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sur 116 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec L'imprudence de Loo Hui Phang, j'aborde ma quatrième lecture de cette sélection des 68 premières Fois…
Un roman très court, à peine 140 pages sur le deuil, l'exil, le retour aux origines et le désir de liberté…

Plusieurs clés de lecture me sont venues à l'esprit tandis que je lisais ce livre…
D'abord, il y a le récit à la première personne, un JE omniprésent, direct, brut, sans tabou ni détours : la narratrice pose un regard aiguisé et photographique (c'est son métier) sur les évènements quand, à l'occasion du décès de sa grand-mère, elle revient au Laos que sa famille a fui quand elle n'était qu'un bébé. Face à elle, comme en miroir inversé, se profile la silhouette imprécise de son frère aîné qui, lui, a vécu douloureusement l'expatriation de sa famille ; c'est le TU à qui elle s'adresse, dialogue fantasmé parce qu'impossible dans la réalité.
Puis il y a l'anonymat des personnages, père, mère, frère, grand-père, narratrice dont les prénoms ne seront jamais cités ; seule la grand-mère décédée semble se démarquer mais Wàipó signifie grand-mère… et ainsi, elle ne déroge à ce flou que pour mieux nous y engluer.
Tous les protagonistes révèlent une manière d'être étrangers à la fois du point de vue du pays quitté, du pays d'accueil, des choix de vie... J'ai été frappée par leur profonde solitude. Chacun cherche des réponses et s'invente sa propre uchronie… le récit porte en filigrane des questions sur la transmission générationnelle.
Enfin, il y a le corps libéré, le sexe vécu de manière instinctive et débridée, comme si la liberté et l'émancipation ne pouvait passer que par cette forme de jouissance, par l'assouvissement du désir…

Un peu perdue, convaincue que je passais à côté de quelque chose, j'ai voulu creuser un peu autour de l'imprudence, terme qui véhicule parfois une légèreté qui ne m'a pas paru être ici le propos.
Je retiens une hardiesse exacerbée, une témérité sans frein qui est à l'origine tant de la fuite en avant des parents que de la conduite à risque de leur fille. Parmi les casseroles que traine la famille, figurent en bonne place diverses maladresses, attitudes hasardeuses, relations compliquées…

Voilà un court roman qui me laisse perplexe.
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Gracieux, confident, ce premier roman est une sacrée réussite. Nous sommes dans cette ubiquité à fleur de ciel, entre deux rives, le Laos et la France. L'héroïne de cette histoire à peine romancée est une fusion hors pair avec l'auteure Lao Hui Phang dont on devine ses traits, émotions, dans ce récit très intime. On ressent dans cette lecture, la souffrance inaltérable d'une perte de repères pour la narratrice. Elle broie ses incertitudes dans l'affirmation de ses actes, passions, désirs pour les hommes, tous. Cette authenticité sensorielle est une soupape de sécurité. L'écriture est habile, féminine, maquillée sobrement. le charme opère. « Toi, tu as constamment retardé ton retour. Tu pensais le temps illimité. Tu te cognes aujourd'hui à ses contours. » L'exil est magnifié par la trame. La langue maternelle n'est plus. Reste le silence d'une nouvelle vie en advenir qui se heurte aux failles de cette jeune femme se cachant sous une armure gestuelle masculine . « L'exil fabrique des profils lisibles. » Ce récit contemporain est un exutoire pour Lao Hui Phang. Un travail de résilience, un chant d'amour pour ses origines. 139 pages de délivrance exaltée. Publié par Les Editions Actes Sud, lu dans le cadre des 68 premières fois.
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Un livre énormément écrit avec les sentiments. le ressenti, les pensées éphémères. Elle vit et elle doit se confronter à la mort de sa grand mère et à son retour dans son pays natal, le Laos. Une occasion de parler des relations très spéciales avec son frère, de se remémorer les souvenirs du passé. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, mais je l'ai trouvé un peu creux. Quand je pensais que j'allais être transportée, le soufflet retombait. En reste une jolie carte postale du Laos.
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Petit roman sur l'appartenance culturelle, le poids du regard familial, l'héritage, la liberté et les souvenirs.
J'ai beaucoup aimé la plume de ce premier roman et l'histoire contée.
J'ai par contre été agacée par le côté hyper sexualisée de la narratrice. J'ai trouvé cet aspect trop lourd et quasi toujours mis en avant pour marquer sa liberté.
Jeune photographe, elle retourne au Laos, que ses parents ont fuit quand elle était bébé pour le décès de sa grand mère. Retour aux sources et découvertes sur sa famille.
J'ai aimé cette opposition de culture, la difficile compréhension de la vie au Laos pour elle qui ne l'a pas connue, et pour son frère qui y a vécu son enfance et se trouve perdu, incapable de se sentir chez lui ni au Laos, ni en France. Livre plein d'intelligence, de questionnement sur l'intégration et le respect des ainés.
Jolie découverte.

