Bernard Lorraine/5
1 notes
Résumé :
De la main à la machine, la poésie du travail exprime aussi bien la grandeur de l'effort humain que la dénonciation de l'exploitation des travailleurs - ou la révolte des opprimés. 170 poèmes de 110 poètes de diverses époques constituent, en une vaste fresque très originale, l'épopée du travail et des travailleurs, ceux qui font tourner le monde, tous ceux qui montrent " du coeur à l'ouvrage ". La poésie a rarement été plus proche de son lecteur, plus enracinée dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Voici un recueil de poésie tout à fait original: il est entièrement consacré au travail et aux travailleurs. Toutes les sensibilités sont représentées, sur tous les thèmes touchant au travail. Des poètes engagés - parfois très proches du communisme - s'y expriment, mais pas que. Certaines poésies me semblent un peu lourdes, mais d'autres sont assez bien venues. J'ai noté, entre autres, celles de Jacques Charpentreau.
Citations et extraits (3)
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Je gratte la terre avec fureur
je gratte la terre avec ferveur
et coule coule ma sueur
pour te donner frère de la ville
la belle miche de pain blanc
ce riant sourire de vin blanc
aujourd’hui
rien au monde n’est si facile
que de mal vivre en travaillant.
je gratte la terre avec ferveur
et coule coule ma sueur
pour te donner frère de la ville
la belle miche de pain blanc
ce riant sourire de vin blanc
aujourd’hui
rien au monde n’est si facile
que de mal vivre en travaillant.
De notre peine est fait le monde,
De nos mains nous l’avons construit,
C’est par nous que la forge gronde,
Que le bois chante et l’acier luit.
Nous avons capté les rivières,
Soumis le feu, doré le pain,
Travailleurs, mes amis, mes frères,
Le monde est sorti de vos mains.
Jacques Charpentreau
De nos mains nous l’avons construit,
C’est par nous que la forge gronde,
Que le bois chante et l’acier luit.
Nous avons capté les rivières,
Soumis le feu, doré le pain,
Travailleurs, mes amis, mes frères,
Le monde est sorti de vos mains.
Jacques Charpentreau
Au travail !
Seize ans. Tu quittes le collège.
C’est ton tour. Entre dans le piège.
L’automne, puis l’hiver. La neige.
Un jour. Un autre. Un mois. Le froid.
La vie s’est refermée sur toi.
On te surveille. Marche droit.
On t’indique la route à suivre.
Oublie les cahiers et les livres.
Un pas. Un autre. Il faut bien vivre. (…)
Jacques Charpentreau
Seize ans. Tu quittes le collège.
C’est ton tour. Entre dans le piège.
L’automne, puis l’hiver. La neige.
Un jour. Un autre. Un mois. Le froid.
La vie s’est refermée sur toi.
On te surveille. Marche droit.
On t’indique la route à suivre.
Oublie les cahiers et les livres.
Un pas. Un autre. Il faut bien vivre. (…)
Jacques Charpentreau
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"La mer en a marre", texte de Bernard Lorraine
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