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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lorsque j'ai reçu le mail de Babelio pour savoir si j'étais tentée pour découvrir cette histoire de François-Guillaume Lorrain, j'étais hyper emballée ! La quatrième de couverture sentait bon les souvenirs de famille et je pensais passer un bon moment avec une lecture un peu doudou. Je remercie donc les éditions Flammarion pour cet envoi qui est arrivé très rapidement jusqu'à moi.

"Oui, je voulais bazarder cette maison. J'avais mes raisons. Autrement dit : des souvenirs." En faisant le portrait d'un homme partagé entre l'amour qu'il porte à sa mère et ce refus d'héritage qu'il lui oppose, François-Guillaume Lorrain nous raconte une histoire aussi singulière que collective, celle d'une maison de famille.

Alors je ne vais pas vous le cacher, cette lecture m'aura laissé un goût très fadasse. On découvre notre personnage principal et il nous permet de voyager un peu dans ses souvenirs. On sent tout de suite que son enfance n'a pas été idyllique. Il a grandi au sein d'une famille que j'ai trouvé peu aimante, en particulier le père qui est juste brutal. J'ai eu la sensation que les parents n'avaient d'yeux que pour leur maison dont j'ai oublié le nom.

Moi qui pensais suivre une courte histoire de famille, je me suis ennuyée d'une force ! Malgré les chapitres courts qui pourraient donner du rythme au récit, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien ... L'auteur se contente de se regarder le nombril et de barber son lecteur. Ca peut paraitre rude de dire ça mais franchement, je n'ai pas exactement compris le but du livre. Heureusement, c'est plutôt bien écrit.

Je n'ai jamais été convaincue par ma lecture, j'ai avalé les pages en espérant terminer rapidement. Preuve que le livre a été un flop pour moi : je l'ai terminé il y a quelques jours à peine et j'ai déjà évacué quasiment tous les détails de l'histoire. Peut-être que j'en attendais trop, peut-être que je suis trop exigeante mais voilà ... Alors certes, ce n'est pas le pire livre que j'ai lu dans ma vie mais très honnêtement, j'aurai très bien vécu sans l'avoir lu ... Dommage ...

Court billet mais je n'ai pas grand chose à dire de plus malheureusement ...
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Quand j'ai postulé pour obtenir ce livre, c'est parce qu'il était question d'une histoire de famille et de maison, thèmes qui m'intéressent beaucoup habituellement. Alors je ne sais si ce roman a souffert d'être le premier après une longue série belge très prenante ou s'il a vraiment des défauts, mais je ne crois pas qu'il me laissera de souvenir impérissable comme les souvenirs de son narrateur.

Impérissables, les images, les anecdotes liées à cette maison le sont même si elles sont douloureuses pour Guillaume, car liées à la vision paternelle stakhanoviste de l'aménagement et de l'embellissement du jardin de la maison de campagne. du plus loin qu'il s'en souvienne, il a toujours été forcé de travailler dans ce jardin de Maulna, les weekends, les vacances, toujours obligé d'obéir aux ordres d'un père qui semblait aimer davantage ses salades que ses enfants. Un père dont l'emprise sur sa femme et ses deux enfants était si forte que ces derniers se sont empressés de quitter le nid familial (si tant est qu'il y ait jamais eu de la chaleur humaine en ce foyer), de couper les ponts et que la mère a continué à reproduire fidèlement les gestes du jardinage longtemps après la mort de son mari. Jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus l'entretenir et que le fils en profite pour mettre le domaine en vente. Alors la mère envoie à Guillaume un album de photos de famille. Finalement Guillaume et sa compagne, et même sa soeur et sa propre tribu reviendront à Maulna, qu'il n'est plus question de quitter.

Que m'a-t-il manqué pour que j'apprécie cette lecture ? de la profondeur, sûrement, un peu plus de crédibilité aussi : certes obliger ses enfants à jardiner n'est pas de la maltraitance à proprement parler mais était-ce si insupportable que cela puisque Guillaume revient et reprend le flambeau paternel sans qu'on sache vraiment ce qui a déclenché ce retour ? Tout est suggéré, le lecteur doit combler de nombreux blancs comme l'histoire personnelle du père, le pourquoi de cet acharnement à créer ce jardin ou la réalité de la relation entre Guillaume et sa mère : ce n'est pas que je veuille qu'on me raconte tout en détail mais j'aurais aimé comprendre où l'auteur voulait en venir exactement. Y a-t-il une part autobiographique comme le suggèrent son second prénom et certains éléments du roman ? Si la lecture n'était pas désagréable, grâce au style fluide de François-Guillaume Lorrain, elle me laissera plutôt un sentiment de vide. Tout ça pour ça ! Dommage...

Merci néanmoins à Babelio et aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce roman.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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Lorsque Guillaume apprend que sa mère s'est blessée, la question de vendre Malna, la maison de famille, se pose. Sa soeur, expatriée en Chine et lui, prof de français en Italie, sont depuis d'accord longtemps pour se débarrasser de Malna, qui ne figure pas dans leurs meilleurs souvenirs d'enfance, leur père était tyrannique, amoureux de sa maison et de son potager, obligeant les enfants à passer tout leur temps libre là-bas à travailler dans le jardin et à s'occuper des animaux. D'ailleurs à la mort de leur père 10 ans plus tôt, Guillaume et sa soeur avaient proposé de vendre la maison mais leur mère s'y était opposée avec force et conviction, arguant qu'elle était encore capable de s'en occuper seule. Les enfants avaient abdiqué et étaient retourné à leur vie lointaine, mais cette blessure oblige à reconsidérer la question, leur mère, à plus de 75 ans, ne peut plus entretenir Malna seule, une décision urgente s'impose. La mère de Guillaume envoie à son fils un album photo de son enfance. Guillaume en tournant les pages, se souvient de chaque moment, si douloureux dans son coeur d'enfant. Les souvenirs resurgis vont aider Guillaume à prendre sa décision.

Je ne participe pas à l'engouement pour ce roman, auquel je n'ai finalement pas grand chose à reprocher. Je suis la seule responsable de ce manque d'intérêt, je n'ai pas eu de compassion pour le narrateur, il n'a pas réussi à me convaincre. Pour moi, passer ses week-end à la campagne à travailler au jardin, même si ça peut effectivement être pénible quand on est ado et qu'on préfère glandouiller dans le hamac, ne relève pas de la maltraitance.

Merci à Babelio et aux Editions Flammarion
Lien : http://www.levoyagedelola.com
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