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Il serait fort imprudent d'ouvrir sans y penser ou sans en avoir le temps cet excellent premier roman de Loo Hui Phang, dramaturge, réalisatrice, scénariste et, par ailleurs, déjà auteure de bandes dessinées et romans graphiques reconnue, car, dès les premières pages, l'on se retrouve happé par le rythme souple, fluide bien que soutenu des paroles de sa narratrice. Dans ce texte court, vibrant d'émotions et de sensualité et que l'on devine très autobiographique, l'auteure nous invite à nous glisser à ses côtés dans cet entre-deux mondes où l'imprudence l'a conduite et la maintient, comme une règle de vie insolente et immuable. Car l'entre-deux est son royaume, elle qui naquit au Vietnam mais grandit en Normandie, tournant le dos au poids des traditions familiales mais suivant les traces de sa grand-mère, brûlant son corps à tous les désirs mais en quête de l'Amour unique, évoquant les départs qui ont jalonné son histoire comme celle de sa famille à l'occasion d'un douloureux retour. Dans une culture bâtie siècle après siècle à la force du rituel et de la tradition, l'imprudence est partout où l'on fait un pas de côté, où l'on relève la tête, où l'on renonce à mettre ses pas dans les pas de son père. L'imprudence consiste à tourner le dos, à traverser les mers, à dépasser les bornes, à s'affranchir de ses souvenirs, de ses douleurs, de ses limites. A oser, peut-être, être soi-même.
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Très court roman de cette rentrée littéraire, L'Imprudence est un agréable roman initiatique sur le thème du déracinement et de la quête de l'identité alors que le personnage principal a une double origine. La narratrice a grandi en France mais est d'origine vietnamienne (tout en ayant vécu au Laos suite à un exil dû au pouvoir politique en place) et l'on ressent, dès les premières pages, qu'elle se sent plus française que vietnamienne, bien plus heureuse de vivre sa liberté (dont celle du corps) que de reproduire le modèle familial patriarcal de son pays d'origine. le décès de sa grand-mère, et le voyage à Savannakhet pour l'enterrement, vont amener cette femme à se pencher sur ses origines, le fonctionnement de cette société vietnamienne/laotienne qu'elle rejette tant alors que son frère, lui, ressent la situation de manière complètement différente.
Une jolie plume, même si certaines répétitions alourdissent le récit.
Cette lecture m'a donné envie de découvrir les bandes dessinées et romans graphiques de Loo Hui Phang.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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L'imprudence est celle d'une jeune femme qui s'abandonne au fil de ses désirs dans les bras d'hommes qu'elle ne connaît pas pour éprouver sa liberté vis à vis de son éducation et de sa culture.
Mais ce roman n'est pas cela et l'aspect sensuel et charnel est presque « en trop ».
La narratrice qui vit e France depuis l'âge de 5 avec ses parents et son frère ainé, parle à ce frère justement et de la différence dont ils ont vécu l'exil imposé par les circonstances politiques du Laos. Elle se plonge dans la vie française et lui se crée une identité laotienne presque exagérée.
Au décès de leur grand mère, ils vont effectuer avec leur mère le voyage retour pour quelques semaines afin d'assister aux obsèques et de soutenir leur grand père.
Elle va découvrir la personnalité des ses grands parents qu'elle connaît si peu.

Un parallèle est créé entre la vie de cette femme éprise de liberté et celle de sa grand mère également très indépendante malgré les diktat de sa culture.

L'écriture est très travaillée, très belle parfois un peu trop visiblement éthérée.
J'ai passé un excellent moment avec ce court roman.
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L'histoire commence avec Florent. Avec cet appétit féroce, ce désir furieux qui étreint les corps, parfois, au hasard des rencontres, des rues, des escaliers. Avec cette jouissance, besoin ou nécessité qui bouscule le corps de la narratrice. On comprend vite que cette sensualité brutale, cette sexualité débridée et débordante vont peu à peu prendre une place de choix dans ce roman court. Qu'elles vont être délivrance et prison, habitude et besoin. Loisirs presque, le plaisir pour seul accomplissement de soi. Ce rapport au corps, magnifié par l'écriture de l'autrice, est tout à fait remarquable. Barrière, ouvrage, liberté… L'identité passe ici par la réappropriation de son corps, de ses envies et besoins, en totale contradiction, donc, avec les dogmes familiaux qui voudraient qu'elle reste vierge jusqu'au mariage. La narratrice est libre, fougueuse, fascinante.

