi que les accomplissements et progrès matériels de l’Occident n’avaient pu troubler le profond sommeil de la Chine
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"La Chine s'était moquée de la guerre , et elle avait récolté la guerre , mais une guerre ultramoderne , la guerre du XXeme siècle , la guerre des scientifiques et des laboratoires , la guerre de Jacobus Laningdale . Les plus gros canons devenaient des jouets , comparés aux micro-organismes lancés par les laboratoires , ces messages de la mort , ces anges destructeurs qui s'étaient répandus dans un empire d'un milliard d’âmes "
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Pendant cette période de transition qui vit grandir sa puissance, la Chine ne nourrit aucun rêve de conquête. Les Chinois n’étaient pas une race impériale. C’était un peuple industrieux, économe et pacifique. La guerre y était vue comme une tâche déplaisante mais nécessaire et qui, de temps à autre, était inévitable. Ainsi, tandis que les Occidentaux s’étaient querellés et combattus à travers le monde, la Chine s’occupait paisiblement à faire tourner ses machines et à croître.
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Contrary to expectation, China did not prove warlike. She had no Napoleonic dream, and was content to devote herself to the arts of peace. After a time of disquiet, the idea was accepted that China was to be feared, not in war, but in commerce. It will be seen that the real danger was not apprehended. China went on consummating her machine-civilization. Instead of a large standing army, she developed an immensely larger and splendidly efficient militia. Her navy was so small that it was the laughing stock of the world; nor did she attempt to strengthen her navy. The treaty ports of the world were never entered by her visiting battleships.
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For many centuries China's population had been constant. Her territory had been saturated with population; that is to say, her territory, with the primitive method of production, had supported the maximum limit of population. But when she awoke and inaugurated the machine-civilization, her productive power had been enormously increased. Thus, on the same territory, she was able to support a far larger population. At once the birth rate began to rise and the death rate to fall. Before, when population pressed against the means of subsistence, the excess population had been swept away by famine. But now, thanks to the machine-civilization, China's means of subsistence had been enormously extended, and there were no famines; her population followed on the heels of the increase in the means of subsistence.
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