Elle n'a ni nom, ni visage, ni corps, elle pourrait être n'importe qui. Mais elle est vietnamienne, réfugiée du Laos, parisienne, 23 ans, typée asiatique. Peut-être n'est-elle pas n'importe qui. Elle est aussi photographe (apprentie) et assistante d'une célébrité de cet art. Mais il y a au fond d'elle quelque chose d'informé, de délicat, fragile, parcellaire. Quelque chose qui tient de l'identité, de son moi intérieur, de ses origines. Ni tout à fait française ni tout à fait vietnamienne. Pas tout à fait accepté en France (trop asiatique), pas tout à fait accepté au Laos (trop française). Un entre deux perpétuel contre lequel elle ne peut rien, contre lequel elle ne veut rien, quand bien même son frère le lui reproche trop souvent. Son frère. le « tu » de l'histoire. Car si L'imprudence est un récit à la première personne, il s'adresse à quelqu'un, à ce frère qui ne comprend pas tout à fait qui elle est, et qui au fond le lui reproche.

C'est la mort de sa grand mère, son départ au Laos pour plusieurs semaines qui lui rend tout cela, cette imprécision, cette sensation de ne pas être tout à fait là. Mais si plonger dans ces souvenirs, dans les histoires qu'on lui racontait, dans les objets accumulés par sa grand-mère, dans la fumée des cigarettes de son grand père, lui permettait de reprendre contact avec elle-même ? D'épouser pleinement son corps et ses envies ? de pleurer, fort, pour une fois. de se laisser emporter jusqu'au bout, jusqu'à soi.

Dans ce roman il y a une forme de flou constant. de métaphore en suspens. C'est quelque chose que j'apprécie assez normalement mais qui n'a pas réussi à m'emporter dans ce roman. Les changements de sujets aussi, m'ont perturbée. le je au tu, le tu au je sont soudains, sans préavis et parfois j'en venais à me demander qui était ce tu. A me reposer la question. Je me demande si cela ne fait pas partie du jeu justement. Perdre son lecteur, jusqu'à ce que le « tu » ne soit plus ce frère pataud, maladroit, mais un « tu » universel. Je ne sais pas. J'ai beaucoup aimé les passages photographiques aussi, intriguée par ce que cela révélait des autres et de soi, c'est un exercice intéressant auquel l'autrice rend toute sa gloire.

Donc, non, vraiment, je ne sais pas pourquoi je n'ai pas été emportée. le sujet, la plume, le flou qui a pu en déranger certain.e.s, tout cela reste pour moi des choses qui me parlent, me touchent souvent. Allez savoir, le hasard de la vie fait que.

En résumé

L'Imprudence est un roman intelligent et brillamment écrit entre le flou photographique et la poésie, qui place le corps comme objet central de l'identité, du soi, de ses origines et de notre construction. S'il ne m'a pas autant touchée que je le pensais, il reste une lecture agréable et pensive sur la façon dont les histoires familiales nous façonnent ou nous détruisent.
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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« le seul endroit sur terre dont je peux revendiquer l'appartenance est le périmètre de ma peau. C'est là le seul, le vrai lieu qui est le mien ».
Un premier roman raffiné, sensuel et poétique.
La narratrice, jeune femme d'origine vietnamienne, photographe, va devoir se rendre au Laos suite au décès de sa grand-mère accompagnée de sa mère et de son frère.
C'est l'histoire de révélations, de relations, de générations, de reformulation. En s'adressant à son frère dans son récit, elle chemine, explique sa pensée, son intimité, ses désirs, son corps.
Instinctive, dans l'immédiateté, elle explore et exprime son imprudence.
Roman très court à découvrir !
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"Nous savons tous les deux
Que le monde sommeille
Par manque d'imprudence."
Jacques Brel, "Jojo"


"Je sais la peine que mon évasion a infligée, le chaos, l'effondrement de la pyramide. Il n'y avait pas d'alternative, sinon une mort lente. Pour cette autre vie, je suis partie au milieu de la nuit, sans me retourner et, dans le fond, je ne suis pas revenue. Voilà. J'ai détourné le lit du fleuve, d'un geste, de ce même mouvement accompli par Wàipó, soixante ans auparavant, avec le même égoïsme salvateur, le même élan aveugle. le geste total, l'imprudence, je l'ai commis moi aussi."


Dans cette sélection automnale des 68 premières fois, se dessinent quelques affinités accidentelles dans des récits qui se font écho à peu de distance. Hasard des envois et réceptions.
"L'Imprudence", premier roman de Loo Hui Phang, est venu à moi dans les jours qui ont suivi la réception de "Ceux que je suis" (Olivier Dorchamps, Finitude) et "Tous tes enfants dispersés" (Beata Umubyeyi Mairesse, Autrement). Ces romans abordent tous trois les thèmes du déracinement et de l'exil, questionnent l'identité et les origines, rappellent la difficulté à se sentir doublement étranger, tant à son pays de naissance qu'à celui d'adoption.


Le texte est ici concis, enclos dans un espace restreint d'à peine 140 pages d'une écriture très travaillée, faite de phrases courtes qui racontent dans l'urgence, semble-t-il, autant le besoin d'émancipation que celui de se retourner pour partir à la découverte de ses racines familiales.


La famille de la narratrice a fui le régime totalitaire du Laos alors qu'elle n'était qu'un bébé d'à peine un an. Avec ses parents et son frère âgé alors de 11 ans, elle a trouvé refuge à Cherbourg, en France, un pays où elle peut désormais mener une vie "libre et plurielle".


Le récit à la 1re personne concède une place substantielle à des passages écrits à une 2e personne, adresses imaginaires à ce frère qui se sent "imposteur […] vivant une vie de Français", qui ne s'est jamais remis d'avoir dû abandonner son pays en même temps que ses grands-parents.


"Quand je parle en français, je mens. Et quand je pense en français, je me travestis. Tu vois ? J'imite quelqu'un d'autre."


Ce récit dit l'absolue nécessité de mettre des mots sur les ressentis avant que le temps ne les altère.
Livre du déracinement, de l'impossibilité d'un territoire auquel s'ancrer quand on est "une enfant pervertie par l'exil",

"Au premier regard, cela est prononcé. Je ne suis pas d'ici. Tout le monde le voit. Tout le monde le sait. Je sais que l'on sait. Et cette chose est posée là, entre les autres et moi."


"L'Imprudence" pose un regard subtil sur ces familles qui ne seront jamais chez elles où qu'elles aillent. Étrangère en France comme au Laos où elle revient pour enterrer Wàipó sa grand-mère, la narratrice confesse que "le seul endroit sur terre dont [elle peut] revendiquer l'appartenance est le périmètre de [sa] peau. C'est là le seul vrai lieu qui est le [sien]."


Ce décès est l'occasion non seulement de revenir à Savannakhet, un retour difficile s'il en est puisqu'il souligne crûment les évidences,


"Au milieu des natifs, je n'étais qu'une touriste, ou pire : une traîtresse déguisée en occidentale. […] une étrangère déguisée en Vietnamienne, une exfiltrée occidentale travestie en autochtone. […] Quoi que je fasse, le Laos, et avec lui l'Asie tout entière, me recrachait comme un corps étranger"


mais aussi de lever le voile sur la légende familiale.


Lever le voile, c'est découvrir Wàipó parmi les restes accumulés dans de vieux sacs ; Wàipó qui encore gamine a fui Huê en même temps que les mauvais traitements de son père ; Wàipó qui est allée récupérer son mari adultère chez sa maîtresse française. Wàipó, héroïne de la famille et inventrice de sa propre fiction, dont la vie force l'admiration pour ce qu'elle laisse entrevoir de liberté âprement conquise :


"Il y avait, je crois, chez notre grand-mère une soif d'absolu et de romanesque. Les angles abrupts de sa vie, les décisions tranchantes, les revirements perpendiculaires. Elle qui adorait les films d'aventures chinois, qui avait adopté ce terme, Wàipó, s'inventait une identité, une lignée, une famille chinoise, à distance de son enfance vietnamienne à Huê. Notre grand-mère avait le goût de la fiction. Elle ne pouvait vivre qu'ainsi, dans la maîtrise de son récit intime."


Lever le voile, c'est tenter de nouer le dialogue avec ce grand-père taiseux et hiératique qui, pourtant, accepte de se livrer peu à peu, derrière les volutes de ses 555 :


"La seule chose qui me console […], c'est de penser que, là-bas, tu es quelqu'un. Là-bas, tu as le choix. Tu me ressembles tellement."


À elle d'enfin connaître l'apaisement grâce au sens que l'on peut donner a posteriori au parcours accompli jusqu'alors :


"Je pourrais mourir d'entendre cela. Tant de mouvement. Cet afflux. La grâce que je n'attendais plus."


C'est beau, n'est-ce pas, ces deux femmes qui, à des années d'écart, à des milliers de kilomètres l'une de l'autre, se veulent héroïne de leur propre fiction ?
Alors pourquoi ce roman m'a-t-il laissée à distance ?
Je l'ai trouvé froid et austère alors qu'il est terriblement bien écrit, froid au point de n'être pas touchée par la vibrante déclaration d'amour d'une jeune soeur à son frère, froid au point de n'être émue par aucun des personnages, mis à part les grands-parents, tellement froid que je me suis demandé un temps si cette mise à l'écart de la lectrice que je suis n'était pas intentionnelle. Diablement frustrant.


Il y a des rendez-vous manqués dont on ne sait dire si un autre jour, en un autre lieu, la rencontre aurait pu se faire. "L'Imprudence" est, pour moi, de ceux-là.


1er roman
Lu pour la session automne des #68premieresfois

Lien : https://www.calliope-petrich..
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